Chapitre 20

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Il me fallut deux jours pour me remettre de ma gueule de bois. C’était la pire chose que j’ai du subir !
Et les regards inquisiteur de ma mère n’aidait pas. Je lui avait fait croire que j’avais une grippe intestinale mais je voyais bien qu’elle ne me croyait pas. Mais je n'allais pas lui dire que je m'étais soûlée dans un bar pour oublier mes problèmes. La connaissant, elle m'aurait directement mis dans un camp de désintoxication où je me serrai retrouvée parmis de gros alcoolos.
Ces derniers temps, je remarquais que Zoey passait énormément de temps chez moi et je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions.
Certes, mon frère et elle vivait le grand amour mais n'oublions pas que Jack restait suspect en contrôle de l’air.
Je n’en avais jusqu'à présent parlé à personne mais son tee shirt plus cramé qu'autre chose me préoccupait énormément.
Après tout, ce pouvait il que Jack est des pouvoirs et que Zoey soit au courant ? Qu’elle l’aide à les métriser ? Mais pourquoi ne l’aurait elle pas amené chez Graziella ?
Les nausées et les maux de tête étant enfin partit, je décidais de rendre une petite visite à la bibliothèque du QG.
Lorsque j’y rentrais, je fus assaillie par une odeur de vieux et de renfermé. Les lampes étaient vieilles et une sur d’eux n’éclairaient plus. Les autres, grésillaient apportant tantôt une luminosité presque parfaite, tantôt la lumière d’un jour de brume. 
Je parcourais les rayons sans trop savoir ce que je cherchais. Une rangée tout au fond attira mon attention.
Elle était intitulée immortels : toutes les informations.
Je pris un livre au hasard et lorsque je l’ouvris, ce fut des écritures en relief qui s'y trouvèrent. Le bouquin fit une mise à jour et des informations datant du matin même se retrouvèrent en première page.
Je tournais un peu et tombais sur un chapitre portant sur les signes répertoriés.
D’après ce qu’il était marqué, le clan ennemi possédait une vingtaine de personne. Il y avait un bélier, trois taureau, un gemaux, trois loup garou, un lion, un vierge, deux balances, un scorpion, deux sagittaire, trois capricorne, un verseau et un poisson. 20 personnes. 20 personnes que nous devrons tuer.
Je fis défiler les pages espérant voir leur nom. Au fond de moi même, une peur restait. Et si mon frère était un de ces immortels ?
Mais jamais il ne s’était montré vraiment cruel ou méchant. Certes, lorsque j’étais petite il coupait les cheveux de mes poupées mais était ce un acte cruel ? Après tout, plein de grands frères avaient fait ça à leur petites soeurs.
Je ne savais plus quoi en penser.
Soudain, une page attira mon attention. J’étais arrivé dans la section image et on voyait deux loup du même genre que celui que j’avais rencontré l’autres jours en train de se grogner dessus, un cadavre d'homme à leur pied. Un troisième loup se trouvait un peu en arrière plan et il observait le corps. Je . Reconnu presque aussitôt comme étant celui qui avait eu l’air de me supplier.
A ma grande surprise, je vis des larmes couler sur son visage de bête. Il pleurait !
Une main était posée sur son épaule sûrement en signe de réconfort mais la personne avait été coupé. On ne voyait donc de lui qu’un avant bras musclé et le bout d’une chaussure.
Une basket usée pour être plus précis, une basket que je ne connaissais que trop bien pour avoir trébucher dedans un milliard de fois. Jack avait la mauvaise manie de laisser traîner ses chaussures un peu partout et ces baskets en faisait partie.
Moi en chuchotant : Oh non ! Ce n’est pas possible !
Ça devait être un mauvais rêve.
Mais en même temps, il y avait combien de chance sur dix pour que ce soit la sienne ?
Ces souliers restaient très basiques et oui, ils étaient usés mais ça ne voulait rien dire. La tâche de boue sur le devant des chaussures, tout le monde pouvait la faire ! Donc non, ce ne pouvait pas être celle de Jack !
