chapitre 4

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MILAN
lundi 1er juillet

LÉYNA

Déjà en juillet. Le temps passe à une vitesse folle et ça fait peur. Mais la vie en Italie est bien plus paisible qu'elle ne l'était pour moi en France. Disons que je me sens mieux ici.

D'ailleurs, ce matin, j'ai l'impression que nous allons avoir du boulot. En effet, lorsque j'allume mon ordinateur, je remarque que nous avons quelques commandes à préparer.

Clara est l'une de mes employées et c'est elle qui m'aide au quotidien depuis que j'ai ouvert la boutique. Heureusement qu'elle est là, je ne m'en serai jamais sortie toute seule.

Je sais que mon père serait fier de moi. De voir que j'ai réussi à ouvrir ma propre boutique. C'est ce dont j'ai toujours rêver et aujourd'hui, j'ai réussi. Je ne compte pas gagner ma vie dans ce travail, mais je le fais parce que j'en ai envie.

Je n'ai pas à me plaindre du côté financier. Sans vouloir me vanter, je pourrai ne plus travailler jusqu'à la fin de mes jours. Je viens d'une famille aisée. Mais... j'ai récupéré une partie de l'héritage de mon père à son décès, il y'a 6 ans. Ça n'est jamais facile de perdre un être cher, mais si j'ai réussi à ouvrir cette boutique, c'est quelque part grâce à lui. Il a été ma motivation et ma force dans cette épreuve. Aujourd'hui, je crois que j'ai réussi, je suis sûr qu'il est fier de moi et qu'il veille sur sa fille de la ou il est.

En bref, ce job est un passe temps, mais aussi une passion. Ça me permet de me vider la tête et de faire quelque chose de mes journées. Ce que j'aime aussi c'est de pouvoir être au contact des clients et c'est une partie du métier que j'aime beaucoup. Je m'épanoui chaque jour et je suis contente le matin de me lever pour aller travailler. Et c'est ce que j'estime être primordial dans la vie.

- Léyna, tu peux encaisser la cliente s'il te plaît ? me demande Clara.

Je sors de l'arrière boutique et encaisse la jeune femme venue acheter un ensemble. Je suis toujours souriante et je crois que ça rend la boutique attractive.

J'ai ouvert en plein centre ville et je dois avouer que c'était la meilleure décision. Il est vrai que j'avais une boutique éphémère l'année dernière, mais ça ne marchait pas tellement puisque j'étais éloigné de la ville. Alors, j'ai décidé d'acheter ici, et il faut croire que ça marche plutôt bien. Le passage dans cette rue est plus dynamique et c'est ce qui fair le développement de la boutique.

- Merci, bonne journée ! dis-je.

- A vous aussi.

La jeune femme s'en va et j'en profite pour ranger un peu et disposer les nouveaux arrivages dans les portants prévu à cet effet.

- Clara, je retourne en arrière boutique pour faire les comptes et répondre à des mails. Tu m'appelles si t'as besoin !

- Bien sur.

Clara et moi nous entendons plutôt bien et je crois que c'était nécessaire pour un meilleur travail. Nous avons de suite établit certaines règles et il faut croire que cela se passe à merveille. C'est une personne de confiance mais elle est aussi dynamique et passionnée, alors tout était réunie pour que l'on s'entende bien. Bingo, le feeling est passé et je l'ai employé.

Lorsque je m'assois sur mon bureau, je jette un coup d'œil aux mails et commence à travailler un peu. Nous avons de la chance en ce moment étant donné que nous sommes contacter par des enseignes. C'est quelque chose est qui est vachement intéressant pour une petite boutique comme la nôtre et ça ne peut nous être que bénéfique. Je répond alors favorablement à quelques demandes et continue un peu.

𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫, 𝐥𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢 - 𝐓𝐡𝐞𝐨 𝐇𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐝𝐞𝐳 Where stories live. Discover now