Isobel Addams

Chapitre 17

ISOBEL

Avec Mercredi on est retourné à l'école et on part dans la bibliothèque pour trouver le livre que j'ai vue dans ma vision.

Moi : je n'arrête pas de voir le même livre violet.

La Chose trouve un livre et il me le montre.

Moi : non la couverture et plus foncer. Comme un nouvel équinoxe. Continue à chercher s'il te plaît.

Ce qu'il fait.

? : je n'ai pas l'habitude de tomber sur des élèves qui cherchent vraiment des livres.

Avec ma sœur on tourne la tête pour voir madame Thornhill descendre les escaliers.

Madame Thornhill : la plupart viennent pour batifoler.

Mercredi : on a surpris deux vampires en pleines morsures. Je ne verrais plus les choses comme avant.

Madame Thornhill : vous cherchez quelque chose ? Je peux peut-être vous aidez ?

Mercredi lui montre un symbole.

Mercredi : avez-vous déjà vu ça ? Il apparaît sur le livre qu'on cherche.

Madame Thornhill : je crois que c'est un ancien cercle d'élèves. L'ordre des Belladones.

Moi : comme la fleur mortelle. C'est intrigant.

Madame Thornhill : à ce qu'on m'a dit l'ordre a été dissous il y a des années.

Moi : vous savez pourquoi ?

Madame Thornhill : non désolée.

Mercredi se dirige vers son sac pour ranger le dessin et madame Thornhill me dit.

Madame Thornhill : j'ai été très impressionner par tes connaissances, en cours aujourd'hui.

Moi : notre mère est passionnée par les plantes carnivores. C'est d'elle que je dois tenir de la main rouge.

Madame Thornhill : vous êtes proches toutes les trois ?

Moi : aussi proche que des détenues qui sont forcées de cohabiter ensemble.

Madame Thornhill : je sais que ça ne doit pas être facile d'arriver en milieu de semestre. Dit-il en s'asseyant sur une des chaises. Je suis là depuis 1 ans et demi et je n'ai toujours pas trouver ma place.

Mercredi : peut-être parce que vous êtes la seule normie ? C'est Enid qui nous l'a dit.

Madame Thornhill : pour être honnête je n'ai jamais trouvé ma place nulle part. Je suis trop bizarre pour les normis, et pas assez pour les marginaux. Je pensais qu'a Nevermore ce serait différent mais...un certain nombre de professeurs ne m'accepte toujours pas.

Mercredi : je fais quoi que ça m'est égale qu'on ne m'aime pas. Mais au fond de moi...en réalité j'adore ça.

...

Avec la Chose j'arrive dans la chambre de Xavier pour essayer de trouver quelque chose du côté de la chambre de Rowan.

Moi : ce livre violet et forcément ici. Commence à chercher s'il te plaît.

Il commence à fouiller et moi aussi. J'ouvre le cahier de dessin de Xavier et je commence à le feuilleter jusqu'à que j'arrive sur un dessin de moi. D'accord, je sais pas trop comment je dois réagir...je sors de mes pensées et je pars fouiller sous le lit de Rowan et sous une planche du parquet je trouve un masque.

Moi : intéressant.

Je me relève pour partir mais j'entends quelqu'un toquer à sa porte et je me dépêche de me cacher sous le lit de Xavier. Je l'entends sortir de la salle de bain et il part ouvrir la porte.

Xavier : t'es pas censer venir ici.

? : moi aussi je suis contente de te voir.

Je reconnais la voix de Bianca.

Xavier : t'as échappé au surveillant grâce à tes pouvoirs de sirènes ?

Bianca : non pas avec ça. Ça te tuerait de pas douter de moi pour une fois.

Xavier : tu veux quoi, Bianca ?

Bianca : savoir comment tu vas. Je suis désolée pour Rowan. Je sais que vous étiez proche.

Xavier : depuis quand tu te soucis de Rowan ?

Bianca : c'est toi qui avais peur qu'il s'en prenne à Isobel. C'est pas pour ça que tu la suit partout, comme un petit chien ? Ou peut-être qu'il y a autre chose ?

Il se lève de son lit pour s'approcher de son bureau et il referme son livre de dessin avant de regarder Bianca.

Bianca : non mais franchement qu'est-ce que tu lui trouves ? Tu vas pas me faire croire que tu t'intéresses à une pauvre fille comme elle ?

Xavier : elle au moins elle essaye pas de me manipuler.

Bianca : j'ai fait une seule petite erreur et tu m'en veux encore. Elle, elle te traite comme une merde et t'en redemande.

Xavier : pourquoi tu fais une fixette sur Isobel.

Bianca : parce qu'elle est sa sœur se croient supérieur aux autres. J'ai hâte d'écraser le dortoir Ophélia Hall demain et d'admirer la coloc d'Isobel et de Mercredi s'effondrer sous mes yeux. La finale de cette coupe va être mémorable.

Xavier : je veux pas savoir ce que tu as manigancer.

Bianca : j'ai déjà lancer les hostilités. J'aime gagner moi. Qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ?

Xavier : et tu te demandes pourquoi j'ai rompu.

Bianca : tu l'aimais avant mon instinct de tueuse.

Je la vois lui prendre la main.

Bianca : ça marchait bien quand on était ensemble, Xavier.

Xavier : vraiment ? Ou c'est ce que tu voulais me faire croire ?

Bianca : crois-moi Isobel Addams n'est pas la fille de tes rêves.

Elle est juste jalouse.

...

J'ai réussi à repartir et quand j'arrive dans la chambre je vois Enid effondrer sur son lit et Mercredi qui est désespérer. Quand elle m'entend Enid se retourne vers moi.

Enid : mais où t'était passer ? Je suis en train de faire une crise cardiaque. Yoko est à l'infirmerie.

Moi : pourquoi ?

Enid : accident de pain à l'ail.

Moi : c'est Bianca.

Enid : comment tu le sais ?

Moi : je le sais c'est tout. Écoute, je vais la remplacer

Enid : vraiment ?

Moi : oui, j'ai qu'une envie c'est d'écraser cette conne de Bianca !

Enid et Mercredi me regardent choquer.

Enid : merci Isobel !

Elle voulait me prendre dans ces bras mais je me recule.

Moi : me fait pas regretter.

Enid : bien. Dit-elle en reculant.