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Maeva Fabbrizi
Je viens à peine d'ouvrir les yeux, il ne me reste que quelques minutes avant d'arriver à Rome. Je regarde mon téléphone et remarque un nouveau message d'Ethan.

Oddio ! Il est arrivé depuis vingt minutes ! Je crois qu'il avait vraiment envie de me revoir

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Oddio ! Il est arrivé depuis vingt minutes ! Je crois qu'il avait vraiment envie de me revoir.
Le train ne tarde pas à entrer en gare. Je sors rapidement de ce dernier et allume une cigarette. Je marche en direction de la sortie quand deux bras viennent m'enlacer. Je me retourne en sursaut, enlève mon casque et vois Ethan, le sourire aux lèvres.

Maeva :
Ethaaaan !!! Je le prends dans mes bras, tu m'as tellement manqué !

Ethan :
Toi aussi tu m'as manqué Maeva

On reste planté là au milieu de la gare pendant de longues minutes l'un dans les bras de l'autre.
On finit par s'éloigner et je sens le regard d'Ethan sur moi.

Maeva :
Qu'est-ce qui se passe ? J'ai un truc sur le visage ? Je demande inquiète

Ethan :
Non haha, mais va falloir qu'on y aille j'ai une surprise pour toi

Maeva :
Une surprise ?

Ethan :
Oui, fais moi confiance !

Je lui fais un signe de tête et je le suis jusqu'à sa voiture. Durant le trajet, je lui raconte ma nouvelle vie à Portofino, mon travail et tout ce qui va avec. On roule quinze bonnes minutes avant d'arriver devant une jolie petite maison reculée de la route. Elle est vraiment magnifique, d'un blanc angélique et éclatant !
Je descends de la voiture et regarde Ethan avec beaucoup de questions en tête.

Maeva :
T'as déménagé ? Comment ça ce fais que je ne soit pas au courant, on se dit tout normalement..

Ethan :
C'est parce que j'ai pas déménagé..

Maeva :
Bah on est où alors si c'est pas chez toi ?

Ethan me donne un trousseau de clé.

Ethan :
Bienvenue chez toi !

Maeva :
Pardon ? Tu rigoles j'espère ?

Ethan :
Pas vraiment non, je me suis dit que ce serait plutôt cool si tu avais une maison ici, à Rome, comme ça quand tu viendras me voir tu auras ton chez toi ! Puis tu vas vraiment te plaire ici, et y'a une piscine dans la cours arrière..

Maeva :
J'arrive pas à le croire ! Merci beaucoup Ethan !

Ethan :
Aller suis moi je vais te faire visiter, il me fais un clin d'œil

On avance devant la porte d'entrée, je ne sais pas vraiment pourquoi mais je stresse un peu..
Ethan ouvre la porte et me fais faire le tour du propriétaire. Je reste bouche bée. Aucun mots ne sort de ma bouche.
On s'assoit au bord de la piscine. Je sors mon paquet de cigarettes et en propose une à Ethan qui accepte.

Ethan :
Alors ? Tu en penses quoi ?

Maeva :
Je sais pas quoi te dire Ethan, c'est beaucoup trop..

Ethan :
Ça me fais plaisir, j'espère qu'avec ça tu va revenir souvent !

Maeva :
Là je n'ai plus le choix haha, merci Ethan, vraiment

On reste assis au bord de l'eau une bonne partie de l'après-midi. Le soleil commence à se coucher et la brise légère de la nuit se lève. J'avoue que Rome m'avait beaucoup manqué. C'est avec beaucoup de nostalgie que je regarde ce magnifique paysage.
Il est 22h30 et le vent commence à souffler. Nous quittons à contrecœur cet endroit si magique et rentrons dans la maison. J'offre un dernier verre à Ethan avant de le laisser rentrer chez lui.

Ethan :
Bon, je vais y aller moi il se fais tard. Je passerai te voir demain en fin d'après-midi

Maeva :
Aussi tard ? Je vais faire quoi moi demain ?

Ethan :
Oui je suis désolé mais j'ai une répète avec le groupe et je peux pas la manquer..

Maeva :
Je comprends, le boulot avant tout

Je le raccompagne devant l'entrée et lui dit au revoir. J'allais refermer la porte quand le son de sa voix me stoppa net.

Ethan :
Oh euh Maeva ?

Maeva :
Oui ?

Ethan :
Une dernière chose, il y a une autre surprise pour toi dans le garage, il me fais un clin d'œil puis s'en va

Je me précipite dans le garage pour voir ce qu'il à encore fais. Je cherche désespérément la lumière puis fini par la trouver. J'appuie sur l'interrupteur et découvre une magnifique Chevrolet Impala de 1967, la voiture de mes rêves.

Sur ses mots, je monte me coucher

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Sur ses mots, je monte me coucher. Le voyage m'a vraiment fatiguée.

Come non amarti Où les histoires vivent. Découvrez maintenant