Dès l’aube Adémar avait suivi son ami Galway
pour Kalbury au Sud-Est du royaume.
Le garçon sur son cheval sentait un poids disparaître de son dos à mesure qu’ils quittaient le voisinage du château. Il n’avait pas eu trop de plaisir à fréquenter cette dont il souilla le sol du sang du vilain d’il y a deux semaines. Devait-il se rendre auprès de la famille du défunt ? De la mère de son enfant ? Non ! D’ailleurs il fallait qu’il règle
ce problème quoiqu’il en coûte…
-Tout va comme tu veux l’ami ? s’enquit le chevalier qui freina la bride de sa monture, alors
que l’autre ne mettait aucun effort à suivre la
cadence. -Oh oui, j’imaginais
les multiples cas de figure à la rencontre qui nous attend.
Adémar se félicita intérieurement du détournement qu’il venait d’opérer, ses soucis ne pouvaient pas être mis à nu devant un individu si attaché à des valeurs basiques.
Au même moment le brouillard habituel de la région porta atteinte à leur avancée. Après avoir suggéré d’aller vers Kaladre pour rejoindre la grande route, Galway répondit à la dernière réplique de son ami :
-Tu appréhende de voir quelqu’un d’aussi illustre
que le magicien ardent du Sagittaire ?
-Pas de sottises voyons ! gloussa l’archer. J’ai du mal à croire qu’un gaillard sortant de nulle part veuille nous aider. Qu’est-ce que le royaume de Swell pour qu’un des douze apôtres vienne se
proposer à son service ?
-Rien ne dit qu’il veuille nous aider.
-Vraiment ? Tu crois qu’il nous a invité pour
prendre une collation cordiale ? -Cela ne m’a pas l’air improbable. Peut-être veut-il connaître nos intentions, le Mage Melûn a peut-être répandu des rumeurs à propos de la quête de
Meliock.
-Ce qui a fonctionné jusqu’à parvenir chez l’Ordre-Gris. commenta Adémar avec amertume. J’oserais croire que ce vieux débris a envie de
déclencher un massacre dans les îles.
-Cesse tes théories du complot ! Le projet d’unité des Hommes remonte aux premiers rois de Swell, Alkion lui-même y songea après la dernière
guerre mais Elden n’a pas trouvé comment l’amorcer.
Ils arrivaient enfin vers la route commerciale qui
comme d’habitude était bondé.
-Justement, es-tu prêt à perdre ta vie au nom du
royaume ?
-Pourquoi suis-je chevalier alors ?
-Pour protéger la veuve et l’orphelin pardi ! La guerre est autre chose qu’une mort faite pour garantir l’ordre sociale.
Galway n’affichait plus de sourire, continuant d’avancer en accélérant le pas sensiblement.
-Donc tu ne vas pas te battre pour la patrie.
-Je rejoindrai l’aventure du prince au nom de l’amitié de notre groupe, et se battre pour sa patrie est autre chose que le faire au nom du gouvernant. La patrie va plus loin que l’État. Ils ne parlèrent pas beaucoup, réagissant davantage aux embrouilles de charrettes, à leurs bagarres et aux jurons cocasses.
Avant le zénith ils virent en contrebas la ville et ses murailles, bordé par la mer froide et les deux îlots couvert de phares. D’ailleurs le port appelé « Les Deux-Phares », avait un nom très adéquat. Les deux garçons laissèrent leurs chevaux dans une écurie au quartier des mineurs, situé surtout extramuros, avant d’aller au lieu de rendez-vous. Il fallait qu’il passe par le quartier des ouvriers et tailleurs de pierre, les amenant au final à fréquenter des rues trop sales et sinueuses de par des moyens faibles quoique le reste de la ville n’offrait pas mieux en réalité.
La bibliothèque municipale était une remise des archives du parlement de la ville, contenant les ouvrages de qualité moindre. Elle était entre le quartier érudit et celui des drapiers et la plupart des établissements de restaurations ou de ventes correspondaient à une clientèle variée.
