The choice of love

15

--Il ne reste plus que ta signature sur les papiers du divorce...

Pudiah ferma les yeux pour laisser couler ses larmes, pourquoi sa famille lui avait caché une telle chose....Et Chi-tze qui était censée être sa meilleure amie? Était-ce un coup monté? Leurs secrets ?

--Occupe toi de ton mari infirme...

Burhan... Infirme?

Elle n'avait même pas lu les papiers que son père tenait dans ses mains, elle avait prit la fuite... elle était parti se réfugier dans la maison de son patron, à cette heure il n'y avait personne, elle était passer par derrière, et avait atterie dans la cour, près de la piscine. Elle y était rester plusieurs heures.. Pourquoi tout s'acharnait sur elle ? Qu'avait elle fait?

****

Achille sorti de son bureau, 11h57, Bientôt minuit, pourtant il avait passé la soirée à travailler... sans regarder l'heure. Il descendit dans la cave en prenant une bouteille de vodka, il avait congédier tout le monde, il voulait rester seul un peu dans le calme pour réfléchir... Héméra dormait depuis plusieurs heures, depuis le départ de Mll Yuzmin, en parlant d'elle, Achille se rappela de sa longue robe indienne, et de tout ses bracelets... Les indiens aimaient beaucoup les bracelets, et son mari? Comment était il avec elle ? Vivaient ils une relation amoureuse épanouie où....? Miss Yuzmin ne paraissait guère heureuse... Et cet homme qu'il avait vu dans l'hôpital? Cet homme qu'elle avait rendu visite à cette heure ? Vêtu d'un bas de jogging gris, torse nu, le bel étalon  il se rapporcha de la fenêtre qui donnait sur la piscine, quand un sniffement attira son attention... Puis une étole noir glissait petit à petit sur la pelouse avant qu'un bruit sourd n'atteigne son oreille ... Comme si quelqu'un y avait plongé...  Achille sorti de la maison sans perdre une minute, quand il arriva il vit la jeune femme immobile dans l'eau... Pudiah ! Il plongea immédiatement dans l'eau, afin de ramener la jeune femme à la surface, quand elle fit hors de danger, il la rapprocha vers lui,

--Pudiah! Pudiah réveille toi,

Le corps inerte, la jeune femme ne broncha pas,

-- Pudiah....

Il lui fait un massage cardiaque, et elle se réveilla en toussotant  rejetant l'eau avaler.

--Dieu merci, vous allez bien?

Abasourdi la jeune femme ne répondit point .

--Pourquoi avez vous voulue vous suicider ?

--Vous auriez dû me laisser mourir.

-- Est ce que cela vous aiderait à résoudre vos problèmes? Très bien allez y. Il l'aida à se relever,

--Faites donc ce que vous voulez, mais sachez que agir de la sorte suffirait à vous traitez comme un lâche.

--Je suis pas lâche. Et je suis sûr que si je meurs personne ne se sentira coupable, personne ne se souviendra de moi.

--Vraiment c'est ce que vous pensiez ? Et moi alors ? Et Héméra?  Elle s'est enticher de vous depuis qu'elle vous connaît.
Achille passa devant elle,

-- Ne refaites plus jamais ça,

A l'attente d'une réponse de sa part, Pudiah ne fit rien, elle s'écroula tout simplement dans ses bras.

***
Quand elle revient à elle, elle était allonger sur un grand lit, elle comprit immédiatement qu'elle n'était pas dans sa chambre.
Grande dompter d'un grand bureau au milieu, et d'un canapé, et ce grand lit ? Pudiah se leva et se rendit vers la fenêtre, elle avait une vue parfaite sur la terrasse, les lumières scintillaient, rendant la vue agréable.

--Je vous ai apporté à manger.

Pudiah fit volte face, Achille déposa les beignets croustillants sur la table basse.

--Ce sont des beignets au tarte, j'ai entendu que vous les indiennes vous aimez les sucreries.

Elle s'avanca dans sa direction.

--Je suis Punjabi. Rectifia t'elle.

Achille grimaça, avant de porter un beignet à sa bouche.

-- C'est délicieux goûte. Dit il en ignorant sa rectification.

Elle l'imita en goûtant.

--C'est délicieux. C'est vous qui aviez cuisiner? 

--En quelque sorte. 

Achille s'assoit en face d'elle grignotant le délicieux mêts.

--Je croyais que vous étiez en voyage avec Hémy?

--Hémy? Est ce le nouveau surnom de ma nièce ?

Pudiah hôcha la tête en souriant.

--Et moi, c'est quoi mon surnom à moi ?

Elle haussa les épaules, sachant très bien qu'il ignorait sa question.

-- J'ai menti, je voulais passer du temps seul, sans personne. Seulement ma nièce et moi.

--Ah.. et j'ai sans doute gâcher cela.

--Non. Pas du tout. Et vous ? Pourquoi avez vous voulue vous suicider?

Pudiah détourna le regard, avant d'afficher un faible sourire.

--Je vois ma vie défiler... et c'est pas ce que j'imaginais.

--Je comprends. Parfois tout n'est pas rose ....

Elle hôcha la tête pour confirmer.

--Un problème avec votre mari ?

Pudiah resta muet, pouvait elle lui dire ? Pouvait elle lui raconter ? Pouvait elle lui faire confiance.

--Pas vraiment... Mon mari à eu une crise cardiaque le jour de notre mariage, il est dans le coma, et il lui faudrait un coeur.. ma belle famille et moi nous n'avions pas d'argent pour payer l'opération... Alors j'ai dû en chercher ... Et ma.... enfaite, mon amie Chi-tze à trouver cet emploi.

Achille resta muet, la laissant continuer dans le calme.

--Aujourd'hui je viens d'apprendre par ma meilleure amie, dans une dispute... que même si je trouvais l'argent pour l'opération de Burhan ... il allait resté infirme. Mais aussi que ma famille planifiait déjà mon mariage ... avec un autre.

--Vous n'avez pas envie de vous remariée?

--Non. Je veux sauver Burhan... et c'est seulement lui qui restera mon mari.

Alors l'homme avec qui elle était à l'hôpital était son mari...

--Vous l'aimez?
Pudiah leva les yeux vers lui.

--.... Comment sait on qu'on aime quelqu'un?

Achille se leva en s'asseyant près d'elle.

--Je sais pas... Je suis jamais tombé amoureux, mais peut être lorsqu'on n'arrête pas de penser à cette personne ... quand son visage reste gravé dans votre mémoire... quand juste l'idée de la revoir vous réchauffe le coeur... ou peut être le fait d'être assit à côté d'elle vous donne l'impression que plus rien n'existe ... Seulement elle... Et toi.

Achille conclut sa phrase sans détourner les yeux de la jeune femme qui était assise à côté de lui, Pudiah n'avait pas cligné les yeux, perdu dans ceux de son patron, que voulait dire par là? 

-- Bon, je vais vous laissez, et s'il vous plaît, n'essayez pas de vous suicider une nouvelle fois .

Pudiah n'avait même pas entendue sa dernière phrase, tout ce qu'elle entendait c'était toute les belles choses qu'il lui avaient dit... elle avait l'impression de le ressentir.... Mais était ce pour Burhan?

--Attendez.