— Bella, viens vite, mais dépêche-toi. s'exclame Olivier dès qu'elle m'aperçoit.
— Mais quel spectacle !
— Ils sont craquants, hein, soupire Kati d'un air rêveur.
— Le blond, là-bas, chuchote Olivier. Enfin, je crois qu'il est blond. Il est coupé si court.
— Moi, j'aime bien celui-là
— On devrait avoir honte, les filles, je vous jure !
—Celui-là, juste ici, celui aux yeux verts.
— J'ai dansé avec lui au bal il est canon mais en plus il est drôle.
— moi aussi. C'est clairement le mec le plus sublime du palais.
— Et toi, Bella ? Lequel tu préfères ? me demande Olivier.
— Je n'en sais rien. Ils sont tous plutôt mignons.
—Plutôt mignons. Je n'ai rien vu de plus appétissant de toute ma vie.
— C'est juste un groupe de mecs.
— profite tant que c'est possible, bientôt c'est moi que tu vas admirer.
— Ça ne me dérange pas. Je peux te dire qu'il sans chemise est canon
— Que... qu'est-ce que tu viens de dire ? s'étrangle Olivier.
— Quand est-ce que vous vous êtes retrouvés tout nus, exactement ?
— Je n'étais pas toute nue !
— Mais lui si ? C'est pour ça que tu as mis cette robe horrible hier ?
— Sale pouffiasse ! me lance Kati.
— Répète un peu pour voir !
—À moins qu'elle nous dise ce qui s'est passé.
— Kati était collée contre lui à moitié nue dans un couloir !
— Et d'où tu sais ça ? me répond-elle, bouche bée.
— Alors je suis la seule qu'il n'a jamais vue ? s'indigne Sabrina.
— On n'était pas nus !
— D'accord, mettons les choses au clair. Qui a fait quoi avec Leo ?
— Moi, je l'ai embrassé. Trois fois, c'est tout.
—C'est mon choix. Il aimerait que je me laisse faire.
— Vraiment ? Pas une seule fois ?
— Pas une seule fois.
—moi je l'ai embrassé des tas de fois.
— C'est moi que Leo
— Elle s'est enlevée ? Toute seule, comme par magie ? ricane Kati.
— Bon, il l'a enlevée.
— Il l'a enlevée ou c'est toi ?
— Un peu les deux, j'avoue.
— D'accord, alors maintenant on a quelques repères.
— Ah oui, tu trouves ? Quels repères ? l'interroge Sabrina.
— Tu sous-entends que nous, non ? aboie Kati.
— Je sais que toi, tu te fiches de lui.
— T'as un sacré culot, toi !
— Et celle-là ? Elle est froide comme un glaçon !
— C'est parce que je suis quelqu'un de réservé. Tu devrais essayer, un jour, lui rétorque Sabrina. Sa pourrait être très drôle.
— C'est plutôt triste comme situation, fait remarquer Olivier.
— Pas du tout. Il existe des choses plus importantes que l'amour.
— Eh bien moi, je l'avoue : j'aime Leo, bredouille Kati. Je l'aime, et je veux devenir sa femme.
— OK, Bella, à ton tour de passer à table, ordonne Kati.
— Leo sait ce que je ressens pour lui, c'est tout ce qui compte.