Galway et Adémar allèrent vers le parvis de la bibliothèque, la gravirent et parmi les universitaires s’affairant dans un bal de va-etvient, se trouvait dans un coin un individu assit sur un banc. Était-ce lui, le magicien ? Aucun des deux jeunes gens n’en doutèrent car une aura poreuse et incandescente se faufilait entre les intellectuels les séparant. Adémar se sentait isolé, nu et faible comme s’il avait été jeté sans ménagement dans l’enfer de Balgoth. Il ne parvenait pas à voir autre chose qu’une silhouette indistinguable même en se forçant pourtant à écarquiller les yeux.
Il sortit de sa torpeur tandis qu’il vit Galway s’avancer avec curiosité, poussant sans courtoisie ceux qui lui barrait la route.
Le magicien portait sur son corps musculeux des bottes, des gants et une cape à collerette rouge, des braies, une tunique allant vers les genoux fendue sous la taille, une ceinture et des brayes avec un mélange de coutures rouges avec des ornements de sagittaire.
Fumant une pipe de bonne facture, il la retira tout en levant son chapeau pointu écarlate afin de les saluer, sauf que ses paroles étaient acerbes :
-Almastaze le Sagittaire. Vous êtes foutrement en retard !
Adémar pouvait distinguer une voix dure teinté d’une gaudriole, dénué de gentillesse et surchargé de cynisme narcissique. C’était grisant et effarant d’entendre une voix d’un être exceptionnel, en chair et en os. Et ses yeux…Ils les choquèrent ! En effet, la pupille avait la forme d’une croix composée de deux flèches, le tout dans un fond translucide et rosé.
De ces yeux il les toisa avec curiosité, déception et drôlerie. Le manège dura suffisamment pour qu’il se lève et les enjoignent à le suivre :
-Allez ! On ne va pas faire de facéties dans ce lieu trop sérieux, l’auberge au coin de l’avenue conviendra mieux.
Adémar haïssait ce type d’injonctions et quiconque aurait subi son mécontentement, directe ou subliminale, sauf qu’il ne ressentait point ce besoin. Il marchèrent au pas dans les ruelles dont les caniveaux n’avaient pas tout écoulé, Kalbury bien que mieux loti qu’Allchester l’était moins que Kaladre question pavage. Adémar détestait être ralenti par les passants malodorants et les animaux vaquant en toute quiétude. Cela lui causa des désagréments lors qu’il devait suivre son père dans ses transactions avec les merciers, mais aussi quand tout bascula et qu’il dû, de même que sa mère et sa sœur, fuir en traînant de maigres effets personnels.
Se remémorant alors des séquences douloureuses de sa vie passée en étant entouré cette espace exiguë dépourvu de places aérées, il se rebuta en remettant à jour ce qui le dégoutait de la ville.
Heureusement ils arrivèrent devant la porte de l’auberge du « Sacristain Graveleux » où des catégories sociales du clergé et des magistrats aux cordonniers et bouchers.
L’enseigne possédait des franchises dans les trois agglomérations de Swell et même une à Almork et Khardhel (débouchant sur des accusations d’antipatriotisme). Adémar en avait le souvenir d’un endroit bondé à ce genre d’horaires, pourtant ils eurent le choix pour s’asseoir. Almastaze pris les commandes et les mena à l’arrière-cour en terrasse. Une femme et son enfant était assis en train de distribuer des miettes à de la volaille. Ce spectacle provoqua un certain émoi chez Adémar, mais également chez Galway. La tendresse et la joie s’y dégageant impactaient les deux car ensemble ils eurent des rapports particuliers avec leurs mères respectives.
