8 : Retrouvailles ?

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Deux jours étaient passés depuis la soirée pizzas.

Mes muscles me tiraient et la fatigue était plus lourde que jamais.

Soudain, alors que je rôdai à l'étage à la recherche d'indices, la sonnette retentit.

Putain...

Il était quatorze heures et je n'étais censé recevoir aucune visite.

Je descendis les marches, traversai le salon et ouvris la porte avec une pointe d'exaspération, j'avais déjà assez de mal à trouver des pistes pour sauver Nina, alors être dérangé n'aidait en rien.

Quand la battant fut ouvert, je ne trouvai personne, ni sur le perron, ni dans la cour.

Super.

Ça devait être un de mes gars qui avait accidentellement appuyé sur la sonnette.

Je m'apprêtais à refermer la porte quand je vis quelque chose par terre.

Comment-

Il y avait une enveloppe marron.

Je me baissai pour la récupérer et fus étonné de la vitesse à laquelle la personne qui m'avait déposé cela ici était partie.

À moins qu'elle ne soit cachée, à observer ma réaction.

Pris de court, j'épiai le jardin mais ne trouvai aucune trace de quiconque.

Bizarre.

Je rentrai à l'intérieur et me postai dans le salon.

Les coudes appuyés contre le bar de la cuisine, j'ouvris l'enveloppe qui était totalement vierge, pas un seul indice sur ce que cela représentait.

Merde...

Je mis mes doigts dans l'ouverture et fronçai les sourcils quand je sentis un épais papier glacé.

Qu'est-ce que-

Quand je vis la photo, mon sang se glaça.

Non.

Ce n'est pas possible...

Ce n'est pas...

Mais si, il n'y avait pas d'autre option.

C'était Nina.

Une putain de photo de Nina.

Où elle était complètement amochée, le nez en sang, le cou strangulé par un objet de torture, des larmes sur les joues, des cernes creusées... Elle a perdu tellement de poids... Bordel je n'en revenais pas...

Qui a pris ce cliché ?

Qui l'a déposé sur le pas de ma porte ?

Était-ce Carlos, ce chien qui lui a infligé ces horreurs ??

Je me figeai complètement, ma Nina avait été torturée... Bordel ses lèvres étaient bleues et son teint si pâle...

Une envie de vomir monta en moi, je me dégoûtais, comment j'avais pu la laisser comme ça !?

La rage naissait en moi et le regret me consumait plus encore.

Non...

Nina...

La tête qui vibrait, je reposai la photo sur le bar et reculai d'un pas.

Non, non, non, non, non...

Il fallait que j'agisse.

Putain je ne pouvais pas la laisser comme ça !!

Est-ce qu'elle était encore vivante ??

Laisse Moi Bruler - Tome 2Donde viven las historias. Descúbrelo ahora