W/ Choi San from Ateez
L'histoire se déroule dans le royaume d'Halazia, où vit une jeune femme nommée Kiara. Kiara mène une vie paisible dans son village, même si elle a perdu son père qui était sa seule famille.
Cependant, un jour, alors qu'elle se...
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Nigrum Castrum, Royaume d'Halazia, 1708.
KIARA
Je me trouvais maintenant dans cette pièce sombre, sans aucuns repaires. Je ne savais pas du tout ce que je devais faire, mais une chose était sûre, j'allais rencontrer le vampire que je craignais tant.
Mon cœur battait fort, tellement fort que j'eus peur qu'il sorte de ma poitrine. J'avais bien écouté ce que m'avait dit Gustave, Rebecca et Irène, mais l'anxiété ne cessait de monter en moi.
Enfin, je ne pouvais plus trop me morfondre car j'étais déjà en plein dans la gueule du loup. La pièce dans laquelle je me trouvais était très peu éclairée, mais le peu que j'ai pu apercevoir a réussi à me couper le souffle.
Cela me fit presque oublier pourquoi j'étais ici. J'étais éblouie par tant de beauté et de...richesse. Cette pièce était plus grande que la chaumière dans laquelle j'avais toujours résidée.
J'avais l'impression que tout le village pouvait y être logé à cause de l'immensité de l'endroit.
Alors que j'étais en pleine contemplation, un bruit me sortit de ma torpeur. Je mentirais si je disais que je n'ai pas sursauté comme un voleur pris sur le fait.
— ... Je vous ai déjà dis de ne pas me déranger si cela n'est pas nécessaire.
Une voix rauque se fit entendre, me clouant sur place. Je n'osais pas répondre, encore faudrait-il que je sache quoi dire. Un frisson parcouru mon échine, l'écho de sa voix traversa l'immense pièce et en se dissipant il laissa place à un silence de mort.
Mes sens s'alertèrent de nouveau à cause des bruits de pas, mon instinct de survie me cria de fuir mais il était déjà trop tard pour ça. Je fis quelques pas en arrière tandis qu'il s'approchait et mon dos heurta la porte par laquelle j'étais entrée.
J'essayais de garder mon calme pour qu'il ne remarque pas à quel point ma respiration était saccadée, qu'il ne ressente pas la peur qui s'émannait de moi. Les créatures de son espèce pouvaient le ressentir une vieille dame de mon village me l'avait dit.
— Gustave ! tu pourrais au moins me répondre-
Il s'arrêta à mi-phrase et c'est là que je le vit pour la première fois. Grand, cheveux noirs de jais, épaules larges, traits fins et immensément pâle... Je n'arrivais pas à détourner le regard de son être comme enchantée par son apparence.
Je lâcha la jupe de ma robe que je tenais inconsciemment sûrement dû au stress tandis que ses yeux se baladaient sur mon visage et les miens faisaient de même.
Son air impassible ne présageait absolument rien de bon pour moi et cela me troublait tellement que je fus figée sur place.
