Chap 16 : Le Lac

516 13 0
                                    

La nuit commençait à prendre ses quartiers entre les arbres. Perdu à travers la fenêtres, Elyas n'écouté plus le cours depuis longtemps maintenant. L'avait il seleument écouté ? Ses yeux fatigués par cette lourde journée se laissait berser par la danse des branchages qui se découpaient à travers l'obscurité. L'après midi de cours avait été terriblement longue et Elyas se sentait épuisé. Son cerveau lui semblait lourd dans son crâne.

Il remarqua à peine le monde bouger autour de lui lorsque le cours pris fin. Il ne se fit pas prier pour degerpire de la classe à toute vitesse.

- Wow t'es presser dis moi ! s'exclama Charlie en le rattrapant dans le couloir.

- Oui. Il faut que j'aille...

Son esprit epuisé était sur le point d'être bien trop honnête mais il se stoppa au bon moment, ses joues rougissant.

- Que tu change ta couche c'est ça ?

Elle s'était rapproché de lui pour pouvoir murmurer ces mots. C'est mots qui l'empourprèrent d'autant plus. Elle avait raison. Il s'était résolu à ne pouvoir luter contre ses besoins naturel. Il était trempé depuis quelques heures déjà et la sensation de la couche froide sur sa peau n'avait rien d'agréable. L'urine lui picotait l'intimité et ses fesses le déménagaient.

- Ou... oui, bredouilla-t-il pennaut.

Ils se dirigèrent vers l'infermerie mais alors qu'ils s'apprêtait à quitter le bâtiment, Elays perçut dans son dos une ombre de menace. Un coups d'épaule le bouscula et il manqua de tomber. Un écho de gloussement tapissa l'aire alors qu'une jeune fille se retourner vers lui. Elle avait une carrure imposante et même si elle était bien plus jeune que lui, elle le dépassait en taille. Un sourire sadique était greffé sur ses lèvres.

- Oh pardon, ricanna-t-elle faussement. Mais regardait les filles, le bébé a l'aire pressé ?

Les rires redoublèrent et Aby apparut devant lui. Par réflexe, il recula pour la fuire avant de se faire stopper par un mur.

- Laissez le tranquille, essaya de s'interposer Louise.

Elle voulut rejoindre Elyas mais l'autre fille l'en empêcha par sa carrure.

- Qu'est ce qu'il y a ? Bébé a besoin de changer de coucouche ?

Aby s'était approché de lui pour le plaquer au mur. Elle avait beau être plus petite que lui, il émanait d'elle une aura oppressante.

En approchant son nez encore un peu plus proche, faisant perler un goûte glaciale le long de la colone d'Elyas, elle snifa théâtrallement. Son visage se tordit d'une grimace souriante. Elle se pinça le nez avant d'ajouter.

- Hmmm oui à ce que je sent. Bébé ne sent pas très bon dit donc.

Évidement mort de honte, la main d'Elyas tira sur sa jupe comme pour se cacher dessous et disparaître. Les yeux animés d'une flamme de malice de la jeune fille saisir le mouvement et s'éclairèrent d'une idée diabolique. Ses mains agripèrent la jupe. Elyas résista désespérément pour ne pas qu'elle soit soulever. Il aurait pu jouer de son phisique pour la repoussé mais cette abominable couche entre ses jambes lui donnait la sensation d'être impuissant.

Ils bataillèrent un instant sur le tissu tirant chacun dans leur sens dans un éclat de rire générale. Aby parvenait parfois à remonter la jupe juste assé haut pour fair apparaître le bas du lange jaunit avant qu'Elyas ne le rabaisse dans la pannique et qu'elle ne s'attaque à un autre pan.

Une de ses amie s'apprêtait à la rejoindre pour l'aider dans cette guerre qu'Elyas ne pouvait gagner lorsqu'un cris s'éleva de l'autre côté du couloir.

- Lâchez le !!! s'égosilla mme Garcia.

Elle avait pri une voix maternelle venant du plus profond de son torse. Le genre de voix glaçante à la quelle personne ne peut désobéir.

- Merde...

Aby lâcha Elyas et s'enfuit la queue entre les jambes dans la nuit qui s'étendait au dehors. Ses sbires l'avait suivit et avait tous disparut dans l'obscurité lorsque la prof eut rejoin le jeune homme. Il était totalement tétanisé, ses bras tombant lamentablement sur ses côtes.

- Ça va ? demanda mme Garcia éssouffler.

Elle avait trotiné pour les rejoindres. Elyas resta muet les yeux tombé sur ses chaussures. Louise voulut le consolé mais lorsqu'elle posa sa main sur son bras, il se libéra d'un coup sec. Il s'enfuit en se dirigeant vers la sortit.

- Attend. Qui c'était ? le retint la prof. Je peux t'assurer que je vais leurs faire passer un sale quart d'heure à celle là.

- Personne...

- Mais enfin Elyas ça ne sert à rien de lui cacher !!! s'exclama Charlie qui se tenait derrière mme Garcia. C'était A...

- Non !

Elyas la stoppa en se retournant d'un bond.

- Ça sera encore pire si je vous le dis...

- Bien sûr que non. Je vais leurs faire passer l'envie de recommencer.

- Justement... Rien ne change jamais pour les gars comme moi. Vous allez les punir, elles vont être encore plus énervé, je vais finir par me défendre et c'est moi qui récolterait la merde. Peut importe ce que vous pensez, vous ne pouvez rien faire.

Sans attendre de réponse, Elyas s'enfuit. Dans son dos, il entendit Charlie et Louise essayer de le retenir.
Il se perdit à l'aveuglette dans le dédale de gravier jusqu'à ne plus entendre les voix de ses amies. Il s'arrêta finalement au milieux de nul part, éclairé uniquement par la pale lueur des globes lumineux qui dessinaient le chemin.

Perdu dans le froid, Elyas voulut s'effondrer sous le poids de son cerveau devenu trop lourd. Il se tourna et se retourna, les yeux embrumés à la recherche d'un endroit où il pourrait disparaître. Et son regard tomba dessus. Comme un portail menant au limbe, le lac exhibait ses formes en réfléchissant la lueur fantomatique des globes.

Le chemin sur lequel Elyas était se scindait en deux et l'une des pistes de bulle blanchâtres descendait jusqu'à l'eau comme un chemin tracé par une infinité d'âmes. Il s'y dirigea, étrangement attiré par le glaciale reflet de l'eau. Peut être voulait-il disparaître dans ce monde de l'autre côté ?

Un petit ponton en bois vieillis par l'âge s'étendait sur l'eau au bout du chemin. Le jeune homme ne s'arrêta que lorsque ses orteils pendèrent au dessus du lac. Il ne voyait pas son reflet. Il ne voyait rien. Le froid polair dans l'air avait fait revêtre un épais manteau au ciel dont le noir opaque se dédoublé sous les yeux du jeune homme. Le souffle du vent le faisait tanguer. Ses muscles endoloris par le froid n'était simplement pas capable de lutter pour rester droit. Les limbes semblaient si attirantes.

Lorsqu'une bourrasque un peu plus forte que les autres lui fit manquer de tomber, son corps se tendit par réflexe. Il tomba en arrière sur le ponton, son derrière rembourré amortissant le choque. Un choque glissa le long de sa colonne dans un frisson. Lorsqu'il atteint la base de sa nuque, il se changea en un sanglot. Un sanglot de honte. Un sanglot de douleur. Un sanglot qui secoua jusqu'au plus profond de son âme.

Au PensionnatWhere stories live. Discover now