Chapitre 27

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PDV Kate
Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais assise. C'est la première chose que j'ai ressenti en ouvrant brutalement les yeux. Sous le coup de la panique, je me suis tout de suite adapté à la luminosité. J'étais dans une salle aux murs en bétons. Devant moi, il y avait une vieille table en bois et une vitre teintée creusée dans le mur. J'étais attachée à une chaise par des cordes. Une à chaque pieds, à chaque mains et sur le torse et le ventre. Elle était en très mauvais état. Je portais encore mon jean de la veille, mais il était plus sal, comme si on m'avait trimballé un peu partout. Je portais encore un sweat simple gris, déchiré sur certains endroit des manches. Soudain la porte s'ouvrit, sur Stanlev.
Stanlev:" Katerina !"
Il me parlait russe, ma langue maternelle. J'avais un pincement en coeur, l'accent m'était agréable à entendre. Il m'avait manqué tout comme la neige... Mais l'entendre d'un batard comme Stanlev enlevait presque tout le plaisir. Je décidai de répondre dans cette même langue.
Moi:" Stanlev ! Que me vaut le déplaisir d'être en ta compagnie ?
Stanlev: Je viens t'ouvrir les yeux !"
Il s'appuya sur la vieille table en bois.
Moi:" Sur quoi ?
Stanlev: Tu es russe ma belle Katerina ! Tu dois rester fidèle à ta patrie !
Moi: Mon père est d'ici. Je ne trahis donc pas que le pays de ma mère !
Stanlev: Katerina, tu es intelligente; aussi, écoute bien chacune de mes paroles. Si tu ne rejoins pas ton pays, tu seras concidérée comme une traitresse. Et tu sais ce qu'on feras au traitre ?
Moi: J'ai bien une idée mais mets moi sur la voix."
Il se pencha sur mon oreille et déclara de la voix la plus menaçante que l'on pouvait prendre en Russe:
Stanlev:" Je vais te torturer Kate. Je continuerai jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter, jusqu'à ce que tu pleures, jusqu'à ce que tu cries, jusqu'à ce que tu préfères en finir avec la vie. Et saches que j'aurai d'autant plus de plaisir à le faire en sachant que ça arrachera au passage cette pierre qui sert de coeur à Jake. Je le réduirai en miette, je le déchirerai, le hacherai, le découperai, le brulerai et le mangerai. Et j'y prendrais un malin plaisir. Je vais te détruire Kate. Je ne vais pas te faire gouter la mort, je vais t'en donner un avant goût, te mettre au bord du précipice, puis te retenir au dernier moment. Tu seras mon jouet, je ferais ce que je veux de toi. Ce que je veux !"
Et il posa une main sur mon bras et l'autre sur ma cuisse. Je lui crachai dessus.

