Un camp de rééducation

Chap 13

Pdv Sacha :

On est en vacances ! Je suis trop content d'enfin être en vacances ! Bon à vrai dire ça fait déjà une semaine qu'on y est avec Walid, daddy Julien avait eu tellement peur qu'il a refusé de nous mettre en cours, je comprends pas pourquoi il a agi comme ça, il a toujours été le premier à dire que l'école était très important mais là, il refuse limite qu'on en parle, par contre on est obligé de faire les cours à la maison, on fait le matin et puis ensuite l'après-midi on a eu des rendez-vous médical, médecins, psychologue, psychiatre, pédiatre et j'en passe.

Daddy Julien avait passé une partie de la semaine avec nous puis après on la passé avec daddy Aaron, on passera la première semaine de vacance avec daddy Julien puis la deuxième avec les deux, daddy Aaron travaille la première il ne sera pas présent à la maison, daddy Aaron nous as dit de ne pas nous inquiéter du comportement de daddy Julien, enfin il l'a surtout dit à moi, Walid allaire de savoir quelque chose mais je ne sais pas ce que c'est, il arrête pas de me dire que ce n'est rien, j'en ai marre ! On ne veut jamais me dire ce qu'il se passe !

J'étais sur le canapé entrain de finir mon biberon tout seul, daddy Julien était partit habiller Walid et avait décidé de me faire confiance, c'était un peu compliqué tout seul, je pense que je ne suis pas bien placer, daddy Julien revient avec Walid et le posa dans le parc de jeux, il avait dit que le samedi et le dimanche on ne ferai pas nos devoirs de vacances par contre ils seront finit pour mardi soir, j'avais l'impression que c'était impossible mais Walid m'avait dit que depuis qu'il était arrivé, cette-à-dire pour les fêtes il avait toujours finit ses devoirs dans les délais grâce à l'aide des daddys.

Walid avait d'ailleurs rencontrer la famille de daddy Aaron, il m'avait expliqué que la famille de daddy Julien n'était pas très ouverte d'esprit sur l'homosexualité et du coup daddy Julien ne leur parlait presque plus, il les appelait une fois par ans pour prendre des nouvelles et vérifier qu'ils aillaient bien mais il ne leur parler pas plus, daddy me regarda et fronça les sourcils, je le regarda sans comprendre, il s'approcha de moi et caressa mon front :

« - Comment tu bois ton biberon toi ? Il faut que tu t'allonges bébé sinon le lait ne va pas bien couler, expliqua daddy en m'allongeant doucement il embrassa ma joue avec douceur, il replaça mon biberon dans ma main puis partis chercher mes vêtements pour la journée

- Bah alors bébé on ne s'est pas boire son biberon tout seul ? Tu veux que je vienne t'aider à le faire ? Se moqua Walid avec une voix niaise, je roula des yeux et le regarda, il me sourit de son habituel sourire d'idiot, je la tiens ma vengeance !

- Moi je n'ai pas un sourire d'idiot, dis-je sans grande conviction sachant que ça aller fortement l'énerver que je dise ça comme si ce n'était rien, je vis son visage changer, il parut outré et essaya de trouver ses mots mais daddy arriva avant

- Daddy ! Sacha a dit que j'avais un sourire d'iodât ! Râla Walid en me pointant du doigt

- Et Walid il se moque parce que je ne savais pas boire tout seul ! Dis-je à mon tour, daddy soupira, on avait été comme ça toute la semaine à se chamailler, surtout que dernièrement Walid essayait à tout prix de m'enlever mon plâtre

- Mais vous n'en avez pas marre de vous chamailler tous les deux ! Vous ne faites que ça ! En permanence ! Disputa daddy Julien en mettant ses mains sur les hanches, Walid souris de son sourire de démon, ho là qu'est-ce qu'il va nous sortir lui !

- Vous vous chamailler aussi avec daddy Aaron ! il y a deux jours, la nuit je vous es entendus tu disais « arrête Aaron je t'es dit pas ici ça chatouille ! » et daddy il a dit « qu'importe où je te touche ça te chatouille ! » alors tu vois vous aussi vous vous chamailler en plus la nuit alors qui faut faire dodo ! Rouspéta Walid un grand sourire aux lèvres, mon dieu c'est un démon et en plus il n'a pas fini, et pis après vous avez fait grincer fort, fort le lit ! Rajouta Walid très fier de lui, daddy Julien était tout rouge de gêne, j'explosa de rire