Le magicien s’encadra entre eux et les serra de
ses bras de bourrin avec un excès de familiarité : -Qu’est-ce que vous faîtes stationné de la sorte ? Plus que tous, l’expression de la maternité me touche et me comble mais pas au point de remplir le gouffre faisant office d’estomac à mon corps ! Josheme, à boire et à manger sans tarder ! tempêta-t-il à l’encontre d’un aubergiste débarrassant une table et qui s’exécuta sans
ambages. -Il fait vraiment froid, se plaignit gaiement Galway.
J’aurais franchement préféré l’intérieur.
Almastaze parut réfléchir sérieusement à la
question, pour dire sans compassion :
-Fragile, va ! Normalement vôtre climat devrait vous fortifier, j’ai l’habitude de climat où le soleil est un meurtrier et le sol un sable brulant avec sadisme. Je reconnais toutefois l’existence de
contrées plus glaciales…
-Vous avez voyagé hors des îles ? releva Adémar.
Le magicien esquissa un sourire sans joie :
-Hélas, parfois je trouve désolant le conditionnement qui est votre quotidien. Vivre dans un espace si contigu, facilement parcourable entièrement en une semaine. J’en viendrai à craindre une consanguinité de la population dans un cumuls de merdasses.
-Vous exagérez. dit Galway. C’est une vision
pessimiste à souhait !
-Mais à qui le dit-tu ? Tu vois l’avenir d’une humanité restreinte à des cailloux en pleine
mer ? On leur apporta
du civet de cerf aux châtaignes, du chapon à la crème d’orties et des côtelettes de sanglier dorées à l’hydromel. Adémar n’essaya même pas à estimer la somme exorbitante.
-Je ne pensais pas payer autant aujourd’hui !
-En divisant par trois, cela ira. le rassura le
chevalier en s’attaquant avec appétit.
-Vous vous entendez ? se moqua le maître ardent en vidant d’une traite une choppe. Divisez-en deux plutôt car je ne me met pas à contribution. Les deux garçons en furent bouche bée, cessant de savourer leurs victuailles. Adémar trouvait
vraiment l’homme comme un énergumène et ne se retint pas oralement :
-Pourquoi donc ?
-Bah, car d’une part je n’ai pas la monnaie officielle du pays au vu du temps passé en terres lointaines, d’autre part les services que je peux vous procurer pourra largement compenser ce
coût. Chacun observa sa
cervoise, le magicien commanda une multitude de vinasse, d’hypocras ou d’houblon. Obsédé par les carafes qui s’empilaient inexorablement, en parallèle des deniers à débourser, Adémar brisa le silence afin de se focaliser ailleurs : -Comment comptez-vous nous aider ?
-Absolument ce que j’avais envie de savoir !
Celui qui avait un penchant fort pour l’alcool,
n’était pas affecté par celui-ci lorsqu’il s’exprima : -Hum, mes intérêts sont dirigés vers les domaines du Très-Satanique mais fut un jour où je naquis sur cette terre et cette crapule de Melûn m’a convaincu de venir vous secourir. -Vous allez servir nos rang alors.
-Ne va pas aussi vite petit chevalier. Je serais simplement votre associé, un observateur n’intervenant qu’en cas de confrontation directe avec l’Ordre-Gris. Cela devra se conclure lors de la réussite de votre entreprise et que vous exaucerez mon vœu. C’est clair ?
-Quel sera votre vœu ? s’enquit le chevalier.
-Je ne vous révélerez rien jusqu’au moment venu.
Telles sont mes conditions, vous les acceptez ?
Adémar et Galway échangèrent plusieurs regards avant que le second prenne la parole pour acquiescer. Ils déjeunèrent avec voracité et ils répondirent à maintes questions du magicien sur l’actualité des îles, les coutumes et les faits divers de leur génération. Il réagissait par des sauts d’humeurs, tantôt neutre, tantôt agacé. Finalement Almastaze proposa un défi, le but étant de boire à se craquer la panse et ce par divers alcools. Refusant d’abord, puis cédèrent
afin de ne pas compromettre le nouvel allié de la
patrie. Adémar était
visuellement et auditivement brouillé mais il crut
entendre son ami demander : -
Pour…pourquoi m’avoir demandé à moi pour
nouer cette alliance ?
