Os 6 - Peu m'importe

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« C'est une blague ?

-Ai-je l'air de plaisanter ?

-C'est hors de question, on ne peut pas tout simplement reporter la mission ou me remplacer ?

-Si c'était la cas, je ne serai pas ici à te demander, Chuuya.

-Mais enfin boss-

-Les lézards noirs sont en déplacement, ils ne peuvent pas prendre ta place et les autres ont déjà un rôle dans cette mission.

-Je refuse.

-Il ne me semble pas t'avoir laisser le choix, répondît Mori sur un ton sec.
Cette mission doit être faite dans l'immédiat, nous devons nous y mettre dès demain.

-Bien, dit Chuuya d'un ton pas très convaincu.

-Je te remercie pour ta compréhension. Sur ce, tu peux disposer.

Chuuya sortit du bureau sans un mot, les gardes du corps disposés derrière la porte lui firent un signe de tête, signe de respect puis il sortit du bâtiment.
Il se dirigea vers les locaux de la mafia destiné aux habitations, entra dans son appartement et s'étala sur son lit.
Il inspira très fort et expira dans son oreiller afin de se calmer. Alors qu'il allait répéter ce geste pour la sixième fois, il reçut une notification sur son téléphone qu'il jeta contre son mur sans aucune délicatesse.
Il continua l'exercice encore quelques temps avant de se lever afin ramasser son téléphone pour voir d'où provenait la notification.
Il s'assit sur son lit tout en lisant le message qui lui avait été envoyé.
Sur l'écran était afficher les encouragements de la part d'Akutagawa qui lui souhaitait bon courage pour la suite. Chuuya fit un sourire crispé et lui envoya un message comportant deux mots, « sales laches ».
Il n'avait vraiment pas hâte d'être le lendemain.

•—

Chuuya se réveilla avec l'insupportable bruit que faisait son réveil et se leva pour se préparé.
Une fois sa routine matinale faite, il envoya un message à son patron comme quoi il arriverait dans une dizaine de minutes.
Il ne s'habituerait définitivement jamais aux nouveaux vêtements qu'il devait porter et espérait sincèrement que ce serait la dernière fois qu'il les mettrait.

Se dirigeant d'un pas très peu motivé vers le bâtiment principal de la mafia, Chuuya pensa à la journée qui allait suivre.
Aujourd'hui, c'était le 14 février, soit le jour de la saint Valentin. Le rouquin n'avait jamais vraiment considéré cette fête qu'il trouvait sans réel intérêt. Mais ce n'était pas de l'avis du boss, qui avait décidé de passer cette journée avec l'agence des détectives armés pour rester avec son amant.
Ah, si seulement il avait pu tomber malade où quelque chose dans le genre pour éviter cet événement qui ne pouvait être que source d'ennuis et de problèmes. Mais non, il avait fallu qu'il soit en pleine forme, et que non seulement il se fasse attaquer par des détenteurs de pouvoir la veille, mais qu'en plus, ses coéquipiers qui avaient reçus le même sort que lui, soient absents et le laissent seul dans son désespoir.

Chuuya arriva finalement dans la salle de réunion de la mafia et s'y installa après avoir salué brièvement les personnes déjà présentes.
Là commença un discours du parrain de la Mafia qui expliqua comment allait se dérouler cette journée. Apparemment, ils allaient se retrouver avec l'autre association qu'à partir de quatre heures, ce qui rassura quelques peu Le Roux. Ils iraient d'abord se balader dans une fête foraine qui était organisée à cette occasion, ce que Chuuya trouva absolument insensé en vue de leur statuts mais se retint de faire un commentaire de peur de se faire lourdement réprimander. Ensuite, ils rentreraient tous le soir venu dans le hall de la Mafia où serait organisé un banquet avec toutes sortes de plats.
Chuuya soupira d'exaspération une fois sortit de la salle et il s'asseya sur la chaise de son bureau.

Os Soukoku - J'ai besoin de toi Where stories live. Discover now