Les griffeurs

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Les portes se referme et je me retrouve seul. Je me retourne et m'appuie contre ces dernières. Dans ma tête c'est le déluge de questions.

Qu'est ce que je vais faire ?
Ou aller ?
Comment vaincre les monstres ?
Comment survivre une nuit ici ?

Je ferme les yeux un moment pour essayer de me remettre les idées en place. Quand un bruit strident résonne au loins. Je rouvre les yeux et passe à l'action.

Je commence a courir, je tourne à droite puis à gauche encore à gauche sans vraiment savoir où je vais. Devant moi un mur apparaît de façon si soudaine que je suis presque rentrée dedans; un bruit énorme résonne par tout, le bruit est insupportable je me bouche les oreilles pour l'atténuer, il fait très sombre donc je ne vois pas vraiment ce qui se passe mais quand le bruit cesse le mur devant moi n'est plus la. Je m'approche prudemment de peur que ce ne soit qu'une illusion. Avant d'arriver à l'endroit où se trouvait le mur un bruit un peu robotique retentit derrière moi, je me tourne lentement, et découvre un des monstres dont je fais des cauchemars depuis plus d'un mois, il n'est pas du tout comme je l'avais imaginé mais ça n'empêche pas qu'il soit monstrueux et gigantesque.

Je commence a courir le plus vite possible j'essaye de retrouver le chemin pour arriver aux portes mais je n'y arrive pas, et commence à paniquer un peu. Je ne le sens même pas mais les larmes coulent sur mes joues. Le monstre est toujours derrière moi mais le bruit s'atténue. Je décide de tout faire pour retrouver le bloc même si je ne sais pas comment je pourrais retourner à l'intérieur du bloc mais au moins ça me donne un peu d'espoir.
Je tourne sans logique et arrive dans un endroit où se trouve d'énorme plaque. Je ralentis réfléchissant si je dois faire demie tour pour retrouver le bloc ou explorer cet endroit qui est différent de tout ce que j'ai pu voir à l'intérieur de ce labyrinthe.

Mes pieds me conduisent vers ces géantes plaques. Elles sont de couleurs cuivrées et aussi grandes que les murs du labyrinthe. Je m'approche de l'une d'elle et découvre qu'elles sont extrêmement fine mais très résistante. Je parcours la surface de mes doigts. En arrivant au bout je me coupe légèrement, je m'approche de plus près et remarque qu'elles sont aiguisées sur les côtés.

En contemplant ces plaques j'ai complètement oublié pourquoi j'étais arrivée ici, et un bruit strident me le rappel. Je me retourne et découvre un griffeur qui est arrivé derrière moi. Je me suis alors retourné. J'ai voulu commencer à courir mais un autres griffeur me bloque la route, je regarde à droite puis à gauche et découvre que je suis encerclé. Je ne pleure plus, je sais que je vais mourrir alors autant le faire la tête haute, surtout pour montrer au créateur qu'ils n'auraient jamais du me provoquer et me mettre dans leur cage à expériences. Je ne peux empêcher mes mains de trembler mais je serre  les points et cela s'atténue.

Je prends mon courage à deux mains et fonce sur le griffeur qui me fait face. Des bras robotique arrive dans tous les sens ils sortent de son abdomen et de son dos. J'en esquive et en frappe d'autres. Je remarque des aiguilles assez longues au bout de ces bras robotiques. Heureusement aucun d'entre eux ne m'ont touché.

Au dernier moment je me baisse et glisse sur le sol et passe sous le griffeur, ce dernier un peu perdu se retourne et pousse un cri strident. Je ne me laisse pas impressionner et attends ce monstre fortement encré dans le sol sur mes jambes. Curieusement je n'ai pas peur, j'ai même l'impression de l'avoir fait des centaines de foi.

Le griffeur s'avance légèrement vers moi et déploie ces bras avec les aiguilles. Je frappe très fort dans l'un d'eux et le plaque au sol. J'arrache avec difficulté l'extrémité de ce bras,  j'en ai besoin alors j'use de toute mes forces.
Un liquide vert s'écoule du bras inerte sur le sol. Je saute sur le côté, je suis comme dans une bulle je n'entends plus rien pas même les cris des griffeur. C'est alors que je remarque un mouvement derrière moi alors je me retourne et évite de justesse un coup d'un autre griffeur. En l'évitant je n'ai pas eut le temps de remarquer qu'un autre était arrivé sur le côté gauche, il m'envoyas contre une plaque en métal grâce à sa queue robotique le coup était puissant et j'ai alors perdu l'aiguille que j'avais arraché au griffeur. Sur cette queue se trouvait des piquants et l'un d'entre eux était rentré dans mon ventre. Je laisse échapper un cri. Le sang commence à couler abondamment, je m'écroule sur le sol les mains sur ma blessure. Les trois griffeur arrivèrent devant moi et m'attaquèrent avec leurs aiguilles qu'il plantèrent dans mes bras mon coup mon ventre et mes jambes. La douleur était insupportable et n'en pouvant plus je tombe dans le noir.

Point de vu Alby

Je suis arrivée à temps dans le bloc et je vois Malia courir le plus vite qu'elle peut pour atteindre la porte mais je sais qu'elle n'y arrivera pas, les portes sont presque fermées, je cris une dernière fois son nom et les portes se fermèrent. Je me retrouve seul je pars en marchant vers notre cabane mais m'écroule au milieu du chemin, mes larmes coulent. Pendant des heures je reste assis par terre la tête dans les mains. Je cris alors une phrase que est destinée au créateurs de ce lieu.

_Pourquoi elle ! Pourquoi ne pas avoir attendu ! Elle ne méritait pas cela....

Et je m'endormît a même le sol. Le matin je me réveille avec une sensation étrange dans le cœur et c'est alors que je me souviens de Malia et des portes qui se referme. Je sens mon cœur se pincer. Il ne fait pas encore jour même si ça ne devrait pas tarder. Je décide de préparer un sac et de partir à sa recherche dès que les portes s'ouvriront. Au premier rayons du soleil je suis devant la porte à espérer que Malia m'attendras derrière la porte. Quand enfin ces dernières s'ouvrirent elle n'était pas là. Je baisse la tête de déception. Et entre dans le labyrinthe.

Toutes la journée j'ai cherché mais aucune trace d'elle, rien. Les portes se fermeront dans une heure alors je rentre au bloc comme elle aimait l'appeler. En arrivant je n'ai pas la force de manger et n'en n'ai même pas l'envie alors je vais me coucher. Mais là encore je ne trouve pas le sommeil alors je m'installe à la lisière de la forêt et attend que la nuit tombe. J'ai beaucoup réfléchi et je sais qu'elle aurait aimé que je ne m'abatte pas sur son sort alors je vais reprendre les travaux que nous avons commencé et accueillir les nouveaux. Si d'autres viendront ce que je ne souhaite à personne.

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Désolé pour cette longue absence, j'espère que ce chapitre vous plaira même si il n'est pas très joyeux !!!
Je vais essayer de reprendre un rythme d'écriture mais je ne vous garantis rien !!!
Bisous 😘

Le labyrinthe - Malia Where stories live. Discover now