Mais il restait tout de même cet avant bras.
Il était de type caucasien, musclé avec de long doigts fin légèrement féminin, des ongles trop long qui avait un grand besoin d’être coupé ainsi que d’être lavé vu la terre qui se détachait de la peau légèrement bronzée du gars.
Mais la encore, ça ne voulait rien dire ! Mon grand frère n’était en rien le seul à posséder ce type de main !
Je fermais le livre en claquant les pages les unes contre les autres et me laissais tomber au sol, la tête entre les genoux, m’obligeant à respirer calmement.
Ce n’était pas possible ! Ce n’était pas possible !
Cette phrase ne cessait de tourner dans mon esprit déjà bien trop tourmenté.
Bon, allez Rosalie ! Me motivais je moi même, bouges toi un peu, sois courageuse, quoi ! Juste une fois dans ta vie !
Bizarrement, ce motiver sois même fonctionna et je me relevais.
Je pris une grande inspiration et retournai à la page de la première image. Il y avait un encadré informatique tout en bas de la feuille que je n’avais pas remarqué plus tôt.
Comme il était écrit en assez petits caractères, j’essayais de l'agrandir comme on agrandit une image sur une tablette.
A la place de mettre l’encadré en plus grand, le livre se mit à parler tout seul.
Le livre d’une voix de robot me faisant sursauter : Image si dessus représentant une dispute entre deux loups garous immortels. Cause de la dispute ; inconnue. Cause de la tristesse du loup garou en arrière plan ; inconnue. Identité des immortels ; inconnue.
Moi en râlant et en parlant à nouveau toute seule : Ouais, et tu sais pas me dire un truc que je ne voix pas sur l'image, imbécile de livre !
Le livre à ma grande surprise : Si mademoiselle souhaite apprendre des informations nouvelles, qu’elle tourne deux pages de l'imbécile de livre.
Mais c’est quoi que ce monde de fout ! Et depuis quand les livres ont ils des oreilles.
Je décidais de tout de même lui obéir et fis défiler deux pages. J’arrivais sur un chapitre portant sur les cancer.
Loup garou, loup garou, loup garou.
Il n'y avait presque que ce mot écrit !
Moi : Et qu’est ce qu’on m'apprend ici ?
Le livre de sa voix robotique : Si mademoiselle la râleuse veut bien regarder en bas de la page.
En plus, il se permettait de m’insulter ! Était il au courant que je pouvais devenir violente et qu’il n'avait aucune chance contre moi ! Crétin de livre !
Je regardais tout de même en bas et ce que je vis me surpris. Je tapais dessus pour que ce stupide livre me le lise.
Le livre : Les loups garou immortels sont des personnes nées sous le signe du cancer qui ont voué leurs pouvoirs au mal, devenant des bêtes mélangeant le physique d’un loup et d’un homme. Horrible mélange très laid.
Moi en croisant les bras sur ma poitrine, exaspérée : J’ai demandé de nouvelles informations que je ne connais pas encore !
Le livre : J’apprendrais à mademoiselle qui est de mauvaise humeur que j’ai été programmé pour tout lire. Je ne peux passer des extraits. Mademoiselle peut donc faire preuve de patience et me laisser continuer.
Ouh qu’est ce qu’il m'énervait !
Moi sèche : Depeche ! J’ai pas tout mon temps.
Le livre : Bien, donc je disais que les loups garou immortels sont très laids. Comme tous les immortels, ils ne ressentent plus les émotions mais il arrive que étant à moitié loup, il ressentent des besoin familiaux. Il est alors possible que les loups deviennent sensibles et alors qu’ils montrent des signes humains. Mais malheureusement pour eux, à moins qu’ils se soient très récemment donner au mal, il est impossible de les rendre à nouveau gentil et ainsi, leur donner une forme humaine.
Moi : Il n'y a aucune exception ?
Le livre : Il n'y en a jusqu'à présent jamais eu. Mais comme dit la grande Graziella, tout peut arriver.
