Soirée (1)

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Encore une interminable soirée.
Des gens qui dansent, qui crient, qui suent.

Katsuki n'aimait pas cette ambiance pesante. Il ne l'a jamais aimée.
Mais que voulez-vous. La popularité s'achète.
Ses potes le traînaient toujours dans des événements comme celui-ci, parce qu'ils voulaient se donner un genre, avoir l'estime du blond, dont ils pensaient qu'il appréciait la compagnie de mauvais garçons. Ici, c'était le frère d'un de ses potes qui organisait les festivités.
Loin de là.
Bakugo les trouvait franchement grotesques. Des troisièmes qui se bourrent la gueule et qui harcèlent des lycéennes, ça ne ressemble pas à grand-chose.
Ils font pitié sérieux.

Lui-même ne savait pas pourquoi il acceptait toujours de venir, non sans rechigner avant.
Ça augmentait sa cotte, voilà tout.

T'as vu, Bakugo a encore participé à une soirée privée...
Il doit connaître du monde...
Il paraît qu'il a encore couché avec des meufs de 17 ans...
C'est pas la troisième fois cette semaine..?
Il est tellement cool...
Cherche pas, ce mec joue pas dans la même cour...

Des mensonges, pour la plupart. Mais l'un des fondements du respect social qu'on lui accordait.

- Heyyy Bakugo ! Viens jouer au bière pong !

- Me touche pas connard ! Putain tu pues la picole !

- Alleeer, viens boire un coup au moins ! Les nanas là bas arrêtent pas de te mater.

Il lança un rapide coup aux filles que lui pointait son pote.
Eurk. Dégueu.

- Elles sont v'la moches, sérieux.

- Mec, t'as pas regardé la rousse ! Elle a des nichons énorme !

- Putain mais casse-toi !

Un coup de coude plutôt explicite de sa part acheva de faire lâcher l'affaire à l'autre.
Il ne trouvait pas vraiment ces demoiselles laides. Il n'en avait juste rien à carrer.

Son camarade, s'étant fait rembarré, fit demi-tour.
Il le regarda vaguement s'éloigner. Puis il fronça les sourcils.
Une odeur qu'il n'avait que trop appris à connaître venait de faire apparition dans la salle débordante de musique et de néons.

Du shit.

Il détestait l'odeur d'à peu près tout ce qui se fume. Encore pire que celle de ses potes immatures bourrés.

Ça, plus l'ambiance lourde, la musique lui déchirant les oreilles et le trop de foule, lui firent presque remonter les tripes. Il détestait beaucoup trop cette ambiance pour ne pas réagir.
Il se sentait mal à l'aise, et surtout pas à sa place. Il avait besoin d'air.
Il avisa rapidement sa distance par rapport à la porte d'entrée, qu'il apercevait à peine à cause de la foule humaine. La masse de corps dansants lui cachait la vue.
Trop loin.

Il se retourna, cherchant un autre échappatoire.
Il distingua, derrière un groupe de mecs complètement morts, une autre porte, entrouverte. Et quasiment à portée de main. Il lui suffirait de faire quelques pas.
Et il les fit.

Il ne se gêna pas pour bousculer les idiots sur son passage. Ce qui lui valut de nombreuses menaces en l'air.

- Eh fais attention à où tu vas le mioche ! Eh ! EEH !! FAIS PAS LE CON JTE DÉMONTE EN DEUX MINUTES MOOIII !!

OS KIRIBAKU BITCHOnde histórias criam vida. Descubra agora