chapitre 18: L'amour avant le bonheur

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CETTE HISTOIRE NE M'APPARTIENT PAS

Drago faisait de grandes enjambées pour rejoindre leur salle commune, et Hermione devait presque courir pour rester à sa hauteur.

- Tu ne crois pas qu'on devrait prévenir le professeur McGonagall de ce qui vient de se passer ?

- Non, si tu tiens à la vie de ton professeur de métamorphose ne dis rien, trancha Drago.

- Arrête ils ne s'en prendront jamais à elle ici, rigola Hermione d'un air évident.

Mais Drago se retourna vers elle et le regard grave qu'il lui adresse fit disparaître son sourire.

- Ils n'oseraient jamais, renchérit-t-elle d'une voix qu'elle voulait assurée.

- Hermione ce sont des Mangemorts ! Tu n'as pas l'air de réaliser qu'ils sont aux côtés de Tu-Sais-Qui, et que la seule chose -qu'ils attendent est le signal de leur maître pour passer à l'attaque.

- Oui mais dans Poudlard enfin ! Avec Dumbledore en plus !

- Crois-tu vraiment que ces Serpentards restent tranquilles et discret parce qu'ils ont peur de se faire renvoyer ? Ce qu'il faut que tu comprennes Hermione, c'est que plus rien n'a d'importance pour eux que le Mage Noir. Le servir fidèlement est à présent leur seule raison de vivre, alors fais moi confiance quand je te dis qu'ils étaient capable de nous tuer tout à l'heure. Allons-y. Plus vite !

Cette dernière peinait à le suivre, jetant frénétiquement des regards en arrière pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivis, paralysée par la peur un peu plus chaque seconde. Elle réalisait durement les paroles du jeune homme, refusant d'accepter le fait que ce qui venait de se passer dans le couloir n'était pas un jeu, ils avaient l'intention de les tuer, et elle, naïve, s'étaient amusée à se battre. Voldemort recrutait de plus en plus à Poudlard, il fallait se rendre à l'évidence, la vraie guerre se faisait sentir...

*000000*

C'était la veille de la rentrée.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir. J'aurais du aimer ce que ce je voyais, mais rien à faire, mon reflet me dégoûtait. J'avais beau me convaincre que ce que j'allais faire était digne de mon nom et de mon sang, j'avais devant moi l'image de quelqu'un de soumis et obéissant. Je détestais ça.

A regret, je suis parti rejoindre mon père en bas. Il me souriait, fier. Il ne m'avait jamais souri avant, mais aujourd'hui était particulier, car après avoir passé dix-sept ans à me forger à son image, il avait enfin réussi son but : "le Lord Noir désirait me marquer sa confiance."

- Où vas-t-on père ? ais-je demandé.

- Au grand cimetière de Rochester. Tu effectueras là-bas ton dernier devoir.

Il n'en dit pas plus. Je savais que je devais me taire à présent, simplement obéir. Accompagné de plusieurs Mangemorts et de mon père, je me suis rendu sur place, prêt à témoigner ma dévotion auprès du Maître, une fois de plus...

- Bienvenue Drago.

J'entends encore sa voix glaciale résonner dans ma tête, sa main inhumaine et froide se poser sur mon épaule, givrant mes entrailles d'un froid mortel.

- Tu as prouvé ton désir de me servir à maintes reprises, je suis fier de toi...Mais je sens en toi encore tellement de sentiments Drago, et tous deux savons très bien qui en est la cause...

Il laissa sa phrase en suspend, me laissant aisément deviner que ma mère n'avait plus intérêt à me convaincre discrètement de renoncer...

- Aussi c'est pourquoi je veux te voir tuer de mes propres yeux...

Tout le monde peut tomber amoureux MalefoyWhere stories live. Discover now