Moi : Et qu'en est il des autres ? Des gemaux par exemple ?
Le livre : Revenez une page en arrière.
Le chapitre précédent traiter justement sur les maîtres de l’air.
D’après ce qu’en disait ce bouquin, personne n’en était revenu gentil.
Le livre : Il est possible que l'information que vous cherchez se trouve dans le dernier chapitre.
Je fis à nouveau défiler les pages et tombais sur un article expliquant que certains immortels voués au mal depuis moins de deux ans pouvaient avoir des réactions fortement humaines et que pouvait même ne pas commettre de meurtre.
Mon coeur se mit à battre plus fort.
Moi me parlant encore toute seule : Ne nous emballons pas. Si ça se trouve, Jack n’est même pas un immortel !
Le livre : Que mademoiselle m'excuse si je lui brise tout ses rêves mais il ne faut pas qu’elle oublie que ce dernier point est assez rare.
Moi en faisant la moue : Merci, mais je n’avais pas besoin d’être au courant de ce petit détail.
Je feuilletais d’autres livres mais aucun ne m’appris de nouvelles choses. Certains remémoraient les batailles passées précisant bien évidement le nombre de morts me glaçant le sang.
Il y en avait eu tellement au fil de ces combats.
On notait le nom et le signe de chaque personne ainsi que le détail de "mort au combat" ou pas.
Un nom attira alors mon attention. C’était lors d’une bataille qui s’était déroulé 63 ans plus tôt.
Plusieurs nom était marqué et parmis l’un d’eux, dans les survivants, il y avait Jacqueline Grand.
Hors, Jacqueline Grand était le nom de jeune fille de ma grand mère !
Un peu en dessous, se trouvait également parmis les survivants le nom de Jasper Brown, mon grand père.
Je n’en revenais pas.
Lorsque plus petite, j’avais demandé à ma grand mère comment elle avait rencontré mon défunt grand père, elle m'avait toujours répondu lors d’un horrible événements. A chaque fois, son ton avait signifié qu’elle ne voulait pas continuer à en parler.
Je n’avais jamais cherché à connaître plus d’informations.
Je comprenais enfin pourquoi elle n'avait jamais voulu en discuter. Le combat devait faire tâche dans ses souvenirs et sûrement que la seule chose qu’elle souhaitait été de l'oublier.
Je rangeais le livre dans son rayon et sortis de la bibliothèque dans un état second.
Dehors, je failli rentrer dans Graziella.
Graziella : Alors Rosalie, tu as eu les informations que tu souhaitais ?
Moi toujours les pensées un peu à part : Euh... hein...? Ah, oui, oui.
Graziella : Et ne t'inquiètes pas pour ton frère, je suis sur que quoi qu’il soit, il restera parmis les bons.
Je relevais la tête vers celle envahi d’une crinière de bronze de Graziella.
Moi interrogative : Comment savez vous pour mon frère ?
Pendant un cours instant, elle paru déstabilisée mais elle se reprit rapidement.
Graziella : Tu m’en as parlé la dernière fois.
Moi : Non, c’est faux.
Graziella insistante : Bien sûr que si. Tu l'as mentionné juste après l'événement du loup.
Moi tandis que mes idées s’éclairaient : C’était vous qui parliez à travers le livre !
Graziella : Mais quelles sottises tu vas me raconter la ?!
Je ris. Je comprenais mieux maintenant. Les livres ne parlaient pas ! C’était logique.
Moi : Vous auriez pu me dire d'aller directement chez vous pour vous posez mes questions. Ça m'aurait évité d’être couverte de poussières et de puer le vieux ! 
Graziella avec un petit sourire moqueur : Je ne comprends pas ce que tu veux dire mais c’est pas grave.
Une cavalcade dans les escaliers qui montait à l'étage où nous nous trouvions attira notre attention.
Seth déboula à peine essoufflé devant nous, les joues rougies par l'effort qu’il avait fourni.
Seth : Graziella ! Je crois que Laurie a été enlevée !

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