Sa voix montrait qu’il ne tenait pas très bien
l’alcool, contrairement à son interlocuteur :
-Je me serais adressé à celui nommé Zardock mais
il est occupé à se tailler un empire sur le continent, littéralement.
-C’est pour cela donc ?
-Et parce que je suis rentré en contact avec toi
lorsque j’ai dû te sauver. Le chevalier fit percevoir sa gêne :
-En parlant de cela, merci beaucoup.
-De rien, qu’as-tu fait de la lettre ? -Qu’elle…
Le désordre fut total, la table faillit se renverser tandis que Galway gesticula pour éteindre sa besace enflammée, effrayant les gens autour.
Tout à coup une flèche frôla la tête casqué de Galway et s’apprêtait à toucher le magicien. Par chance elle se désintégra à un poil près, les
cendres voletant de manière guidé dans la chope d’Almastaze.
Ce fut surprenant de le voir goûter le contenu comme un grand cru. Pendant que les garçons cherchaient comme des fous l’origine du tir,
Almastaze garda son calme pour expliquer : -Il a tiré depuis le toit de la bicoque vers la droite entre le quartier des teinturiers et celui des tailleurs de pierre.
En effet, Adémar le vit au loin en train de
gesticuler mais il vacilla à tenir debout. Idem pour Galway, assez pathétique. Almastaze se leva, s’avança vers la besace carbonisée et tira une pièce. Il la posa comme une pour un pile ou face, et alors que les autres étaient impuissants et regardaient l’agresseur fuir, le magicien tira. Le mouvement de doigt produisit une déflagration et lança la pièce à une vitesse indescriptible. L’archer suivit le fuseau orangé atteindre le malfrat qui était à peine visible, le frappant de plein fouet.
La cible s’était affalée. Almastaze attendit un peu avant de relever les deux comparses et les prendre avec lui sous ses bras vers la direction du lieu où se trouvait le corps qu’il avait abattu. Parvenant au lieu-dit, ils trouvèrent un corps avec le côté gauche totalement fendu et déchiqueté avachit dans la boue et la fange.
Adémar observa le cadavre, s’approcha et le fouilla fébrilement. Il finit par trouver des documents attestant du fait qu’il soit un agent d’Ulg. Il avait déjà vue des brigands de cette corporation et le défunt correspondait bien à l’archétype. -Pourquoi nous ont-ils pris pour cible ?
Adémar regarda son ami :
-Peut-être que l’on s’est fait une réputation au
point de devenir des personnalités du royaume à abattre.
-Cela me laisse perplexe, je crains que des malheurs surviennent à nos amis. D’ailleurs une forêt est parfaite pour un guet-à-pent.
-Je ne pense pas qu’une troupe de gueux puissent venir à bout de ces braves. Dire que ces rebelles luttent contre des inégalités en se faisant manipuler par des personnes aux valeurs
opposées. Il s’écarta
brusquement en criant, il avait marché sur la pièce de deux sous grandement fondue. Une petite fille sortit d’une impasse, peu propre en terme vestimentaire ou corporel, marchant péniblement de sa carcasse affaiblie.
Visiblement elle tenait une pique avec un rat dessus, Adémar compris que cela devait lui servir de repas. Voyant cette scène macabre, elle crut être face à un crime qu’elle n’aurait pas due voir et resta figée. La petiote recula lorsqu’Almastaze tendit ses mains en sa direction.
-Tu n’as pas à t’en faire, assura-t-il, j’aimerai comprendre pourquoi tu te promènes avec cette horrible bête.
Elle parla difficilement, ses glaires et ses cordes vocales lui faisant mal :
-Pour ma mère. bégaya-t-elle. On a faim, nous sommes miséreux et tout le monde évite de s’approcher de nous.
