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Airelle

- Je. . . ne sais pas par où commencer..

- Par le début ! lui répondis-je.

Ses mains passent dans ses cheveux bruns, signe qu'il est nerveux.

- Si tu ne veux pas me le dire maintenant, je peux attendre, tu sais ?

J'ai appris ces derniers jours qu'il ne fallait pas que je m'énerve pour un rien.

- Non, je dois le faire maintenant !

Ses yeux deviennent un instant inquiets, mais il le cache vite.

Mais à quoi joue le temps ? J'ai l'impression que les secondes qui passent avant qu'il décide d'ouvrir sa bouche sont des décennies.

- Le jour où on s'est vus pour la première fois à la bibliothèque, je devais acheter des livres pour finir d'élaborer notre plan, mais après que tu m'as bousculé ce jour-là, je suis parti sans mes livres. Quand je suis rentré chez moi, les gars m'ont demandé ce qu'il s'était passé, mais la seule chose que j'ai pu articuler est : une fille. Les gars se sont foutus de ma gueule et plus les semaines ont passé, plus j'étais dans les nuages. La deuxième fois qu'on s'est vus, c'était à ta fac et tu m'as tellement impressionné que je n'ai pas arrêté de parler de toi jusqu'à ce que je te revois en boîte, c'est là que j'ai compris que j'aurais dû rester avec toi à l'hôpital. Le lendemain, je suis donc revenu pour te déposer toi et ta sœur et c'est là que j'ai découvert que tes parents étaient de la justice donc je me suis dit que j'ai merdé.

Le gars s'arrête quelques instants, mais il reprend aussitôt.

- Le coup au gala était prévu depuis des mois, mais je n'avais pas prévu que tu y serais. Quand je suis sorti et que je t'ai vue avec une arme braquée sur toi par un de mes hommes, dans ma tête c'était la guerre contre moi-même pour ne pas exploser. J'ai lancé un rapide coup d'œil à Gabriel et il a compris ce que je voulais faire. Et depuis tu es avec nous. Jusqu'à ce que je parte et que je manque de mourir, je ne voulais pas t'avouer ce que je ressentais pour toi.. Quand je suis parti, je ne pensais qu'à toi, si tu savais à quel point tu m'as manqué cette semaine.. Je me suis rendu compte au fil du temps que tu étais différente des autres et ce n'était pas prévu que je t'aime autant..

Quoi ? Il m'aime ? Mais je suis en train de rêver ? Je vais bientôt me réveiller ?

Je me pince l'avant-bras mais je ne me réveille pas.

Son visage est terrorisé, il commence à se retourner pour entrer dans la maison, mais je le retiens par le bras, je le retourne vers moi et je l'embrasse sur ses lèvres que je veux embrasser depuis tellement longtemps. Ma bouche rencontre enfin ses douces lèvres pulpeuses, il demande l'accès à ma bouche avec sa langue et j'accepte. Langue contre langue, mes jambes perdent leur équilibre face à la tension de notre baiser, et c'est à contrecœur que je décolle mes lèvres des siennes et que je commence à me diriger vers la porte.

- On rentre ?

Il hoche la tête avec un grand sourire avant de me passer devant et d'entrer dans la maison.

***

Je n'arrive pas à dormir, je veux le toucher, sentir ses lèvres sur les miennes et pouvoir sentir son parfum aussi près de moi.

Je me lève d'un pas décidé et ouvre ma porte de chambre. Je me dirige vers sa chambre et l'ouvre sans toquer. Il est debout tourné vers la porte et il lit dans mes yeux mes envies.

Il me rejoint au milieu de sa chambre et m'entraine dans un baiser agressif. Nos langues dansent ensemble et il quitte déjà mes lèvres pour déposer les siennes dans mon cou. C'est trop pour moi, je gémis. On bascule sur son lit, je sens son souffle haletant dans mon cou ce qui me procure des frissons, j'essaye de retirer son t-shirt et il se sépare de moi un instant pour le balancer à terre dans la pièce. Il retire mon haut sans difficultés et je me retrouve très vite en soutien-gorge. Il dégrafe mon soutien-gorge et il prend un de mes seins dans ses mains avides puis le second, mes mamelons durcissent par le plaisir de ses caresses, je gémis de plus belle quand il resserre ses mains sur mes seins. Il retire mon bas en même temps que ma culotte et je me retrouve complètement nue devant lui alors qu'il ne porte qu'un boxer. Il effleure mes lèvres puis il embrasse chaque partie de mon corps, je frémis devant la sensation que me procurent ses lèvres sur mon corps nu.

- Tu es mouillée, rien que pour moi ?

J'essaye d'articuler quelques mots pendant que ses lèvres se posent sur mon intimité.

- Tu es aussi dur, rien que pour moi ?

Il rapproche son membre contre ma cuisse, me montrant que j'avais raison, il est tout dur et je déglutis.

- Je suis toujours dur quand je te vois !

Je gémis de plus belle quand il pénètre mon vagin avec son doigt, il fait des va-et-vient brusques en moi avant de rajouter un second doigt à l'intérieur de moi, je vais atteindre l'orgasme s'il continue comme ça.

- Clayton !

Il relève la tête vers moi alors qu'il continue ses va-et-vient.

- Quoi ? Tu veux que j'arrête ?

Je croise son regard remplit de désirs puis ouvre ma bouche.

- Je veux que tu me baises tout de suite !

Son regard surpris par mes mots, il retire ses doigts qui étaient en moi, ouvre le tiroir de sa table de chevet, il en sort un préservatif, il arrache l'ouverture et balance son boxer à travers la chambre.  Ce n'est pas la première fois que je vois un engin masculin, mais contrairement à ceux que j'ai déjà pu voir, celui-ci est immense... Il enfile le préservatif avant de déposer un baiser sur mon front puis sur mes lèvres.

- Tu veux vraiment le faire maintenant ?

- Pourquoi, tu ne veux plus de moi maintenant ?

- Je voudrais toujours de toi...

Son engin à l'entrée de mon vagin, il m'embrasse le front une dernière fois avant de me pénétrer. Je gémis, j'agrippe ses cheveux lorsqu'il donne des coups de rein rapides. Il hurle mon prénom tandis que j'hurle le sien,  je le sens durcir à l'intérieur de moi et nous jouissons en même temps. Il se retire de moi et me serre dans ses bras musclés, dans lesquels je m'endors assez vite.

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