Diane, une jeune femme vivant loin de Londres et du monde de l'aristocratie travaillant dans une taverne avec ses amies rencontre un bel homme lors d'une soirée.
Le courant entre les deux passa très rapidement, mais cette dernière doit rentrer dans...
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Je suis dans ma chambre avec Daphné et nous sommes en train de préparer mes affaires.
«J'arrive pas à comprendre pourquoi tu pars » dit-elle.
«C'est une question de simplicité » dis-je «Malgré tout, j'ai du mal à être ici, même si toutes les deux on sait rapprocher, je ne suis pas heureuse ici ».
«C'est à cause d'Anthony, parce que sinon je vais..» dit-elle alors que je la coupe.
«Oui et non » dis-je «Tu sais que si je reste je vais devoir certainement accepter le mariage que va m'ordonner Anthony ».
«Mais mère n'est plus d'accord avec ça » s'exclame Daphné.
«C'est parce que je pars » dis-je.
«Je ne comprends pas » dit ma sœur désemparée.
«Et je t'en prie n'essaie pas de comprendre » dis-je en lui souriant.
«Quand Anthony va voir que tu vas être parti, il va péter un plomb » dit-elle.
«Bien sûr que non, puisque je serais partie » dis-je en pliant ma robe pour la déposer dans mon coffre.
«Tu vas me manquer » s'exclame ma sœur alors que je relève la tête vers elle «Je sais bien que beaucoup de choses ont été compliqués entre nous, mais la vérité est là tu es ma jumelle et tu vas terriblement me manquer».
Je viens la prendre dans mes bras alors que je secoue la tête.
«Je ne mérite pas d'avoir une sœur comme toi » dis-je.
«Bien sûr que si » elle répond en me souriant.
Des coups contre la porte se font entendre et Alfred rentre pour me tendre une enveloppe.
Je la saisis en le remerciant et je pars l'ouvrir de mon côté.
«Encore » dit Daphné.
«Oui» dis-je en dépliant la lettre pour voir un énième rendez-vous proposé par Simon.
«Elle te dit quoi ton amie dans toutes ses lettres ? »se questionne Daphné.
«Elle me parle de... sa vie, mais je vais devoir aller la voir maintenant pour lui dire que je retrouve à Cambridge » dis-je.
«Oui, c'est sûr » dit-elle en allant s'allonger sur le lit.
Je range la vingtième lettres de la semaine dans mon tiroir que je ferme.
«Tu es sûre que tu vas partir à l'heure » dit Daphné amusé.
«Oui, je n'ai pas tant d'affaires que ça » dis-je «D'autant plus que mon rendez-vous ne va durer longtemps, je serais là d'ici une heure et ça me laissera le temps de finir mes bagages avant le retour d'Anthony ».
«J'espère pour toi» se marre-t-elle.
«À tout à l'heure » dis-je en partant après avoir pris deux ou trois affaires.
Je descends en bas et je croise le regard de ma mère qui comprend où je compte me rendre, elle hoche la tête en souriant et je lui souris discrètement.
Une fois dehors, je me dirige vers le box d'Elga et après l'avoir vêtue de la selle, je grimpe dessus et je m'élance au galop votre notre point de rendez-vous habituel, puisque Simon m'y attend déjà d'après sa lettre.
D'ailleurs, il se rend là-bas tout les jours depuis que nous avons été surpris en espérant m'y voir.
Une petite demi-heure plus tard, je vois Simon au loin qui se retourne vers moi, certainement alerté par le bruit des sabots d'Elga.
Quand je descends de mon cheval, je viens juste récupérer les rênes et je les garde précieusement en main.
Nous nous fixons sans rien dire tandis que mon cœur bat la chamade.
«Je vais partir » dis-je.
«Où vas-tu ? » dit-il.
«Je rentre chez moi, mon vrai chez moi »dis-je.
«Je viendrais te voir » dit-il.
«Non Simon » dis-je «Il faut que ça cesse, je ne sais même pas pourquoi on s'est fréquenté, appris à se connaître alors que nous sachons tout les deux que cette histoire est impossible » dis-je.
«Diane non » dit-il.
«C'est vrai, je ne pourrais jamais être avec toi en sachant que ma sœur t'aime Simon » dis-je.
«Et toi ? » dit-il.
«Quoi moi ? » je réponds.
«Tu m'aimes ? » dit-il alors que des frissons me parcourent l'échine.
«Ce n'est pas la question » dis-je.
«Bien sûr que si » dit-il «Viens on part au fin fond de l'Angleterre, on vit notre vie ensemble sans problème ».
«Ce que tu ne sais pas Simon, c'est que je suis le problème » je lui dis.
«Diane je ne peux pas ne plus te voir » dit-il «C'est toi ou personne ».
«Ne te prive pas d'amour Simon » dis-je.
«L'amour je l'ai retrouvé avec toi » me dit-il.
«Je vais devoir rentrer » dis-je alors que je camoufle mes sanglots comme je peux en baissant la tête.
Cependant elle est vite redressée par les doigts de Simon alors qu'une larme glisse sur ma joue.
«Je ne cesserai jamais de penser à toi » dit-il.
«Moi aussi » dis-je.
Je vois son regard se pencher sur mes lèvres, mais j'en décide autrement. Je me retourne et grimpe sur mon cheval tout en regardant Simon.
«Tu es l'une des plus belles personnes que j'ai pu rencontrer » dis-je alors qu'il secoue la tête.
«Je comprends Diane, je te jure je comprends, mais un jour tu regrettera d'avoir mis ton bonheur de côté pour le bien de ta famille » dit-il alors que je mords mes lèvres entre elles.
«Peut-être » dis-je «Mais ma famille à trop souffert par ma faute».
«Tu es mon coup de foudre Diane, je t'aimerai à jamais » dit-il alors que ses mots me foudroie le cœur.
Jamais personne mise à part ma mère et mon père ne m'ont dit ses mots là et je dois dire que ça fait bien longtemps, trop longtemps.
«Je.. » dis-je incapable de lui dire.
«Je sais » dit-il alors que je hoche la tête en pleurant.
«Au revoir » dis-je.
«Au revoir » dit-il alors que j'ordonne à Elga de faire demi-tour.
Une fois dos à lui et au galop je ne retiens pas mes sanglots et pars en direction de la maison.
Trente minutes plus tard, après avoir séché comme je peux mes larmes qui doivent être trahi par mon visage et mes yeux rouges, je rentre dans la maison.
Je me dirige vers le salon ou est réuni toute ma famille, même Anthony est là à fixer le sol.
Mais quand je pose mes yeux sur la table basse et que Daphné apparaît dans mon champ de vison avec une des lettres que Simon ma écrite, je comprends que c'est la fin.
Voilà me chapitre 27, j'espère qu'il vous a plu ? J'attends vos retours avec impatience :)
