Everything can change

Mais putain vous êtes venue à combien

PDV Derek

Ce retrouvant dans le petit bureau sombre et humide de l'agent de sécurité, Stiles fixe les cameras sans un mot. Debout en face des images se jouant en temps réelle devant nos yeux, je ne cesse de me poser des questions. Apres avoir prononcer c'est mot dans la voiture, le plus jeune est rester muer comme une carpe, comme ci il ne pouvait dévoiler plus, par peur de représailles. Pas pour sa personne, non, je connais bien cet humain au cœur immense, il a peur pour l'autre personne qui partage son secret. A cette pensée une pointe de jalousie me pince le cœur. A qui fait il autant confiance pour garder ce fardeau ? et pourquoi ne ment a-t-il pas parler dès mon arriver ? Dois-je comprendre qu'il n'est pas seul à vouloir la mort de cet alpha ? Sont-ils tous de mèche avec lui dans la meute ou seulement certain privilégier ?

La voix du plus jeune me fais sortir de mes penser.

- Mais putain vous êtes venue à combien ?

Ne comprenant pas cette agressivité soudaine envers moi, je visionne à mon tour les cameras pour tenter d'apercevoir son mécontentement. Je n'ai pas le temps de jeter un œil a toutes ces images que Stiles agacer pointe son index sur une camera en particulier. Inspectant les images je comprends enfin sa question. A droite de la caméra a deux voitures de notre cher Alexander summer et le commanditeur en pleine conversation, accroupis a moitie cacher dans l'obscurité du parking je reconnais argent écoutant sans honte la conversation des deux hommes.

- Merde

- Merde ? Tu te fous de moi. Dis-moi ce que vous foutez là ?

Ma langue me brule car j'aimerai pourvoir lui raconter le pourquoi nous somme arriver à holmesville, dans quelle circonstance nous travaillons avec argent et surtout lui faire découvrir la vérité sur cet Andrés Delgado mais une partie de moi refuse de lui donner ces informations tant que lui non plus ne me dis pas certaine chose. Je veux lui faire confiance mais cinq ans sont passés et Stiles n'ai plus l'adolescent que j'ai connus, les retrouvailles tendues m'ont freiné dans mon euphorie de revoir cet imbécile d'hyperactif. Depuis ce moment je doute de son comportement est-il réellement avec les bon ou les mauvais ? sais-t-il encore les différencier ?

Le dévisageant, je tombe sous ses yeux ambrés, reflétant l'incompréhension, faisant tourner son cerveau a cents a l'heure pour pouvoir répondre à ses moindres questions mais aucune peur ou incertitude à mon égard, non, Stiles me réserve juste sa colère et sa frustration pour une raison encore inconnue. Sourire au coin, je lui dis.

- Si tu ne me fais pas confiance, je te fais pas confiance.

Un léger tressautement du coin de ses lèvres me fait comprendre que la phrase l'amuse et le fait retomber dans sa jeunesse et ses souvenirs lui réchauffe le cœur au vus de ses joues qui s'empourpre.

- Tu réutilise tes phrases tu passé, ta plus de stock sourwolf ?

Je respire enfin, l'ambiance et détendue, chaleureuse. Pouffant cette fois ci, j'entend un petit rire discret du coter de l'humain. Oui il a beaucoup changé, avant le son de son rire envelopper l'espace d'où il se trouvais maintenant ses un son discret presque inaudible, il s'est forger une carapace et je pense que peu de personne ont pu fissurer cette armure. Confiant je lui dis.

- Ecoute Stiles, je sais que c'est différent aujourd'hui mais je suis là pour toi, on est là, argent et moi. Je ne sais pas quelle rancœur envers moi te met si en colère mais je peux tout entendre, moi aussi j'ai changé. Je ne suis plus ce loup solitaire, a l'aplomb sans faille.

Tout sourire effacer, il me scrute profondément, cherchant le moindre mensonge de ma part. Une fois sûr, il avoue.

- Je ne sais pas si je peux te faire confiance, je sais plus. 

J'admet que rien que le fait qu'il se pose la question me fait mal mais je veux lui prouver que je suis belle et bien son ami.

- Stiles je suis ton ami a default que tu penses le contraire, on est lié, tu comprends, je serai toujours loyal envers toi, tu fais partie de ma meute même si nous ne sommes pas à beacon Hills tous ensemble nous somme toujours une famille. Bordel Stiles, je tuerai n'importe qui pour toi.

Une larme dévale la joue de l'hyperactif, sous le choc de voir pleurer l'humain je ne bouge pas d'un poil, pourtant dès la deuxième larme je le prend immédiatement dans mes bras. Je n'ai jamais été tactile avec n'importe lequel adolescent a l'époque et même aujourd'hui ce genre de geste d'affection mais étranger mais avec Stiles j'ai l'impression que ces gestes sont naturels.

La tête enfouie dans mon torse, je le rassure en lui caressant la naissance de ses cheveux jusqu'à finir le frôlement sur la peau nue de sa nuque. Nous restons comme sa un moment, en silence, je n'attends pas de confession de sa part, vus dans quel état il se trouve, j'appréhende qu'il me confie son histoire, connaitre les raisons de ce changement en lui. J'espère que cela viendra avec le temps. Juste sentir la chaleur de Stiles autour de moi me redonne l'espérance de retrouve ce bavard d'hyperactif et cette joie de vivre que je lui ai toujours connu.

Pour qu'il assimile bien que je sois sincère avec lui, je lui raconte tout de mes dernières années. Je ne serai dire combien de temps nous somme rester dans cette position mais aucun de nous n'as était gêner ou mal à l'aise de cette proximité.

- C'est comme ça qu'avec Chris, on a décidé d'aider et de protéger les autres, qu'apporte leur nature.

Reniflant bruyamment Stiles ouvre enfin la bouche.

- Je n'aurai jamais pensé que tu fasses partie du clan argent.

- Moi non plus.

Rigolant tous les deux, lentement l'humain se détache de moi, créant un froid instantané là où il était, le plus discrètement possible il essuie les quelques larmes qui sont rester sur ses joues, se raclant la gorge comme pour se donner plus de courage, il lance les yeux dans le vague.

- Hm, merci.

- Pourquoi le câlin ?

- D'être là, même si c'est par pur hasard.

Je ne veux pas me séparer de lui maintenant qu'il s'est mis à découvert, timidement je propose.

- Aller viens je te paye un verre.