Chapitre 1

640 30 12
                                    

Je passais ma vie à grogner et pourtant, je connaissais cette sonnerie si stridente, si stressante. Jamais je ne pourrais m'habituer à cette alarme de malheur qu'importe quelle musique, j'y mettais. C'était rien à y comprendre et en même temps, j'étais incapable de me réveiller sans lui. Quel con je faisais des fois. Être dépendant d'un si petit truc comme mode de réveil. Mes yeux avaient du mal à s'ouvrir dans la pénombre de la chambre. Je voulais vraiment arrêter la sonnerie et me rendormir encore un peu, mais je ne le faisais pas parce qu'à chaque fois, je manquais une heure de cours voir deux quand mes parents travaillaient tôt. Mon corps ne me répondait pas, la chaleur était agréable sous cette grosse couverture. C'était encore l'hiver, mais bientôt le printemps pointerait le bout de son nez. J'ai tapoté la table de chevet à la recherche de mon maudit portable qui continuait à sonner. C'était toujours au même endroit, mais comme je n'avais pas le courage de lever un peu la tête pour le prendre, j'y passais mon temps. J'étais un adolescent irrécupérable qui faisait le même schéma chaque jour quand je devais aller à l'école.

La lumière m'aveugla fermant rapidement les yeux en grognant pour la forme. C'était six heures et demie passées. J'ai jeté mon téléphone sur le lit me mettant sur le dos regardant le plafond. En soupirant, me donnant du courage pour me lever pour je ne sais combien de fois dans ma vie et j'y continuerais forcément. En sortant de ma grosse couverture, un courant d'air me fit frissonner même si j'avais le chauffage. Cela ne servait à rien parfois. En bâillant de complaisance, j'avais la tête vide. J'entendais du bruit sûrement mes parents en train de préparer le petit-déjeuner. Ils sortaient toujours avant moi parce que ça sera un comble si je devais sortir avant eux quand même. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité. J'aurais l'impression d'aller au travail. J'entendis ma mère rigolait. Dans ma tête, je me disais juste courage pour affronter la journée qui allait suivre. Pourquoi je me réveillais à cette heure-ci alors que je commençais qu'à neuf heures aujourd'hui parce que j'ai un petit frère de son joli nom Ethan qui adorait se prélassait dans son lit et pour le faire bouger, il fallait y aller.

C'était moi qui l'accompagnais à l'école élémentaire avant de prendre la direction du collège. Je devais me préparer d'abord avant de le réveiller. C'était un rituel que j'avais pris depuis quatre ans maintenant, car mes parents ne pouvaient pas. Et comme le garçon organiser que je suis, j'avais déjà préparé mes habits la veille surtout pour des cas d'urgences quand je me réveillais en retard et que je devais déposer l'autre marmotte qui me servait de petit frère. J'ai chaussé mes pantoufles et endossé ma robe de chambre pour aller dans la salle de bain. J'ai ouvert la porte de ma chambre entendant mes parents parlaient dans la cuisine. Un pas de plus, mon père me dit bonjour, j'ai hoché la tête. J'étais pas du matin rarement un bonjour passait ma bouche surtout quand la fatigue s'y mettait. Je me suis engouffré dans la salle de bain en bâillant de nouveau, frottant mon visage pour mieux me réveiller. J'avais une de ces têtes, des cernes énormes, mes yeux un peu rouges, mes lèvres sèches. Je n'avais pas une bonne mine alors que j'ouvrais le robinet pour laver mon visage avant de laver les dents d'habitude, c'était le contraire, mais ma peau demandait de l'eau fraîche. Mon haleine était horrible, des larmes aux yeux en bâillant de nouveau.

Je me suis déshabillé pour aller prendre une douche pour réveiller mon corps endormi. C'était mon petit rituel du matin surtout quand il y avait mon gel douche préféré senteur à la noix de coco. Si je pouvais, je passerais ma vie à manger du coco du matin au soir mais comme c'était impossible, j'essayais de trouver toutes ces odeurs de ce fruit. L'eau coula sur mon corps, j'ai soupiré de bonheur en fermant les yeux sentant juste l'eau coulait sur ma peau. Un sourire aux lèvres fermant l'eau pour mettre le gel de douche. À chaque fois, j'avais envie de manger ce gel cela n'y manquait jamais. Frottant mes bras, mon torse, mon ventre, mon intimité, mes cuisses, mes fesses. Tout y passait avant de sortir en prenant une serviette pour m'essuyer. J'étais un peu plus en forme qu'auparavant. Mon ventre grogna pour la dixième fois en ouvrant la porte de la salle de bain. Je voyais ma mère ouvrir la porte de l'entrée.

Quand Kylian rencontre NeymarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant