06. Kidnapping... Et meurtre

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[ Revenge - XXXTENTACION ]

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Caden

Las Vegas. Réseau des Paolucci. 18 mars. 09:02.

J'ai à peine passé le seuil de la salle que Alan m'engueule pour mon retard. Deux minutes de retard. Je fais abstraction de ses avertissements, et part m'échauffer sur le tapis.

Il a insisté pour que cet entraînement ait lieu, alors que j'avais d'autres choses à faire avant. Comme m'occuper de cette histoire du meurtre de Kingston. J'étais resté sur le cul lorsque Diego me l'a annoncé au téléphone.

D'après mon cousin, il n'y a aucune trace du meurtrier, simplement le corps, étranglé, puis troué de balles, et un bouquet de bleuets, déposé soigneusement sur le corps de la victime. Je ne sais pas qui prend le temps de laisser une marque de son passage après un meurtre, mais cette personne a quelque chose contre Kingston ou contre le réseau.

Car seules les personnes les plus importantes savent que Kingston est notre seul fournisseur de drogues pour nos missions. Et maintenant, nous devons en trouver un nouveau. Donc c'était forcément fait exprès pour nous faire chuter.

Alan me rappelle à l'ordre puisque je suis trop mou à son goût.

C'est pas lui qui doit faire des entraînements intensifs tous les jours.

J'installe le sac de frappe, et pars me bander les mains avant d'enfiler des gants de boxe. J'avais qu'une hâte c'était de frapper dans ce sac pour évacuer toute la colère que j'avais en moi. Ou du moins, en retirer un peu.

Je sais qu'au fond, je ne pourrai jamais arrêter d'être en colère contre tout. Il y aura toujours quelqu'un ou quelque chose pour la faire ressortir.

Je frappe plusieurs fois d'affilée, sous les ordres d'Alan qui me coach comme si j'étais champion de boxe.

Allez, mets plus de force ! Tu as un piètre niveau aujourd'hui, me crache-t-il.

Commence pas à me saouler Alan, je voulais pas de ce foutu entraînement alors estime-toi heureux que je sois là, je rétorque en redonnant un coup plus fort dans le sac.

Retire tes gants, m'ordonne-t-il en reculant.

J'aurais mieux fait de la fermer, encore une fois. J'obéis à ses ordres et me place en position de combat, face à lui. J'allais payer mon répondant visiblement, et pas de la plus tendre des manières.

Place ton corps de profil, là tu parais vulnérable, me lance le vieux en se mettant comme il faut.

Je l'imite et attends qu'il donne le signal. Quand il le fait, je commence à tourner autour de lui, cherchant une faille dans sa posture.

Mais comme à chaque fois, il n'y en avait aucune. Il avait une position parfaite, ne laissant aucune chance à son adversaire de le mettre hors jeu.

Par contre, c'est d'une simplicité pour lui de m'envoyer un coup dans la côte, puis d'enchaîner avec une prise qui me plaque à terre.

Tu as relâché ta défense, tu n'es pas assez stable sur tes jambes, et ton corps entier est d'une fragilité, soupira-t-il en me libérant.

Je reste par terre, évitant de lui montrer que son coup dans ma côte va me valoir un hématome.

Tu n'as aucune faille Alan, comment veux-tu que je tente quoique ce soit sans me faire contrer ? je râle.

My Strange Obsession Where stories live. Discover now