PDV Jake
J'étais dans un coin de la pièce avec Halley et Lucas. Les adultes cogitaient sur toutes les idées qui leur venaient. Hugo, un bras en écharpe et des bandages tout autour du torse et du front était debout en bout de table pour "diriger les opérations".
James:" On rentre. On tue. On reprends Kate. On rentre. On fait la fête.
Johanna: Je partagerais bien ton idée mais c'est impossible.
Papa: Ils nous attendent. Ils savent qu'on va venir. Toute leur attention est porté sur nous.
Maman: On pourrait passer par les canalisations.
Josh: On passera pas tous par là."
Anna prit le plan du manoir Antonov.
Anna:" 15 hommes dans les canalisations. 30 hommes qui passent par l'entrée derrière. 20 par l'aile ets et 20 par l'aile ouest. Ensuite...
Hugo: Ça ne marchera ! Ils vous attendent. Et vous le savez !"
Ça fait trois heures qu'il s'était réveillé et deux heures et cinquante huit minutes qu'il avait réuni tout le monde pour trouvé un plan. Soudain il leva son regard sur mon père.
Hugo:" Mais les Haters pourraient le faire...
Papa: Et pourquoi eux plus que nous ?
Hugo: Parce que eux ils peuvent entrer sans commencer à se faire tirer dessus !
Papa: Si tu y vas, ils te demanderont de revenir en échange ! Et Kate te suivra..."
Cette phrase était à mon intention.
Hugo:" Et bien même, je le ferais.
Maman: Tu ne peux pas nous laisser !
Hugo: Allison, Josh... Vous le savez vous.
Josh: On sait quoi ?
Hugo: ... Vous savez ce que ça fait, d'être loin de sa seule famille, de ses propres parents, ceux avec qui vous avez passé toute votre enfance, ceux qui vous ont élevé. Vous savez."
Ma mère et mon oncle baissèrent la tête.
Hugo:" Toutes les alliances ne peuvent pas être faite et tout le monde ne peux pas finir ensemble. Certaines personnes sont faites pour rester ensemble et d'autre pour se séparer. Sachez qu'à ce jour je concidere que j'ai deux familles, vous êtes la deuxième. Et... C'est le choix le plus difficile que j'ai eu à faire. Je suis parti sur un coup de tête, dans la tête du gamin que j'étais, des rêves et des idées révolutionnaires de mon idéal plein la tête. Et aujourd'hui, je suis grand, je suis père, je suis adulte. C'est comme ça que je dois prendre les décisions maintenant. Avant je devais sauver ma peau. Ensuite protéger la votre. Maintenant je dois m'occuper uniquement de la sienne. Je la veux en sécurité. Je le ferais, avec ou sans votre accord."
Kate... Tu me manques tellement... J'aurais bien tué tous les Russes de la terre si je n'avais pas de respect pour tes origines. Je t'aime... Qu'est ce que je t'aime ! Je t'aime putain ! Putain... Je te revois encore auprès de moi durant ces quatre derniers mois. Tu étais tellement belle la première fois que je t'ai vu... Dans ta robe rouge moulante... On ne voyait que toi, et je ne vois toujours que toi. L'amour ne rend pas aveugle, il rend juste la vision sélective. Kate, je t'aime trop pour te laisser mourir. Je me décrochait du mur pour aller face à Hugo dans un grand silence.
Moi:" Tant pis si je ne la revois plus. Ramenes là en vie."
Cet homme qui m'avait vu grandir et m'avait presque élevé me regardait presque avec fierté.

PDV Kate
Un homme restait devant la porte, le regard droit, les cheveux en coupe militaire, et un kalachnikov à la main. Stanlev était revenu avec toute sa panoplie du parfait petit sadique. Ciseaux. Épines. Couteaux. Haches. Poignardes. Rape à fromage. Piques. Et sabres de ninjas. Il se trimballait avec une lame dans la pièce. Je fixais toutes les lames sur la vieille table.
Stanlev:" Tu sais ce qui te différencie de ta mère lors de sa mort ? Tes cheveux. Les siens étaient courts non ? Ils lui arrivaient aux épaules non ? Tu lui ressemble tellement ! On va te transformer en clone ! Hein ma jolie Katerina !
Moi: Je ne suis pas ta jolie Katerina !
Stan: Peu importe !"
Et il prit une mèche de cheveux avant de la couper d'un coup à l'aide la lame. Il recommença cette action sur chacun es de mes mèches, coupants de manières inégales.
Stan:" C'est mieux maintenant !"
Je vis mes cheveux qui étaient tombés sur le sol froid. Je retins une larme. Mes cheveux... Je ne lui ferai pas le plaisir de pleurer. Et puis ils me vont encore jusqu'aux épaules ! Comme ceux de ma mère...
Stan:" Même pas une petit larme ? Je croyais que vous les filles vous faisiez une crise cardiaque dès qu'on touchait à vos cheveux ! Je suis déçu !
Moi: Il m'en faudra plus."
Il balada son regard sur mon corps avant de s'arrêter sur mon bras dont la manche remontait. Il prit la manche et tira violemment dessus, l'arrachant complètement. Il contempla mon bras encore recouvert des dessins de Jake tandis que je n'osais même pas regarder l'expression de son visage. Je regardais devant moi, fixement. Il passa derrière moi avant de tirer l'autre manche. Je devinai qu'un sourire sadique s'affichait sur son visage. Mais je n'osais par regarder. Il prit une longue baguette en fer qui se finissaient par une pointe très aiguisée.
Stan:" Il t'aime beaucoup hein ! Et toi aussi ! Mais avec tous ça tu risque de l'oublier ! On va faire quelque chose qui restera jusqu'à la fin de ta vie qui malheureusement se finira bientôt. Et il se mit à refaire les dessins sur ma peau, mais avec la lame. Je baissai les yeux. Le sang parlait sur mon bras. C'était long. Douloureux. Horrible. La lame parcourait mon bras, recréant les contours de tous les dessins. Et comme il me l'avait promis, il y prenait un certain plaisir. Avis ?

Bad Girl VS Bad Boy T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant