𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟼

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Bonne lecture !

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Penché sur l'armure, Tony tend la main sur le côté.

Ses genoux lui font mal à force d'être dans cette position, et il sent que s'il n'avale pas rapidement six expressos il va être obligé d'aller rejoindre son lit. La musique qui sort des hauts parleurs l'aide à rester éveillé, mais plus les minutes passent, plus Tony finit par se dire que dormir n'est pas une si mauvaise idée que ça.

S'il fait une petite sieste jusqu'à midi, alors peut-être pourra-t-il faire quelque chose de son après-midi.

Ses doigts se serrent autour du thermos rempli de café chaud, et il se redresse.

La douleur dans son dos le traite presque de grand-père.

Soudain, la musique s'éteint et il hausse un sourcil.

— Ne baisse pas ma musique, râle-t-il. J'ai compris, je vais aller me coucher, envoie quelqu'un pour —

— Monsieur, le protocole Invitation d'Urgence a été activé. Les ascenseurs ont été débloqués pour les équipes de secours.

Tony ouvre la bouche, puis la referme. Il se refrogne.

— De quoi tu parles ? C'est une attaque ?

— Les secours ont été appelés sous l'ordre de Mlle Potts. Ils sont bientôt arrivés à l'étage de résidence.

— Pepper ?

Cette fois, il se lève vraiment. L'armure est encore ouverte devant lui, et Tony commence à s'avancer en direction de l'escalier : la porte en verre s'ouvre sur son passage.

— Elle va bien ? Elle est blessée ?

— Les constantes de Mlle Potts montrent une panique certaine, mais elle n'est pas blessée.

— FRIDAY, bon sang, dis-moi juste ce qu'il se —

Sa voix meurt quand il arrive à l'étage. Le salon est rempli d'ambulancier, tellement qu'il manque de louper le brancard sur lequel est allongé Peter. Il passe devant lui pendant quelques secondes, puis disparait dans l'ascenseur.

Tony a à peine le temps de comprendre que Pepper se jette dans ses bras.

Il lui faut un instant pour comprendre qu'elle pleure. Ses bras l'entourent immédiatement.

— Pep's... ?

— Il respirait plus, Tony. Il respirait plus.

Sa voix est enrouée, complétement paniquée. Tony attrape son visage pour pouvoir y lire quelque chose, le redresse vers le sien : les yeux de Pepper sont écarquillés, terrifiés.

— Il faut qu'on aille à l'hôpital, dit-elle. Il faut qu'on suive l'ambulance, Tony, il faut —

— Qu'est-ce qui s'est passé ? Pepper, pourquoi est-ce qu'il...

— Je suis rentrée dans sa chambre, et il était par terre. Il pouvait plus respirer. J'ai essayé de lui donner sa Ventoline, mais ça a rien changé. Il pouvait plus respirer, Tony, ils ont dû lui faire un trou dans le —

Tony la coupe, l'entraine contre lui et la serre fort. Ses mains tremblent.

— On va aller à l'hôpital, dit-il. On va y aller tout de suite.

Il déglutit, puis embrasse les cheveux de Pepper.

— J'appelle Happy, dit-il.

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De l'or et quelques étoiles | IronDadWhere stories live. Discover now