2 - Butterfly Rebirth

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@writeby| XEPLCIT|SOUFFRE

Educational establishment

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Educational establishment

Chaque matin, c'est un réveil brutal dans un cauchemar sans fin, où la seule présence de ce démon sans nom suffit à me lacérer un peu plus l'âme. Ma réputation, souillée, me colle à la peau comme une brûlure, et les mots empoisonnés m'assaillent comme autant de coups de couteau. L'abandon, tel un spectre, plane toujours sur moi, menaçant de m'engloutir dans l'obscurité. Si seulement quelqu'un pouvait entendre mes cris étouffés, si seulement je pouvais hurler ma douleur sans recevoir de crachats en retour. Si seulement j'avais le courage de ces filles magnifiques, sûres d'elles, mais je suis Aïna, brisée, sans aucune confiance en moi, écrasée sous le poids de la terreur.

—  Mlle Toarosia ? Vous semblez absente, qu'y a-t-il ?

—   Rien, Monsieur. Puis-je répondre à la question au tableau ?

—   Allez-y.

Je me lève, enveloppée dans une étrange quiétude, sachant que la bête ne viendra pas m'attaquer ici, du moins pas pour l'instant.

—  La réponse est que La révolution industrielle, qui a débuté au Royaume-Uni au XVIIIe siècle avant de se propager à d'autres parties de l'Europe au XIXe siècle, a profondément transformé la société européenne

—   Merci, vous pouvez retourner à votre place.

En retournant à ma place je reçu un commentaire

—   Tss, toujours à jouer les malines celle-là. On sait tous qu'elle passe sous le bureau pour obtenir ses notes.

Un autre coup de poignard dans mon cœur déjà meurtri, mais les mots ne font que renforcer ma détermination, ma haine.

—  Aïna.
fait semblant de ne pas avoir entendu..

—   Aïna ?!
il vas me tuer

— CHUT ! Silence. Nous sommes dans une salle de classe, pas dans un café. Margaux, tu restes après le cours. Ruslan... tu t'abstiens d'appeler ta camarade !

Le professeur est impuissant face à Ruslan, héritier d'une puissance qui achète son impunité.

—   Aïna, tu es morte.

Une menace glaciale, lourde de violence et de haine. Je sais ce qui m'attend, je le sens dans l'air chargé d'électricité, dans chaque regard lourd de menace.

Dans les couloirs après les cours je suis la première à fuir la classe, bousculant les autres élèves sur mon passage. Les murmures se transforment en un grondement brouhaha, mais je ne peux pas m'arrêter. Enfin, je trouve refuge dans les toilettes, priant pour que Ruslan ne me trouve pas.

—   Aïna, où es-tu ? On s'enfuit, alors que je voulais te poser une question ? Sale garce...

Je retiens mes larmes alors que les coups résonnent contre les portes des toilettes.

—   Je t'en prie, Ruslan, laisse-moi tranquille... Je n'ai rien fait !

—   Ouvre cette porte, salope, ou je la défonce !

Je n'ai pas le choix.

—   Putain, tu te cachais là, viens. Je ne vais pas te taper.

Il est là, assis sur la vasque du lavabo à me regarder avance vers lui tel un prédateur patient, attendant sa proie.

—   Viens, approche. Je t'ai dit !
il commence à perdre patience du Ruslan tout craché

Je m'approche à contrecœur, méfiante, quand il saisit violemment mon poignet. La douleur me transperce, mais je ne détourne pas le regard, mes yeux brûlant de rage.

—   Alors, tu m'évite ?
il m'attrape par le poignet pour que je le regarde dans les yeux

Je lui renvoie son regard sombre, mon cœur battant au rythme de la chamade

—   Je ne t'évite pas . Lâche-moi, je t'en prie. Je ne supporte plus ta cruauté. Qu'ai-je fait pour mériter ça ?

Mes mots l'irritent, et il serre mon poignet encore plus fort, me forçant à me mettre à genoux sous la douleur.

—  Salope ! Tu m'énerve

Je le hais de toute mon âme, mais même dans ma fureur, je sais que je suis enchaînée à ce cauchemar, incapable d'y échapper.

𝖲 𝖮 𝖴 𝖥 𝖥 𝖱 𝖤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant