(🤍🖤) : Monstre

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Ceci est un Os FukuMori ! Première partie triste et la suite cuty 🥰.
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Fukuzawa : Tu l'as vraiment fais ?

Mori : Bien sûr.

Deux hommes se faisaient face devant une grande bâtisse calcinée.

Fukuzawa : Pourquoi ? Non je ne devrais même pas poser cette question.

Mori : Ils étaient en travers de mon chemin.

Le brun passa à côté de son interlocuteur calmement.

Fukuzawa : Tu es un monstre...

L'autre s'arrêta.

Mori : Je sais.

Il ne laissa transparaître aucune émotion.

Fukuzawa : Et cela ne te fait rien.

Il se retourna pour faire face au dos du plus jeune.

Mori : Absolument pas.

Fukuzawa : Je ne peux pas y croire.

Mori : Et pourtant.

Fukuzawa : Je ne comprends pas, tout ce que tu fais me dépasse.

Mori : Tu ne VEUX pas comprendre c'est tout mais j'ai toujours été comme ça depuis bien avant qu'on ce connaisse.

Fukuzawa : Tu ne peux pas juste être mauvais.

Mori : Et si mais prétentieux comme tu es, tu as pensé pouvoir me changer et tu t'es persuadé que je pouvais devenir une bonne personne.

Fukuzawa : Mais tu peux.

Mori : Non ! Je suis né comme ça et j'aime être comme ça, libre, pouvoir faire ce qu'il me plaît sans avoir à suivre une justice ou une morale, juste être moi.

Fukuzawa : Ça ne marche pas comme ça la vie, on n'a pas tout ce qu'on veut.

Mori : Si et j'en suis la preuve.

Fukuzawa : C'est là que tu fais erreur.

L'ancien médecin ce retourna pour faire fasse à l'argenté.

Mori : Et d'après toi, qu'est-ce que je ne peux pas avoir ?

Fukuzawa : Moi.

Le brun voulu rire mais sa voix se brisa en cours de route et il du se retenir de faire du bruit.

Fukuzawa : Peut-être que je me suis voilé la face en croyant que tu pouvais changer mais tu te trompes ce n'était pas une question d'égo, simplement je ne voulais pas croire que mon coeur ait choisi d'aimer un monstre comme toi, heureusement s'est fini je ne me laisserai plus bercer par des rêves stupides comme quoi on pourrait être heureux ensemble, ça n'arrivera jamais, tu as enfin réussi à réduire tout mes espoirs en miettes, l'espoir de me réveiller à tes côtés en voyant ton visage pâle endormi bavant sur le lit, aussi celui où tu râles dans mes bras après une longue journée de travail et pour finir l'espoir de me balader avec toi main dans la main tout en paniquant toutes les deux secondes car Élise court partout, j'aurai vraiment aimer tous ses choses avec toi mais tu as tout foutu en l'air et je te déteste pour ça.

Il partit laissant le brun paralysé les larmes coulant sur ses joues.
Quelques minutes plus tard il s'effondra sur le sol en criant.

Mori : J'en ai rien à faire de tes rêves !

Mais l'ancien garde du corps était déjà partit depuis longtemps, assis dans sa voiture la tête sans ses bras essayant de ne pas pleurer mais les yeux trop humide pour prendre la route.

(En vrai j'aurai pu m'arrêter là mais je suis en manque de fluffy, j'arrive pas à en trouver en ce moment, si vous en connaissez d'ailleurs n'hésitez pas à m'envoyer les noms, merci.)

Une semaine plus tard :

Mori se reposait peinant à fermer l'oeil malgré la fatigue quand il entendit un léger bruit et se leva en sursaut comprenant que quelqu'un était entrain de crocheter sa serrure.
Il eut juste le temps d'attraper un scalpel et de ce positionner à côté de la porte. Elle s'ouvrit et il menaça son assaillant de la lame.

Mori : Fukuzawa ?!

Celui-ci le désarma habillement avant de le plaquer contre le mur, plaquant au passage ses lèvres sur les siennes. Le brun perdu se laissa faire ne pouvant aller contre le plaisir qu'il ressentait, il répondit plus profondément au baiser profitant de chaque secondes.

Le loup argenté passa son bras dans le dos de sa victime et ils dérivèrent jusqu'au lit tout en continuant de s'embrasser encore et encore comme si s'arrêter voulait dire mourir. Et sans qu'ils ne s'en rende compte ils s'étaient endormi l'un à côté de l'autre en n'aillent échangés aucun mots.

Le lendemain Fukuzawa ouvrit les yeux le premier, il observa le plafond dans la pénombre ne pensant à rien et quand les premiers rayons du soleil passèrent au travers des rideaux il tourna la tête pour regarder son voisin endormi, son visage ressemblant à de la porcelaine tel un ange.

Celui-ci ouvrit les yeux doucement prennant le temps d'assimiler toute les informations qui le parcouraient.

Fukuzawa : J'ai changé d'avis.

Le brun sursauta légèrement en entendant la voix grave s'exprimer.

Fukuzawa : Mon père est venu me voir et il m'a demandé de rencontrer une femme, il a dit que c'était quelqu'un de bien et il avait raison, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi parfait.
...
Mais je t'aime.

Mori écarquilla les yeux.

Fukuzawa : Tu peux être un monstre autant que tu veux tant que tu es à moi. T'avais raison, tu vas avoir tout ce que tu veux finalement.

Mori : Tout ?

Il se redressa au dessus du gris.

Fukuzawa : Tu veux autre chose ?

Mori : Y'a pas de tout, je ne veux que toi le reste n'a pas d'importance.

Il l'embrassa.

Fukuzawa : Je t'aime... je ne peux pas m'en empêcher.

Mori : Si tu es sur de m'aimer comme je suis.

Fukuzawa : Et toi ?

Mori : Je t'aime même quand tu me mets des bâtons dans les roues.

Fukuzawa : Ça tombe bien car je n'ai pas prévu d'arrêter.

Mori : Tu ne me changeras pas.

Fukuzawa : Tu ne m'empêchera pas d'essayer.

Mori : Je t'aime.

Fukuzawa : Jusqu'à ce qu'à la fin.

Fin.

Recueil d'Os Bungo Stray DogsWhere stories live. Discover now