-Qui laisserait dépérir une adorable fillette et sa pauvre mère ?
Elle baissa les yeux, craintive d’avouer un terrible
secret, avant de dire :
-Ma mère a une lèpre très particulière, l’Eglise l’a refusé dans ses maisons dédiées, certains disant qu’elle aurait copulé avec le Diable.
-Est-ce le cas ?
-Non ! s’écria-t-elle avec véhémence. De sa grande taille il se mit à genoux et lui tapota sa tête, Adémar le trouva courageux de mettre une main sur une potentielle maladive.
-Écoute, mes amis et moi on a pris un repas à l’auberge qui est tout droit, vas-y avec ces pièces et tu paieras l’aubergiste et récupéreras les restes en suffisance pour toi et ta maman. Et prends ceci. Il lui donna une fiole dont il prétendit qu’elle contenait du « cumin noir » liquide qui pouvait guérir tout et n’importe quoi.
Hésitante, elle finit par courir vers le coin du chemin donnant sur l’auberge, de plus en plus vite. Galway trouva l’acte charitable, Adémar espéra qu’elle ne se ferait pas renvoyer par les gens au vu de son accoutrement.
Ils furent tirés de leurs réflexions par un claquement de doigts. Le magicien exécuta le geste comme s’il tirait le bras en arrière, et la petite eut la tête qui se penchant en arrière avant de s’écrouler en ce sens.
Une odeur de fumée envahit leurs narines.
Galway bondit pour aller la secourir, quant à son
ami il dirigea ses invectives contre Almastaze :
-Pourquoi avoir fait cela ? Bon sang, vous venez
de la blesser grièvement !
S’allumant sa pipe avec le feu de son doigt, le responsable s’empressa de nier, dans le calme :
-Détrompes-toi jeune puceau, je l’ai tué.
Adémar accusa le coup et derrière lui Galway poussa un juron de charretier. Adémar s’apprêta à saisir le haut de la tunique du magicien, se ravisant avec la vision infernale de sa main carbonisé. -Tu t’es ravisé ?
s’amusa Almastaze, voyant l’abondante sueur sur le visage du garçon et l’hésitation du chevalier accourant un peu plus tôt avec hargne. Ta mère aurait due t’enseigner la prudence à propos de ce qui brûle, comme le fit la mienne de son vivant. Tranquillement il tourna le dos aux garçons, non
sans dire :
-Restez pas planté-là, suivez-moi sinon la milice des bourgeois vous trouvera et, en dépit de leur
laxisme coutumier, ils vous massacreront face aux faits accomplit.
Adémar dû se rendre à l’évidence et le suivit, non sans crainte, Galway ne put bouger tant cela l’avait chamboulé. C’était des larmes qu’il devait retenir, lui l’homme dur. Comment faire autrement ? Il allait ramasser la petite pour l’enterrer, mais Almastaze l’en dissuada par un simple non qui agit de manière hypnotique. Il rattrapa les deux hommes en enjambant le cadavre du tireur qui fondit tel le beurre. Alors que les trois venaient d’être hors de vue, une question survint :
Comment Almastaze avait procédé ? En fait en caressant la tête de la fillette il avait créé un lien d’aura ardente entre sa main et la cervelle de la défunte et qu’il rompit d’un claquement.
Pourquoi faire un tel acte ? Abrégement d’une souffrance du paupérisé ? A moins d’une pulsion meurtrière. Seul Dieu répondra des actions de ses apôtres…
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Perdition de la quiétude, tome 1 de la Geste des îles
FantasyC'est une histoire que je publie ici le temps de peut-être trouver un éditeur. Le reste des histoires publiées avant juin 2022, ne sont plus valides. Je ne les supprime pas pour l'instant mais inutile de les feuilleter, elles sont le fruit d'un manq...
