Chapitre 6

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« Jeon, bon sang, qu'est-ce que tu fiches encore là ? » Mon manager s'exclama alors que je réarrangeais la vitrine des sacs à main près de l'entrée. « Tu devrais déjà être parti. »

Depuis qu'il avait appris la nouvelle, Namjoon avait presque exigé que je quitte le travail plus tôt afin de me préparer au mieux au gala. Et croyez-le ou non, il avait l'air plus excité que moi au sujet de cet événement.

Je me retournai vers lui, un sourire en coin. « J'aurai largement le temps de me préparer. J'aime pas l'idée de partir avant la fin de mon service. »

Mon manager souffla et s'avança dans ma direction, posant sa main sur mon épaule avec un regard sérieux et bienveillant. « Jeon, c'est l'occasion de ta vie, » dit-il. « Je veux que tu brilles et que tu représentes notre boutique comme il se doit. Je compte sur toi. »

J'acquiesçai, touché par ses mots. « Compte sur moi Namjoon. Mais vous ne vous débarrasserez pas de moi aussi facilement. » Je ricanai pour détendre l'atmosphère.

« Zut, » ricana-t-il à son tour, « au moins j'aurai tenté. »

Je levai les yeux au ciel alors qu'il pouffait de rire face à ma réaction.

« Bon, » il m'administra une tape sur le dos, « file avant que je ne décide de te sortir d'ici par la peau des fesses. »

Je lui adressai un dernier sourire taquin. « C'est quelque chose qui ne me dérangerait pas, » lui dis-je en récupérant ma tablette sur le comptoir près de la vitrine.

Mon manager leva les yeux au ciel. « Merci mais non merci, je ne suis pas de ce bord-là, » répondit-il alors que son téléphone se mit soudain à sonner. « On se voit lundi, » ajouta-t-il avant de s'emparer de son téléphone, « et n'oublie pas de m'envoyer un petit message. »

« Oui chef, » m'exclamai-je. « Bon week-end. »

Namjoon me fit un signe de la main avant de décrocher son téléphone et de s'éloigner en direction des ascenseurs.

Je soufflai et pris à mon tour la direction des vestiaires. En chemin, je croisai plusieurs collègues qui me souhaitèrent bonne chance pour le gala. Leur soutien me réchauffait le cœur et, malgré le stress qui montait, je me sentais prêt à relever ce défi.

Une fois arrivé aux vestiaires, j'envoyai rapidement un message à ma collègue via l'intranet de la boutique : « Vestiaires. »

La porte des vestiaires s'ouvrit à la volée quelques minutes plus tard, me faisant sursauter.

« Putain de merde, Kook ! » s'exclama Lisa, ses talons claquant contre le marbre décoré de la pièce. « J'arrive pas à croire que tu sois le cavalier de monsieur Kim pour l'événement le plus chic de la saison. »

« Merci de m'ajouter du stress, c'est vrai que j'en manquais, » fis-je remarquer sarcastiquement en retirant ma veste et ma chemise.

Lisa fronça les sourcils et prit place sur le banc près de moi, ses yeux pétillants de curiosité. « De quel stress tu parles ? On sait tous que tu vas gérer, Kook. T'es le meilleur, » dit-elle en s'emparant de ma veste et de ma chemise que je venais de retirer pour les disposer sur un cintre.

Je soupirai en souriant. « Il m'a demandé de le rejoindre chez lui pour l'aider à choisir sa tenue, » ajoutai-je alors que ma collègue me tendait mon pantalon.

« Quoi ?! » s'exclama-t-elle, surexcitée. « Genre vous deux tout seuls chez lui ? »

Je haussai les épaules, feignant l'indifférence. « À des fins purement professionnelles, » ajoutai-je face à son regard malicieux.

CHARISMATICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant