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Salam mes hbibah

Je me lève très tôt le matin pour un peu ranger la maison même si tantie Aïcha me l'avait interdit.

Je suis habituée à toujours travailler, donc je ne peux pas rester sans rien faire.

Je pars en cuisine et regarde les ingrédients.
Je peux alors faire du couscous.
Je commence ma préparation quand je vois une personne se tenir debout à l'entrée de la cuisine.

Tantie Aïcha : je sais pas ce que je vais faire de toi.

Moi: mais tu m'aimes comme ça (rire)

Elle:(rire) bon je crois qu' aujourd'hui je n'ai rien à faire, tu as déjà tout fait.

Moi: oui il reste juste le repas mais je m'en occupe.

Elle: attends je vais t'aider.

Moi: nonnn nonn aujourd'hui c'est votre jour de repos.

Elle: bon je vais aller me préparer pour sortir puisque ton mari m'a dit que l'autre elle sera là, du coup je vais vous laisser.

Moi: mais non, reste.

Elle: je vais partir voir mes petits enfants mais je reviendrai.

Moi: d'accord.

Elle part et moi je continue mon travail. Elle ressort quelques minutes après toute Macha Allah...

J'étais en pleine préparation quand on frappe à la porte.
Je cours pour ouvrir avant que la personne ne dérange Rachid qui dort toujours.

J'ouvre la porte et vois une Aïda très belle se tenir devant moi.

Moi: salam

Elle: tchip laisse-moi passer.

Ok déjà elle ne m'aime pas.

Moi: tu pourrais au moins répondre à mon salam. 

Elle me regarde du bas jusqu'en haut et part dans la chambre, sûrement pour rejoindre son mari 💁🏾‍♀️

Je ne dis rien et repart en cuisine terminer ma nourriture.

***

Voilà tout était prêt, du coup je pars dans notre chambre prendre un pagne et un tee-shirt. Au passage il y avait Aïda et son mari sur notre lit.
Je ne calcule pas et me dirige dans la chambre à tantie Aïcha pour me laver.

***

Après qu'ils aient décidé de descendre, ils partent directement dans la cuisine.

Rachid : SIBGA VIENS À LA CUISINE.

Je me dirige alors vers lui et les vois assis autour de la table.

Moi: tu m'as appelée ?

Lui: viens on mange.

Je sers d'abord puis je m'assois sur une chaise et nous commençons à manger.

C'est pas un moment Aïda elle fait une sorte de grimace.

Rachid : tu as quoi?

Elle: c'est ta maîtresse depuis tout à l'heure elle me frappe les pieds en bas.

Lui : Sibga t'as fait ça ?

Elle: donc tu ne me crois pas c'est ça ??

Lui: mais nonn c'est juste pour...

Elle: DONC TU PENSES QUE JE VAIS TE MENTIR . TOUT À L'HEURE DANS LA CHAMBRE JE T'AI DIT QUE QUAND J'ÉTAIS VENUE ELLE M'A GIFLÉE TU NE LUI A RIEN DIT.

Moi: attends , quand t'es venu je t'ai accueillie avec un salam déjà pas avec une gifle.

Elle: RACHID TU VOIS COMMENT ELLE ME PARLE ? TA MAÎTRESSE, CETTE PUTE.

Moi: pardon ?? MOI TU NE ME TRAITES PAS DE PUTE !

Elle: JE TE DIS QUE T'ES UNE PUTE, UNE FILLE DE PUTE MÊME SI ÇA ME CHANTE.

Je n'ai pas réfléchi quand je lui ai direct envoyé une gifle.
Qu'elle m'insulte je dis rien, mais insulter ma mère ?? même si elle ne m'aime pas c'est quand même ma mère et on lui doit respect devant moi.

J'étais dans mes réflexions quand je sens ma joue chauffer.

C'était Rachid qui venait de me gifler.

Lui: MOI DEVANT MOI TU GIFLES MA FEMME ? QUI TE DONNE L'AUTORISATION ?

Moi: je suis désolée mais elle a insulté ma mère et je ne pouvais pas le supporter.

Lui: MAIS MOI JE M'EN FOU, demande-lui pardon.

Moi: désolée mais je ne le ferai pas.

Lui: pardon?

Moi : je ne vais pas lui demander pardon.

Lui: alors là t'es devenue une vraie impolie jusqu'à me manquer de respect mais aussi à ma femme...attends-moi je vais te redresser.

J'avais à peine réagi qu'il ma donné une autre gifle, une troisième et ainsi de suite jusqu'à me donner des coups dans mon ventre, mon dos et tout.

Je voyais du sang sur ses mains et de là j'ai commencé à flipper... c'était mon sang.

Je voyais un peu l'autre derrière entrain de sourire...pff déjà je suis habituée.

Après quelques minutes à se défouler sur moi, il me lâche, prend sa femme et se dirige vers la chambre.

J'avais super mal puisqu'il ne m'a vraiment pas râtée.

Moi qui pensais qu'en étant ici je vais m'éloigner des coups, c'est même ici que ça fait plus mal ...

J'étais entrain de me tordre de douleur quand je vois la porte s'ouvrir.

...: MAIS QU'EST-CE QUI T'ES ARRIVÉ SIBGA , NON CE N'EST PAS VRAI (en courant vers moi)

MON MARIAGE AVEC LUIWhere stories live. Discover now