Partie I - Chapitre 2.

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Petite information avant que vous ne commenciez à lire :
J'ai du couper le chapitre 1 en 3 parties car il était trop long.

Si vous avez lut le chapitre 1 avant cette modification, quelques détails ont changés mais la plupart du texte reste le même.

°°°

[21h45, chambre numéro 101, base militaire]

Collins soupira en voyant qu'il n'était pas armé. Décidément, c'était presque trop facil. Le jeune homme s'avança vers sa table de nuit et en sortit un poignard. Collins le regarda en se levant lentement, actionnant le mécanisme du taser qu'il avait récupéré dans son dos.

- N'approchez surtout pas ! Ordonna le jeune homme en brandissant maladroitement son couteau devant lui.
- Et qu'est-ce qui m'en empêche ? Sourit Collins en avançant d'un pas.

Son vis-à-vis visa à une vitesse assez impressionnante, et jetta son arme vers le cœur de Collins. Celui-ci esquiva l'attaque. L'arme érafla tout de même son épaule puis se perdit au fond de la pièce. L'apparence de son vis-à-vis ne correspondait franchement pas à sa capacité de combattant.

Le blond empoignait maintenant sa lampe de chevet. La situation aurait put paraître comique mais c'était sans compter la guerre qui opposait leurs camps respectifs. Collins lui lança un air affligé et tira. Une sphère d'électricité de la taille d'une balle de ping-pong sortit du taser. Comme l'avaient fait les deux gardes auparavant, le jeune homme s'effondra.

Collins le souleva le plus délicatement possible et le tira jusqu'à la salle de bain où il le posa dans la baignoire. Avec les mains liées derrière le dos, ce n'était pas une mince affaire. Il essaya de les faire passer au dessus de sa tête. Après plusieurs minutes d'efforts et de contorsions, il y parvint enfin. Il entreprit donc de fouiller l'inconscient jusqu'à mettre la main sur ce qu'il cherchait : un petit révolver. Chargé. La vrai question était : Pourquoi ne l'avait-il pas utilisé plus tôt ? Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Il trouva également une enveloppe décachetée. Mais qui utilisait encore des enveloppes en 2 168 ? Il l'ouvrit et lut la lettre qu'elle contenait :

"Cher Ulysse,

Le temps presse. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps. Il faut couper la tête de l'hydre. Vous avez toujours fait un excellent travail et nous avons besoin de vos compétences sur d'autres terrains.

Voici vos nouvelles directives. Sortez de la caverne de Polyphème, il n'a plus rien à nous apprendre. Rejoignez nous à la Base C sans prendre de risque. Pénélope vous attendra là-bas.

J'espère vous revoir très prochainement.

Laërte."

Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier. Collins resta quelques secondes interdit. Ça ressemblait à un code. Il s'y connaissait la dedans. Il relut la lettre une fois puis deux. Mieux valait ne pas la prendre avec lui. De toute façon, elle était plutôt facile à retenir. Il remit la lettre dans la poche intérieur de la veste de son prisonnier et se releva.

Au fond de la pièce, il remarqua un sac et s'approcha. Il n'avait rien à perdre. Collins l'ouvrit. A l'intérieur : un kit de survie, une radio, un carnet, plusieurs ceintures de balles et un sniper. Démonté. Ce n'était franchement pas l'équipement attendu pour un débutant. Soudain, il trouva quelque chose d'utile. Une petite sacoche. Lorsqu'il l'ouvrit, il découvrit un véritable équipement de voleur. Des dizaines de clefs, de l'huile, une lampe torche, des cordes, des cartes sans doute piratées, et deux longues aiguilles. Il les sortit en se demandant depuis quand entre son arrestation et le moment présent, il avait bien put devenir chanceux. Quand ses menottes tombèrent sur le sol, il secoua ses avant bras tendus par la concentration et se reconcentra enfin sur son prisonnier.

You can't Stop the RevolutionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant