CHAPITRE VINGT-QUATRE

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CHAPITRE VINGTQUATRE

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PDV LIVAÏ

Téléphone collé à mon oreille, j'attends que ça décroche. Mais comme depuis que je me suis levé ce matin, ça reste vain et je tombe pour la énième fois sur la messagerie. Ce qui commence sérieusement à me les briser. J'insiste et rappelle. Au bout de quatre sonneries, je perds patience et m'apprête à raccrocher une fois de plus, quand la personne à l'autre bout du fil finit par répondre à mon appel.

— Hazel ? je lance directement.
Nope, désolé. répond une voix masculine.

Mes sourcils se froncent.

— Elias ? lâchais-je d'un ton sceptique.

Qu'est-ce qu'il fout avec son téléphone et pourquoi c'est lui qui décroche ?

C'est moi. affirme l'autre m*rdeux de première, Est-ce que je devrais me sentir honoré que l'incroyable star que tu es se souvienne de mon nom ? fit-il d'un ton moqueur.
— Est-ce que j'devrai te péter la g*eule parce que t'as embrassé ma meuf ou parce que tu réponds à son tel ? je rétorque en feignant la réflexion avec ironie et sarcasme.

Ce c*nnard rit exagérément de l'autre coté du portable et j'ai soudain les poings qui me démangent.

— Où est Hazel ? j'assène froidement.
Juste devant moi et je t'avoue que la vue n'est pas déplaisante. Elle nous achète des popcorns.

P*tain. Ce que j'aurai donné pour qu'il soit juste en face de moi afin que je puisse lui foutre mon poing dans la gu*eule.

— Tu te fous de moi ?
Et toi ? il réplique tout aussi sèchement, Tu t'es foutu d'elle quand tu t'es pavané avec cette blonde ? Parce que pour un mec déjà en couple, je trouve que vous étiez pas mal intime et vachement tactiles. Et je ne dois pas être le seul à le penser si tu veux mon avis.
— J'm'en tape de ton p*tain d'avis et de c'que tu penses. Passe-moi Hazel.
Hum non. J'ai enfin réussi à la faire sourire depuis qu'elle a vu ta c*nnerie. Et elle s'amuse bien trop avec moi pour que je te laisse gâcher sa bonne humeur. T'en as déjà assez fait j'crois.

B*rdel de m*rde. Je hais ce mec.

Je n'ai même pas le temps de répondre que cet idiot a déjà raccroché.

Est-ce que je le déteste ? C'est une évidence.

Est-ce que je lui mettrai bien une raclée monumentale ? Absolument.

Est-ce que j'ai la rage ? Oui.

— Fais ch*ier. je grogne en laissant tomber mon téléphone sur le matelas.

Je me lève péniblement et quitte la pièce pour rejoindre mes amis dans le salon. Ils sont tous les deux au téléphone de leurs côtés. Je me laisse tomber dans le canapé et soupire en attendant qu'ils terminent. Quand c'est le cas, ils me rejoignent et je n'attends pas pour déclarer ;

— Passez-moi vos phone. fis-je avec nonchalance.

Mes collègues s'échangent un rapide regard, mais ne contestent pas en me tendant chacun leur tour leurs portables toujours allumés. Je les attrape en les remerciant d'un simple signe de tête. Alors qu'ils prennent places de part et d'autre de moi, j'appelle celle que je veux joindre en commençant par le téléphone d'Hanji qui se retient de tous commentaires pour le moment. Je colle l'appareil à mon oreille et attends que ça décroche. Espérons que madame a terminé d'acheter ses p*tain de popcorn et a récupéré son téléphone. Au bout de deux sonneries, ça répond.

RÉCONCILIATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCWhere stories live. Discover now