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                                       Lendemain,

Ça doit faire une bonne dizaine de minutes que je suis réveillée, je suis dans une chambre d'hôpital. Sur le fauteuil juste à coter de mon lit, il y a mon garde du corps Darren qui dors. Il a dû passer l'entièreté de son temps à veiller sur moi. J'ai une sensation agréable qui m'enveloppe tout le corps. La sensation d'être considérée, d'être aimer, réellement aimer. C'est un mafieux et je suis une fille lambda innocente, mais l'un n'empêche pas l'autre. J'ai passé mon existence à vivre dans la solitude et la dépression, j'étais toujours malheureuse, mais lui, il est entré dans ma vie de manière assez bizarre, mais j'aimerais qu'il y reste. C'est devenu un ami, un confident. Je lui raconte absolument tout ce qui ne va pas, et il m'aide à surmonter tout sa.

Ne vous méprenez pas je suis toujours remplie de traumatismes, je suis toujours autant angoissée, mais le fait d'avoir quelqu'un à qui parler procure dans mon cerveau et mon corps une telle paix que j'ai l'impression d'être sur le chemin de la guérison.
La guérison sera longue et dur, mais elle commence par le fait de ne rien garder pour moi, par le fait de pouvoir rire au moins une fois par jour, par le fait de sortir, de regarder les arbres, de pouvoir faire du sport.

Du sport oui. Je dois courir chaque matin des kilomètres avec mon garde du corps, ça m'aide énormément, j'ai l'impression que mon cerveau se rempli d'air, se rempli d'oxygène, que les maux en moi se libèrent petit à petit.

Hier, j'ai fait une crise d'épilepsie. J'en avais plus fait depuis un très long moment, je pensais même l'instant d'un moment en être guérie, mais le bruit de la balle mélangée à la peur ont provoqués en moi une onde de chocs qui ont paralysé les nerfs de mon cerveau d'où la crise.

Je ne savais pas réellement comment Donovan allait réagir. Je ne l'avais pas vu depuis un petit temps, j'espère ne pas l'avoir énervée en causant des dépenses non prévues pour les frais d'hospitalisation.
Je ne suis pas là fautif dans cette histoire, mais j'ai le ventre complètement retourné. Donovan a été ma bouée de sauvetage même lorsque je pensais ne pas en avoir besoin et le simple fait de l'avoir contrariée me rend malade. J'ai peur, peur qu'il décide que je devrais rentrer chez moi, que j'étais un poids pour lui ou juste qu'il est peur de ma maladie.
C'est un mafieux et je dois avoir peur de lui, mais c'est le seul qui a décidé de me prendre sous son aile.

Démon ou Ange ?

Peu importe, c'est un démon en apparence avec une once de bonne volonté au fond de lui.

Je suis assise sur le lit de l'hôpital, les yeux river sur la porte d'entrée perdu dans mes pensées lorsque je sens des bruits venant de ma droite.
Darren se réveille.

Il se réveille doucement, se frotte les yeux et ouvre les paupières. Ses yeux bleus-gris se fixent sur moi avec une pointe d'inquiétude, il doit sûrement avoir peur que j'ai essayé de me faire du mal durent son sommeil. Je lui aie fait part à plusieurs reprises de mes envies de suicide, et il en a parlé à Donovan qui a décidé de me faire suivre par un psychologue.

Un psychologue ? Non UNE psychologue.

Il a décrété que c'était plus sain si c'était une femme qui me faisait ma consultation.
Je ne comprends pas réellement cet état d'esprit étant donné que le résultat est le même.

Il se lève, me pousse doucement du lit pour venir s'asseoir à côté de moi.

Darren : Comment ça va princessa dit-il de sa voix moitié endormie moitié rauque.

Moria : Je vais bien, répondis-je d'une petite voix la peur toujours dans le ventre.

Darren sort son téléphone, compose un numéro et colle le portable à son oreille.

La Mara SalvatruchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant