CHAPITRE QUATRE: Diablo

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Isabella

— Ça fait deux jours qu'elle dort, elle est peut-être morte. Dit une voix lointaine.

— Cabròn ! Tu vois bien qu'elle respire encore ! Dit une autre voix.

— N'empêche, le Jefe est vraiment en colère et nous a demandé de la réveiller.

— Et comment tu comptes faire ça ?

— Si il faut que je la baise pour qu'elle se réveille, et bien, je le ferais. Mais je
refuse de me faire plomber parce qu'une putana veut jouer la belle aux bois dormant. Marco !

Ma tête me faisait atrocement mal, je clignais doucement des yeux afin de les ouvrir et finis par le faire après plusieurs tentatives. J'essaye de joindre mes mains à mes yeux quand je me rends comptes que celles-ci étaient attachées. Je sursaute violemment en constatant mon état.

J'étais suspendu en l'air, les mains attachées de par et d'autres par des chaînes, mes vêtements étaient sales, ma robe était déchirée et les sous-vêtements étaient un peu exposés.

Seigneur, où suis-je ?

Il me fallut trente secondes pour que tout me revienne en pleines face,

Stella,

Le gala,

Cielo et

Diablo.

Je baisse la tête avant de juré, réalisant le bourbier dans lequel j'étais.

J'avais échoué,

Le plan a foiré,

Et je me retrouve prisonnière de Diablo.

Ah enfin...Dit un type en entrant. La putana aux bois dormant se réveil. Vôtre sieste était bonne votre majesté ? Me dit-il en se posant en face de moi.

— Je.t'ai.poser.une. Question. La putana. S'énerve t-il avant de me saisir par la gorge.

Je laisse quelque cri de détresse s'échapper de moi, sentant tout l'air de mes poumons me quitter.

Il était entrain de m'étrangler...

Un deuxième homme fît son apparition dans la salle avant de prendre la parole.

Cabrón ! Dit celui qui venait d'arriver avant de pousser le type qui m'étranglait loin de moi. T'es con ou quoi ? Rugit-il.

Patrón, c'est elle qui me chauffait, et je pensais que c'était une prisonnière comme les autres. Dit-il blanc comme neige.

— Le Jefe la veut en état. Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que les morts et bien ça parlent pas, Tonto. Dit-il d'une fois tranchante. Tu as des ordres, tu les reçoit et tu les appliques. Sinon c'est le plomo. (Plomb) Et j'y veillerai personnellement. Casses-toi. Il arrive. Termine t-il avant de se rapprocher de moi.

Je me rendu compte que c'était Lucá, le type qui m'avait gifler au gala.

— Un petit conseil, quand il sera là, coopère. Avec un peu de chance il te coupera seulement un bras la putana. Termine t-il avant de lui aussi quitter la cellule.

CIELO: el cartel indomableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant