Chapitre 30

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# Dans la demeure de Luciano

Point de vue de Luciano

J'ai extrêmement froid même si le temps dehors est agréable. Je me demande comment j'ai pu attraper ce rhume et qui a pu me le transmettre. Je m'enveloppe soigneusement pour me protéger. Priscilla, notre femme de ménage, pénètre dans la chambre sans avoir frappé à la porte, probablement parce qu'elle pensait que nous étions tous partis.

- "Oh, vous êtes là, monsieur. Veuillez m'excuser, je pensais que vous étiez tous partis au bureau. C'est pourquoi je me suis permis d'entrer sans frapper à la porte", dit-elle, manifestant une certaine panique.

- "Ne vous en faites pas, Priscilla, détendez-vous. D'ailleurs, agissez comme si je n'étais pas là."

- " Mais monsieur, qu'est-ce qui ne va pas ? Vous transpirez énormément, ce n'est pas normal", dit-elle en exprimant son inquiétude.

En toussant, je répondis : "J'ai attrapé un rhume, c'est pour ça. J'ai pris mes antibiotiques et s'ils font leur travail correctement, je devrais me sentir mieux sous peu."

-"Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'appeler, monsieur. Avez-vous pu au moins manger quelque chose ?" dit-elle.

- "Je n'ai pas beaucoup d'appétit pour le moment. Si jamais j'ai un léger creux, je n'hésiterai pas à vous demander de me préparer quelque chose de léger, ou bien je me débrouillerai moi-même."

- "Il est préférable que vous ne sortiez pas de votre lit si vous ne vous sentez pas bien. Dans ce cas, n'hésitez pas à me contacter et je serai ravi de vous préparer quelque chose à manger."

- "Priscilla, je vous suis très reconnaissants pour votre aide précieuse."

-"C'est un véritable plaisir, Monsieur Luciano. Vous avez été si gentil et généreux envers moi. Prendre soin de vous lorsque vous êtes malade est la moindre des choses que je puisse faire pour vous."

-"Avec grand plaisir. Il est possible que mon frère Arel ou un collègue de travail vienne me rendre visite pour me remettre des documents à signer. Lorsqu'ils arriveront, pourriez-vous s'il vous plaît les accompagner jusqu'à ma chambre ici ?"

- "Absolument, Monsieur. Je le ferai avec plaisir."

- "C'est très aimable de votre part, je ne vais pas vous déranger davantage. Vous pouvez commencer votre travail."

# De l'autre côté de la ville

- "Écoute Nathaniel, si tu n'es pas d'accord avec ma manière de procéder, la porte t'es grandement ouverte." dit fermement Sarah

-"C'est ce qui t'arrangerait, n'est-ce pas, ma très chère Sarah? Mais laisse-moi briser ton petit rêve, pour rien au monde je ne bougerai de cette entreprise, je reste ici et crois-moi, je rendrai ta vie infernale."

- "Oh, parce que tu crois que ça me surprend encore. Nathaniel, ton petit jeu est fini. Tu as fait mal à s'en prendre à moi de nouveau. Vu que je suis gentille, laisse-moi te prévenir tout de même, renforce très bien tes gardes car ce que je te réserve, tu ne verras même pas sur quel côté j'attaquerai."

- "Tu ne me fais pas peur, Sarah."

-"Oh si, à ta place je devrais. Si tu veux bien maintenant, laisse-moi m'occuper des affaires qui m'attendent. J'ai des milliers de dossiers à traiter. Tu sais où se trouve la porte et cette fois-ci, ne la claque pas trop fort, ça me donne un mal de crane."

Point de vue de Nathaniel

Mais quelle idiote, qu'elle aille se foutre du doigt dans l'œil, si elle pense me faire peur. J'ai bossé comme un taré pour arriver où j'en suis maintenant. De toute façon, elle ne peut rien faire contre moi, elle ne peut pas avoir des preuves vu que je m'en suis occupé minutieusement à les faire disparaître un à un. Mais qu'a-t-elle en sa possession capable de me nuire ? Peu importe ce qu'elle a pu trouver, faut que je le sache afin que je puisse m'en débarrasser au plus vite. Je ne peux pas risquer de tout perdre, non et non, je ne laisserai jamais ce genre de chose arriver, il faudra d'abord me passer sur le corps.

Le pouvoir du DestinWhere stories live. Discover now