Chapitre 4

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On est toutes les deux devant une grande maison. Que dis-je, elle est immense cette demeure et visiblement Catra n'était jamais venue dans ce quartier. Je la pousse doucement vers la porte et toque. C'est une humaine qui ouvre la porte. Elle ne nous demande pas qui on est, me reconnaissant, mais elle nous laisse entrer. Je la remercie. Elle nous emmène vers un salon alors que la féline regarde tout autour d'elle, impressionner par la décoration. Ça n'a strictement rien avoir avec le manoir du comte et ne parlons pas du lieu où on vit. Je me rends compte qu'elle mérite bien plus qu'un taudis, mais je n'ai pas le choix de vivre aussi haut. Mon ouïe est très développée et durant mon sommeil, c'est encore pire.

Une fois au salon, je m'installe dans le canapé alors qu'elle regarde les livres et les babioles présentent ici. Je la regarde faire, admirant ces formes et ses cheveux. Sa queue de chat fouette l'air avec intérêt. Si on calcule bien, ça fait tout juste trois mois qu'elle est morte dans son monde et qu'elle est ici. Je laisse ma tête retomber en arrière en soupirant. Les choses sont vraiment compliquées et je n'ai pas envie de me dire que je suis une reine qui doit récupérer son trône. Je pourrais juste profiter de la vie et rester a ses côtés jusqu'à sa mort. Cette vie est nettement mieux que devoir se battre pour récupérer un trône. Si j'ai oublié, c'est qu'il y a une raison.

Je sursaute légèrement quand je sens des mains se poser sur mes cuisses puis qui remonte jusqu'à mes épaules suivies de mon cou. Les mains douces de Catra m'obligent à redresser la tête pour la regarder alors qu'elle s'installe à califourchon sur moi. Elle détourne le regard comme gêner de la situation.

"Je me disais : si tu as besoin de sang, tu peux te servir, me dit-elle.

Ne t'en fais pas, je me porte bien pour le moment, je lui souris tendrement.

Comme tu veux, mais tu sais je... J'ai bien aimé quand tu m'as mordue ça avait quelque chose de...

De sensuelle, je sais, je t'ai entendue le pensée, elle roule des yeux, mais sourit amuser.

Wildcat ?"

Catra relève la tête à l'entente de la voix. Pour ma part, je penche la tête en arrière pour voir Scorpia avec a son bras sa femme Perfuma. La blanche semble surprise de voir la féline qui se lève rapidement de mes jambes en s'excusant. Elle l'a appeler "Wildcat" ? Je croyais que personne ne connaissait la brune ici ? Je me lève à mon tour pour saluer mes deux amies.

"Salue les filles ! J'ai vos informations, j'annonce.

Merci, Adora, me sourit Perfuma."

Je sens que Scorpia n'est pas avec nous. Je regarde Catra qui me sourit. La blonde attrape le bras de sa femme pour la tiré vers nous et s'asseoir en face de nous. La grande blanche ne lâche pas du regard la féline comme si elle avait vu un fantôme. J'arque un sourcil.

"Tout va bien Scorpia ? Je lui demande.

J'ignorais que tu avais retrouvé Wildcat, me dit-elle.

Retrouver ? Bah, je l'ai jamais perdu depuis qu'on s'est rencontré, il y a presque un mois, j'annonce.

Ne t'en fais pas Adora, elle est fatiguée. Alors les informations ?

Ils veulent domestiquer les détraqués, annonce Catra.

C'est même plus compliquer que ça. Ils veulent en faire une sorte d'arme, mais je ne sais pas encore quoi. Le détraqué qui se balade en ville à l'heure actuelle a dû s'échapper de leur laboratoire secret. En-tout-cas, il a été prouvé d'après les documents qu'on a trouvé un moyen de les assouvir, j'explique."

On se retrouvera [Catradora AU]Where stories live. Discover now