Chapitre 5 / PETITE SŒUR

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Oui je l'appelle ma petite sœur

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Oui je l'appelle ma petite sœur. En fait, elle n'est que ma nièce.

Rappelez-vous dans le chapitre 4 de mon histoire, ma sœur avait confié, celle qui normalement nous est le plus cher au monde...

Son bébé, sa fille !

A la protection des services sociaux de la petite enfance.

Ils confièrent ce petit être nouveau né, à une dame d'accueil qui exerçait sa profession de nourrice agréée à La Ferté St Aubin, à une trentaine de kilomètres de chez nous.
Ce qui n'empêcha pas mes parents d'aller la voir tous les week-ends.

Elle était gentille et s'occupait très consciencieusement de cette enfant qu'on lui avait confié.
Mais on ne remplace pas la fibre familiale par le simple fait de vous confier à d'autres bras !

Mes parents ne pouvant se résoudre à abandonner leur petite fille, ont très vite entamé toutes les procédures nécessaires pour l'adopter.

Ils voulaient offrir à cette enfant, un foyer où elle pourrait grandir dans l'insouciance et le bonheur.
Du moins c'est ce qu'ils espéraient.

Après la signature d'un acte du juge des enfants, elle fit officiellement partie de notre petite famille.
Ce petit bébé joufflu de 9 mois à la voix perçante et au sourire jovial devint...

Ma petite sœur !

Nos premières années passées ensemble s'écoulèrent paisiblement au sein d'un douillet cocon familial. Nous partagions la même chambre du petit T3 que mes parents louaient dans une résidence à St Jean le Blanc, une charmante commune sur la rive gauche de la Loire.

Les jours passaient paisiblement et déjà elle faisait ses premiers pas. Elle sautillait sur les genoux de mon père. Tiraillait les jupes de ma mère pour lui réclamer encore un gâteau !

C'était une joyeuse petite gourmande. Peut-être un peu trop d'ailleurs car à l'âge de 3 ans elle pesait presque 20 kilos...
Ou la la, il va falloir te mettre au régime ! S'exclama mon père en rigolant.

Cette année là, près du sapin, le père Noël avait déposé pour elle, un joli vélo et pour moi un télescope pour regarder les étoiles, un livre de voyages et un album pour coller les timbres que je récupérais inexorablement sur toutes les enveloppes que je croisais.

Mes parents n'avaient jamais été très riches, mais pour eux Noël était sacré.

Ils préféraient se priver que de devoir renoncer à l'émotion de cette étincelle de bonheur qu'ils voyaient dans les yeux de leurs enfants au matin de ces 25 décembre.

JULIETTE 'S  Where stories live. Discover now