Attention, histoire triste qui aborde des sujets tels que la mort ou le deuil.
Son nom de famille = s/n
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Aujourd'hui, c'est le grand jour !
Today is the day !!
Je vais enfin me déclarer à s/p ! C'est décidé, je lui dis TOUT ! Et je ne me dégonflerais PAS !
Comment je vais faire ?
Ah, je sais ! Je vais lui dire de me retrouver aux casiers à la fin des cours !
Je lui demanderai à la récré de l'aprem !
Je suis ultra motivée !!
Je retrouve t/a dans le bus.
T/a : "Alors, tu as fait quoi de beau hier, ma (ton surnom) ?".
Toi : "Mes devoirs, lire et puis me coucher, la routine quoi.".
T/a : "Et pour... enfin, tu sais qui... tu as décidé quoi ?".
Toi : "Je lui dis tout !".
T/a : "Quoi !?".
Toi : "Oui, j'en ai marre de cacher mes sentiments envers lui !".
T/a : "Tu es sûre ? Toi qui hésitais encore hier...".
Toi : "Je n'ai jamais été aussi sûre à propos de quelque-chose de toute ma vie !".
T/a : "Si c'est ton choix... J'espère que tu auras ta belle histoire d'amour dont tu rêves tant.".
Toi : "Rohhh, merci ma (son surnom) !".
Nous arrivons au collège/lycée et nous nous dirigeons vers la cour.
Je vois s/p du coin de l'oeil, il est en train de ranger sa moto.
Soudain, je suis envahie de doutes.
*Et s'il ne m'aimait pas en retour ? Et si je me tapais la honte devant ses amis ? Je serais effondrée si mon amour n'est pas réciproque.*
*Non, t/p, ressaisis toi ! Tu as décidé de ne plus te voiler la face et d'agir, donc c'est ce que tu feras, point !*
~claque imaginaire~
Je vais en cours avec t/a, heureusement aujourd'hui, je n'ai pas de cours où je suis assise à côté de LUI, sinon je serais incapable de me concentrer et d'avoir l'air naturel.
La matinée se passe merveilleusement bien, je suis impatiente à l'idée de me déclarer.
Je ne pense qu'à ça pendant tout le repas.
Je sors dans la cour avec t/a et le cherche du regard.
*Mais il est où ? Ah oui, c'est vrai, il mange chez lui aujourd'hui. Il va sûrement bientôt arriver ! Je le verrais en cours de toute façon.*
La récré passe, et je ne le vois toujours pas arriver.
Nous nous dirigeons vers la salle et nous nous installons.
Le cours débute mais il manque à l'appel.
Je commence à m'inquiéter.
*Respire, il est peut-être un peu en retard. C'est bizarre quand même, lui qui est toujours à l'heure...*
La journée se termine, et toujours aucun signe de lui.
Même ses potes sont anxieux.
J'ai entendu dire que s/a lui avait envoyé un message mais il n'a pas répondu.
Je rentre chez moi, fais mes devoirs et je me douche. Je mange et je vais me coucher. Malheureusement, je n'arrive pas à m'endormir, je suis trop stressée à cause de cette histoire. C'est vraiment ultra bizarre qu'il ne soit pas revenu.
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Je me réveille après une nuit très compliquée, durant laquelle j'ai dormi très peu. Je me prépare et déjeune, puis je prends le bus.
J'arrive, je retrouve t/a et on va en cours.
Je ne vois toujours pas s/p dans le rang de la classe.
L'appel terminé, il est toujours absent.
Ça m'inquiète de plus en plus.
*Et s'il lui était arrivé quelque chose !?*
Soudain, quelqu'un toque à la porte.
~toc, toc, toc~ [qui est là ? Non pas dans un contexte tendu comme celui-ci, bon reprenons].
Prof : "Entrez !".
La personne entre, c'est le directeur ! Accompagné de la mère de s/p !!
Nous nous levons tous. Je remarque que la mère de s/p a le visage extrêmement fermé et sombre, elle qui est d'habitude si souriante. Elle a les yeux gonflés et très rouges.
Directeur : "Asseyez-vous, asseyez-vous !".
"La plupart d'entre vous auront remarqué que madame s/n est avec nous aujourd'hui... Je vais lui laisser la parole.".
Mère de s/p : "Euh... Si je suis là aujourd'hui... ce n'est pas pour une bonne raison... en fait, c'est même pour vous apporter une nouvelle très triste...".
Elle commence à pleurer énormément.
"HiEr... Il y a Eu un ACCident... Mon... petit... S/p... Il s'est fait ReNvErsÉ par une VOi- une VOiture.... Il... N'a... Pas... SuRvÉcU... Au Choc. Excusez-moi, je ne peux pas rester plus longtemps avec vous, il faut que je sorte...".
Elle sort en courant.
Le directeur la suit et on l'entend appeler un surveillant pour rester avec elle.
Il revient.
Pendant ce temps, je ne bouge plus, je sens les larmes arriver et passer légèrement la barrière de mes yeux. Je regarde autour de moi. Les autres sont dans le même état.
Je croise le regard de s/a et là, nous fondons en larmes tous les deux.
Nous savons tous les deux ce que l'autre a perdu. Il est la seule autre personne hormis t/a à savoir que je l'aimait. Il a perdu son meilleur ami et j'ai perdu quelqu'un que j'aimais plus que tout au monde.
Nous nous levons tous les deux et nous nous enlaçons au milieu de la classe.
Le directeur revient.
Directeur : "Madame s/n ne se sent pas très bien donc je vous informe à sa place que l'enterrement de votre camarade se déroulera dans une semaine, le 21 février. La cérémonie aura lieu au cimetière de ...........".
J'ai arrêté d'écouter au mot cimetière, c'est comme si je réalisais qu'il n'est plus en vie une seconde fois.
Directeur : "Je vous donne l'horaire, il faut être à 11h au cimetière.".
Il sort.
Prof : "Dans ces conditions, le directeur m'a demandé de vous informer que les cours sont terminés pour aujourd'hui.".
Je sors avec s/a, je sens que cette perte nous a rapprochés (non pas dans ce sens là).
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Quand je rentre à la maison, je cours jusqu'à mon lit pour ne plus en sortir de toute la journée.
Ta mère : "Ma puce.... qu'est-ce qui ne va pas ?".
Toi : "Un garçon de ma classe est mort hier.".
Ta mère : "Oh, non. Je comprends ce que tu ressens, moi aussi quelqu'un de ma classe est décédé, c'était quand j'étais en 3eme.".
"Je peux savoir qui est ce regretté garçon ?".
Toi : "C'est... c'est... c'est s/p !".
Tu te mets à pleurer énormément.
Ta mère : "Oh non, ce n'est pas vrai ! Le jeune homme adorable que j'ai croisé l'autre jour ?".
Toi : "Si, c'est lui...".
"Dis, maman, je pourrais aller à son enterrement ? Je t'en supplie, c'est très important pour moi !".
Ta mère : "Mais ma chérie, bien sûr que tu peux y aller. C'est normal, après tout. De mon côté, je vais écrire un message à ses parents, j'ai le numéro de sa mère.".
Toi : "Merci, tu ne peux pas savoir combien ça compte pour moi !".
Ta mère : "Maintenant, tu veux venir manger quelque chose ? Je suis sûre que tu n'as rien avaler depuis que tu as appris la nouvelle.".
Toi : "Oui, je veux bien.".
Nous descendons toutes les deux à la cuisine.
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Voilà, cette histoire sera en deux parties.
Bisous, bisous
