House of the dragon// L'amour suffit-il?//Fanfiction

Chapitre 20//

Chapitre 20:

Point de vue Laenerys.

Cela fait une heure tout au plus que nous sommes parti. Nous avons décidé de faire une pause, maintenant il nous reste moins d'une heure pour arriver à Peyredragon. Mais mon dos, mon ventre, tout me faisait mal, alors je me devais de faire une pause. Rhaenys a compris, elle a été mère avant moi. Je comprends pourquoi le mestre disait de ne pas monter sur mon dragon.

Nous nous sommes arrêter dans une forêt, je caresse la tête d'Aile d'Argent, elle a l'air d'apprécier. Puis je m'assois à côté de ma grand-mère, sur un morceau de bois flottée, ce qui prouve que nous ne sommes pas loin d'une plage et donc de la mer qui nous fera rejoindre Peyredragon. J'ai profité de la pose pour envoyer quelques corbeaux. Je l'ai fait avec discrétion.

« Rhaenys : Tu me fais penser à ma grand-mère, Alysanne.

Moi : C'est vrai ? Qu'est ce qui te fais dire ça ?

Rhaenys : Beaucoup de choses, ta relation avec Aile d'Argent, comment tu es avec tes frères. Tout, tu lui ressembles beaucoup.

Moi : On dit que tu étais sa petite fille préférée, c'est pour ça qu'elle t'avais soutenu au Grand conseil.

Rhaenys : On avait une relation fusionnelle, c'est vrai.

Moi : Je regrette de ne pas l'avoir connu. Comme je regrette de ne pas avoir connu Aemma.

Rhaenys : Elles étaient toutes les deux douces, dévouées, aimantes. Elles t'auraient adorés. Je pense qu'Alysanne serait contente que ce soit toi qui reprenne Aile d'Argent. Elle aussi avait une relation particulière avec son Dragon.

Moi : Elles ont toutes les deux connus bien des malheurs aussi.

Rhaenys : Oui mais tu sais les femmes plus que les hommes connaissent bien des malheurs dans leur vie. »

Elle parle d'elle. Et elle a raison, elle aurait dû être Reine, sa fille est morte, son fils a disparu et son mari a déserté et est surement entre la vie et la mort.

« Rhaenys : Je me rappelle encore comme si c'était hier quand Viserys m'avait dit que le premier enfant de Rhaenyra, fille ou garçon sera l'héritier du trône de fer. »

Elle a raison, c'est ce que mon grand-père avait voulu avant la naissance de mes frères. Après leurs naissances, ma mère s'est rendu compte que déjà ça n'allait pas être facile pour elle de monter au pouvoir, elle avait raison, mais si en plus son héritier était une fille, alors ça poserai bien des problèmes.

« Moi : Oui, c'est vrai, mais je ne suis pas faite pour gouverner. Jace sera bien meilleur que moi pour succéder à ma mère.

Rhaenys : Cela s'apprend. Gouverner s'apprend.

Moi : Je n'en doute pas mais je ne veux pas prendre le pouvoir, tant qu'il est entre de bonnes mains. Et dans les mains de mes frères et de ma mère, je n'ai aucun soucis à me faire. »

Elle ne répond pas.

« Moi : Ma mère sera reconnaissante à vie de ce que tu fais. Toute notre famille le sera.

Rhaenys : Je ne compte pas plier le genou. »

Je suis déstabilisée, j'essaye de trouver les bons mots mais c'est compliqué.

« Moi : Pourquoi... Pour... Alors pourquoi le fais-tu ?

Rhaenys : Ce que je fais c'est mon devoir, pour mon nom, pour mon fils et mes  petits-enfants et pour mon mari. Mais tant que je n'aurai pas pris de décision avec Corlys, je ne prendrai pas parti. »