«Sombres nuances»

XIV

His own story. K.
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À la base, je vois plutôt les nanas comme des pipelettes.

Celles de mon entourage en tout cas, elles débitent un tas et elles kiffent ça.

T'auras beau leur faire la remarque, on dirait qu'elles continuent de parler chaque jour un peu plus. Comme si elles le faisaient exprès.

Mais pas elle.

Je sais pertinemment que si à l'heure actuelle j'avais été avec ma mère ou même avec Monika, il n'y aurait pas eu autant de blancs.

Je ne dis pas que les blancs sont gênants. Loin de là.

En soit quand il n'y a rien à dire il n'y a rien à dire.

Ils sont seulement beaucoup trop fréquents, en fait. Si je ne lance pas un sujet elle ne le fera pas non plus.

Ou du moins uniquement quand c'est dans son intérêt. Lorsqu'elle aura besoin d'être éclairée sur un point qui me concerne par exemple.

Sinon elle est constamment silencieuse. Et je pense ne jamais l'avoir entendue rire.

Ou du moins rire longtemps et sincèrement.

Souvent, elle ricane. Et ça s'arrête à là.

Peut-être que c'est plus par les actes qu'elle parle.

Mais étant donné qu'elle est fausse, je ne prends pas réellement ses actions en considération.

Cela fait déjà un moment qu'elle ne cesse de resserrer son étreinte et qu'elle me réclame des caresses indirectement.

Mais rien ne me garantie qu'elle les quémande d'un cœur sincère.

Le micro attaché à son vêtement me donne pile une bonne vue sur l'ensemble de son postérieur.

Ou du moins c'est plutôt le fait qu'il soit attaché à cet endroit là qui me permet d'avoir une aussi jolie vue sur le reste.

Elle n'est pas forcément cambrée mais sa cambrure est prononcée.

Elle a de belles hanches et tout le reste de son corps suit parfaitement ses courbes.

Ce qu'elle a à l'arrière n'est pas forcément très imposant. Je dirais qu'il a une bonne taille et sa cambrure le met davantage en valeur