Une Histoire Cachée

Chapitre 4

Les soupçons confirmé

Après tout ce qui s'est passé à l'école, ma journée mouvementée, tout et tout, j'étais grave épuisée, croyant que j'allais dormir vite aujourd'hui. Quand je suis rentrée mon premier réflexe a été de me jeter sur mon lit moelleux et confortable, afin de laisser tomber toute cette fatigue qui était en moi. Évidemment c'est ce que je n'ai pas hésiter à faire. Je suis rentrée aux alentours de 15h. Je me suis endormie jusqu'à 17h. Ma satisfaction a été de courte durée, parce qu'actuellement il est minuit et je ne retrouve plus ce fameux sommeil, qui m'avait hanté un peu plus tôt.

Mes pensées l'emportent sur moi, d'habitude mon père ne tarde pas autant de temps à venir, s'il a trop tardé c'est deux semaines le max, mais aujourd'hui c'est beaucoup trop, il va faire bientôt presque un mois. Je lui ai toujours demandé quel métier il exerçait, mais sa réponse reste la même<< mieux on sait, mieux c'est>>. Donc j'ai arrêté de lui poser des questions que moi-même je connais déjà la réponse.

Je décide d'aller me rafraîchir un peu le corps, je me lève donc pour aller boire un verre d'eau, afin que ça m'aide, à me rafraîchir les idées. Je descends les escaliers, j'allume toutes les lumières de la maison, je ne suis pas une peureuse, cependant je prends mes précautions. j'ouvre le réfrigérateur et me sers l'eau, j'avale un demi verre, puis je retourne me coucher.

Si je savais, j'allais inviter mes amis, pour un soirée entre jeunes, qui sait ça aurait été sympa et ça m'aiderait à me vider un peu l'esprit, ''comme shui pas Keynes'' * rire*. Je ne peux pas être en avance sur mon emploi, je ne connais pas son vrai nom, ou je ne sais bien le prononcé, ceci n'a pas trop d'importance.

Une demi-heure s'est écoulée et je suis toujours allongée sur le lit, sans ressentir la présence du sommeil, je perds tout espoir de pouvoir dormir. Je commence à faire une prière de supplications '' Oh Grand Dieu JÉSUS, toi qui a créé le Ciel et la terre, je te prie de pouvoir m'accorder le sommeil, je t'en supplie, grand Père Éternel''. Je descends du lit pour me prosterner la face contre terre, les genoux fléchit, j'implore la miséricorde de ce grand Dieu. Je ne suis pas très religieuse, pourtant à mes heures perdues je prie comme pas possible.

Mes supplications sont finies, j'attends la réponse que Dieu me réserve, je remonte sur mon lit, je m'allonge, mes yeux rivés sur le plafond. Je crois que, aujourd'hui je vais passer une nuit blanche. Je cherche mon tél,  je l'ai enfin, je vais dans mon répertoire, j'appuie sur le numéro de Roch, c'est mon BFF. Ça sonne, sonne,... Puis ça se coupe, je relance, encore, ça sonne de nouveau... Ça recoupe. '' c'est quoi ce bordel ?'' le même scénario, ce répète, je perds tout espoir et pose mon phone.

****
Quelques heures

PDV omniscient

Une voiture se gare dans l'allée près de la maison de la famille Müller, les portières arrière s'ouvrent et des personnes descendent, ils se dirigent vers la maison. Ils ouvrent la porte, et partent au salon.

PDV charlotte

J'ai la trouille, je viens d'entendre un grincement de porte en bas, mais c'est quoi ça encore ? '' Ne me dites pas que... Oh non c'est impossible, Seigneur ''
Je me couvre la tête de mon oreiller,

- Mais qu'est-ce qu'ils sont venus faire ? Ils cherchent quoi chez moi ? Attends... Mais non ce n'est pas ça, je sanglote tout bas sous mon oreiller.

Conscience : ce n'est pas le moment de pleurer, Charly, ça ne servira à rien''

T'as raison je ne vais pas pleurer, je suis bien plus forte que ça ''

Je me redresse, puis allumant la lumière de ma chambre, je descends de mon lit sur la pointe des pieds et je me dirige vers mon armoire, pour prendre ma batte de baseball comme armement, afin d'affronter le danger. Sur la pointe des pieds encore je m'avance vers la porte et l'ouvre avec toute délicatesse possible, vrai qu'elle émet un grincement, je descends doucement avec prudence et toute attention pour ne pas manquer une marche.

''Je le Jure, qu'il vont le regretter, le jour ils ont eu l'idée de s'introduire chez moi, ils vont aussi regretter l'heure à laquelle ils sont nés, ils vont maudire leur tête, d'être aussi stupide, ils vont haïr leur parents d'avoir fait d'eux, des moins que rien''

En descendant, j'entends de plus en plus de  bruit, des gens qui parlent, qui ont tendance à chuchoter '' mais il se fo*tent de ma gu*ule !?'' "il vont voir si c'est bien de rentrer chez les gens sans demander leur avis". Je franchis la dernière marche, je me cache derrière un mur, qui me protège face à eux. J'essaie d'entendre ce qu'ils disent, mais j'entends que des chuchotements, la maison est plongée dans l'obscurité totale, ils n'ont même pas pris la peine d'allumer les lumières, ça commence bien. Je sors en douce de ma cachette, en faisant, l'effort de ne produit aucun effet sonore. Soudain, j'aperçois un mur, un léger bruit s'échapper de mon gosier '' ouuch'' j'attrape toute suite ma bouche,

- Qui est là ? Demande un homme, je ne réponds rien,

- il y a quelqu'un ! Affirme un autre, tout à coup je me vois sous les feux de la rampe, je ferme les yeux face à cette lumière subite, je les réouvrent, en plissant plusieurs fois les paupières, je vois des hommes me regarder,

- Si v..v... vous ap..pro.cher, je vais déFoncer votre mâchoire, dis-je en pointant ma batte face à eux, je sens que ma respiration n'est plus normale.

- Êtes-vous la fille de Monsieur Müller ? Me demande un homme

- Que voulez-vous de moi, hein ? Que me voulez vous, dégagez de chez moi ou j'appelle la police

- Doucement, nous ne te voulons rien

- Alors !!! Criais je

- Ferme ta bouche !! Intervint un autre de manière agressive

Je me recule d'un pas , mais avec toujours ma batte, tendu devant moi, je me tais aussi

- Votre père...

-MON PÈRE!!!

Soudain...