Save

13

Julia Hernandez

On observe le coucher du soleil, enrouler dans ses bras, personne ne parle, on écoute juste le bruits des vagues.

Je sens les mains de Charles caresser mes épaules, tout en serrant encore plus fort contre lui. J'aime ses petits moments, vraiment je profite de ce genre de moment.
Je me retourne pour faire face à mon pilote, on se parle pas, juste on se sourit en se regardant droit dans les yeux. Je pense qu'on ressent ça, qu'une fois dans sa vie, quand vous regardez une personne et que cela suffit à vous faire sourire.

Il y'a une tension entre Charles et moi, la même qui est présente depuis quelques temps. Le pilote pose sa main sur ma joue, je mords ma lèvre intérieur, alors que son regard se pose sur mes lèvres. Je ne sais pas qui a rompu l'espace entre nous, mais ses lèvres se retrouve sur les miennes. Je passe mes mains dans ses cheveux pour que ce moment ne s'arrête jamais.
Malheureusement, on finit par se séparer, je dois sourire comme une enfant, j'observe ses lèvres encore gonflée avant de me perdre dans son sourire.

- C'est vrai que j'ai une copine jolie

J'observe le pilote qui viens de lâcher une bombe. Il a une quoi ? Une copine ?
Je pense qu'il a vu ma panique, vu qu'il attrape mon visage

- Julia, on prend notre temps si tu veux, je ..

- Non, le statut de copine me plaît assez bien

Je rigole en me jetant dans les bras du Monégasque. Il embrasse mon crâne pendant que je m'étale sur lui. Il repart bientôt, donc je profite autant que je peux, je dois passer pour folle mais on s'en fou.

- On va devoir rentrer Julia, c'est bientôt l'heure de notre réservation au resto, on a plein de chose à se dire.

Quel resto ? Je vois sourire Charles fier de sa surprise, il reprend les commandes du bateau, j'immortalise se moment unique pendant que nous rentrons au port.

J'adore ce restaurant, Charles savait que je rêvais d'y manger. En hauteur de Monaco, il donne une vue sur la ville magnifique. C'était l'un de nos derniers moment, Charles repartait dès demain pour reprendre sa vie de pilote, le prochain GP approchant, le GP d'Amérique.

- Tu as l'air soucieuse Julia ! S'exclame mon pilote. C'est parce qu'on on se sépare déjà ? Je comprend que tu as du mal à te sépare de ton copain génial

Je soupire d'exaspération face à sa, mais c'est vrai que le savoir loin surtout en ce moment, me foutais clairement le cafard.

- Le prochain rassemblement des bleus c'est quand ?

- Début de semaine prochaine, je n'aurai pas le temps de m'ennuyer apparement. Tu penseras à moi a Miami, pendant que je me gèlerai sous la pluie de Paris.

- Tu vas tenir le coup ?

Je sais que Charles et Pierre sont un peu tendu de le savoir seule à Paris, loin d'eux. J'hoche la tête, pendant que le pilote enlace nos doigts.

- Tu sais Julia, je suis là, même si je suis sur un autre continent. On est un binôme, bon trio avec Gasly. Mais on est là, on est solide, on peut encaisser pour toi, je pense que Pierre aura cette même discussion avec toi.

- Oui on est un duo, un trio. Mais je suis là aussi, je peux encaisser les frustrations Charles, je peux t'écouter te plaindre de Carlos, qu'on sois dans la même pièce ou a deux continent. Oui la séparation est dure, oui je te le cache pas que j'aimerais que tu sois là tous les jours, mais je suis aussi très fière de ton parcours. Je ferai mon maximum pour être là, parce que j'ai la chance d'avoir un métier réalisable de n'importe où.

Je vois mon pilote sourire avec toutes ses petites dents.

- Les 15 prochains jours risquent d'être long.. m'avoue t-il. T'essaierai quand même pour venir à Miami hein ?

- Promis, j'essaierai. D'ailleurs donne moi toutes les dates, comme sa je m'organise au mieux pour être là.

- C'est vrai ?

Je vous jure il me regarde bizarre votre pote

- Tu m'as voulu Leclerc, maintenant t'assumes. Oui c'est vrai banane, si je m'organise ça peut le faire.

Je vous jure qu'il a attraper son téléphone, il a carrément crée un agenda partagé avec Pierre et moi.
J'ai toutes les dates, grand prix, événements, retour à Monaco, vacances à la montagne, le détail de ses journée. Vous inquiétez pas les copains, on a son emploi du temps jusqu'à la fin de l'année, avec les détails.
Je rigole face à son geste d'agenda partagé, mais au fond je suis très contente.

La bannière de notification m'indique un message Instagram qui me fait pas sourire.

[ JuliaHernandez] amelialorente : la vie est sympathique avec Leclerc, tu profites bien j'espère ? Le resto est bon aussi ? Tu as prévu de l'exploiter pour son nom ?

Je souffle et montre le message à mon copain, qui réplique.

- J'ai vu des tweets et des posts Insta sur notre soirée de ce soir, j'aurai aimé garder ce moment pour nous crois pas..

- Ils peuvent pas nous voler tous les moments, certains seront toujours entre nous. Mais on est des personnalités publiques, tu as une communauté incroyable, ils te suivent, donc forcément nos moments vont être exposés. Je le sais Charles

- Pierre dit que tu es toujours pleines de bonnes ondes et d'espoirs. Même face à la difficulté tu trouves une solution, il a raison. Tu restes calme et optimiste alors que certaines auraient déjà craquées.

Je sourit légèrement, je craque pas en public mais à l'intérieur j'ai très peur.

- On pourrait rentrer manger le dessert chez toi. Personne nous volerait ce moment au moins dis-je. On pourrait profiter encore un peu l'un de l'autre.

En dix minutes on était rentré chez lui, ma super famille, fin ma mere et Amélia étant toujours là. Allongé dans son lit, portant un de ses hauts rouges préféré.
Je suis en position Koala, ma tête dans son cou, une de mes jambes sur lui, une de ses mains sur ma cuisse. De sa main libre, il regarde ses photos, les dernières étant en ma compagnie.

- J'adore celle la ! Lui-dis-je

On est de dos, c'était à Bakou, pendant le grand prix. C'est Pierre ou Kika qui l'a prise.

- Je l'aime bien aussi.

Le pilote change d'application pour se rendre sur mon application préférée : Instagram.
Il défile son fil d'actualité, regarde ses dm je préfère tourner la tête à se moment la.

- Tu n'as vraiment rien à leur envier, crois moi s'exclame mon nouveau copain. T'es sûr pour la photo que c'est ta préférée de nous deux ?

- Non, c'est ma préférée, mais je l'aime bien. Pourquoi ?

Charles me rend son téléphone, il a préparé sa publication avec cette photo.

- Je la mettrais demain matin, sauf si tu veux pas.

- C'est très bien, ne t'inquiète pas

Je suis en panique SOS ! En verrouillant son téléphone, j'aperçois rapidement le fond d'écran d'accueil avec ma grosse tête accompagné de la sienne. Ça me fais légèrement sourire, je pose son téléphone non loin du mien pour me recoller un maximum à lui et en profiter encore un max