Chapitre 17 : Fatuis

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-Ils nous ont poursuivis ! criais-je, terrifiée

Diluc serra le poing. Il savait pertinemment qu'il ne gagnerait pas le combat. On devait trouver un moyen de s'enfuir. Je recula d'un pas, avant de me faire prendre par deux paire de bras musclé. Je criais en me débâtant. Diluc se tourna vers moi et se fit plaquer au sol 

-(T/P) ! cria-t-il

-Diluc !

Les Fatuis me placèrent dans un baril et me jetèrent dans une charrette, de ce que je pouvais voir à travers une fente. J'entendais Diluc crier de le lâcher, avant de ne plus rien entendre. J'essayais de bouger, inquiète, mais la charrette commença a bouger : ils partaient, certainement. Un Fatuis s'assis sur mon baril, pour que je n'essaie pas de m'enfuir. Je resta alors recroquevillée sur moi même, en devant me laisser conduire certainement dans une autre base des Fatuis. Quelle poisse, mes parents avaient tous prévus...J'écoutais les Fatuis discuter tranquillement. Ils discutaient comme des gens normaux. Je soupira. Si j'avais été plus forte, Diluc n'aurait pas eu besoin de venir me sauver, et j'aurais pu me battre contre les Fatuis...Il fait vraiment que je me fasse forger une arme...M'enfin, c'est un peu trop tard pour penser à tout ça maintenant que le mal est fait. J'espère juste que Diluc va bien...



La charrette s'arrêta tranquillement, et le Fatuis qui s'était assis sur mon baril se leva. Il porta mon baril, ce qui me fit bouger contre les parois. Soudain, il me posa au sol et retira le couvercle

-Allez lève toi. dit-il sans aucune douceur.

Je me redressa tant bien que mal, et il m'aida a sortir du baril. Les Fatuis m'encerclèrent et entrèrent dans une grotte. Je n'essayais même pas de trouver une faille, car je ne savais pas où j'étais, et je savais qu'ils allaient me rattraper, même si je courrais de toutes mes forces. La grotte déboucha sur un espace immense, où trainaient caisse, tables et Fatuis. Au fond, je reconnus mes parents. Ils n'avaient pas changés. Ma mère avec ses cheveux (c/c) attachés en chignons et mon père, les bras toujours croisés dans le dos. Ils se tournèrent vers nous, et marchèrent tranquillement dans notre direction. Les Fatuis s'écartèrent

-Ma (T/P)...dit ma mère en essayant de me prendre dans ses bras.

Je l'esquiva, en essayant de prendre mon air le plus mauvais possible

-Ne fais pas cette tête là. dit mon père. Tu ne sais pas à quel point nous sommes heureux de te voir !

-Oh, je m'en doute bien, crois moi...

-Je suis peiné que ce soit notre escorte particulière qui ai du venir te chercher...Ajax est décidément un incompétent.

-Un ami est simplement venu me sauver. Mais il a du abandonner son épée, donc je n'ai pas pu m'échapper.

-Tu as un ami ? s'étonna ma mère

-Ne fais pas semblant, Childe t'a raconté pleins de choses croustillantes sur ma vie.

-C'est vrai...Mais comprend nous, nous étions inquiets pour toi...

-Bah tiens...inquiets au point d'utiliser mon ami pour me kidnapper, et utiliser votre garde personnelle pour m'intercepter...C'est sur que c'est extrême comme inquiétude

-Mais tu ne sais pas te battre. dit mon père. Tu aurais pu tomber sur...

-Sur qui ? Des Fatuis ? dis-je d'un ton ironique. Qui avaient l'ordre de m'emmener si ils me voyaient ?

-Je parlais des gardiens des ruines, ou d'autres monstres de ce genre

-Je ne suis pas débile au point d'aller foncer vers ce genre de monstre.

Un Fatui s'approcha de mes parents et leur chuchota quelque chose. Ma mère souri et me regarda

-La Tsarine a accepté que tu rejoignes les Fatuis ! Tu es automatiquement nommée Capitaine (T/P) !

-Incroyable. dis-je sans la moindre joie

-Nous allons t'emmener dans la pièce que l'on a préparé spécialement pour toi, suis nous.

Je les suivis en cherchant une faille possible. Ma mère s'arrêta devant un rideau de lianes, qu'elle écarta doucement, laissant voir une sorte de pièce contenant un lit, un bureau et une armoire.

-Tiens, voici ta chambre. On ne voit rien à travers le rideau de lianes, ne t'en fais pas. Nous allons te laisser un peu, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas !

-Mmh mmh.

J'entra dans la pièce qui me servait de chambre, et laissa mes parents partir. Maintenant, il fallait que je trouve un moyen de m'échapper.



Pendant la semaine qui suivait, je notais les patrouilles, les heures où il y avait le plus de monde, et les périodes où il n'y avait personne. Mes observations me donnèrent alors la période durant laquelle je pouvait m'échapper : pendant la nuit, entre deux patrouilles. Sans que je sache pourquoi, entre ces deux patrouilles, il y avait cinq minutes ou la base n'était pas du tout surveillée. Je m'étais donc préparée pour quitter le repaire cette nuit. Mes parents ne m'avaient pas adressé la parole pendant la semaine, trop occupés à préparer le changement de base. Apparemment, ils avaient prévus de bientôt rentrer a Snezhnaya. C'était le moment ou jamais pour partir. J'attendis alors avec impatience la nuit qui venait. Etrangement, je me rendis compte que je pensais assez facilement à Diluc, quand je n'avais rien à faire. J'étais inquiète pour lui. J'espère qu'il ne s'inquiète pas trop, et qu'il ne s'est pas lancé à ma poursuite. J'espère également qu'il n'est pas mort, car je ne l'avais soudainement plus entendu. Je m'en voudrais à mort s'il s'était fait tué par ma faute. Mais je ne pensais pas mes parents assez fous pour donner l'ordre de tuer. 

J'entendis soudain des Fatuis discuter : la patrouille que j'attendais. Je me leva de mon bureau et écarta un peu le rideau de liane qui cachait ma chambre. Une fois les Fatuis partis, je surveillais que personne ne venait. Une fois assurée qu'il n'y avait aucun danger, je sortis discrètement, scrutant la moindre ombre que montreraient les bougies, mais je fus soulagée quand je vis qu'il n'y avait personne à l'entrée. Je resta vigilante jusqu'à la sortie, et me mit à courir loin de cette cachette. Maintenant, il fallait que je trouve le chemin pour retourner à Monstadt !

𝘿𝙚 𝙡'𝙖𝙢𝙤𝙪𝙧 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙡𝙖𝙘𝙚𝙨  {𝘿𝙞𝙡𝙪𝙘 𝙭 𝙍𝙚𝙖𝙙𝙚𝙧}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant