vingt-cinq

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chapitre vingt-cinq : oxymores

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chapitre vingt-cinq : oxymores

HAZEL GARDNER.

Milan, Italie.

— Et après elle m'a quitté !

J'écoutai les conversations des deux hommes devant moi. Ils avaient une grande conversation sur l'adultère de l'un d'eux. C'était très instructif sur la connerie des hommes.

Comment tu pouvais croire qu'en couchant avec la soeur de ta femme qui porte ton enfant depuis sept mois elle ne te quitterait pas ? Forcément qu'elle se délesterait d'un homme faible comme toi.

Hector était à côté de moi et nous attendions le début de la conférence sur un sujet que j'avais complètement oublié. Mon collègue doctorants était en train de regarder quelque chose sur son téléphone. Je ne passais que le lendemain. J'étais effrayée à l'idée de passer devant tous ces gens.

— Au fait, avec ton fiancé ça va ? Me demanda Hector.

Mon coeur se serra. La dernière fois qu'on avait réellement été proche avec Lucas c'était deux semaines avant. Puis il avait tiré dans l'entrejambe de ce Dimitri, et notre entente dans le silence avait repris.

Il dormait à peine chez lui tant il travaillait, du moins c'était ce qu'il disait, moi je considérais qu'il cherchait surtout à me fuir, rien de plus. Il refusait de voir encore mon dégout dans mon regard. Je ne savais même pas pourquoi j'étais encore capable d'être choquée de ses actions alors qu'il était mafieux. Je m'attendais à quoi ? Qu'il me tresse les cheveux et qu'il regarde des dessins animés ?

— On est marié, me contentai-je de répondre.

Je ne savais pas quoi lui dire d'autre et j'espérais sincèrement qu'il se contente de cette information.

— Ah oui ? Mais ce n'est pas un peu rapide ? Je ne sais pas, le type sort de nul part, vous vous fiancez et vous vous mariez ? Tu es enceinte et vous avez des familles traditionalistes ?

— Mais putain, lâchez mon utérus !

Il ouvrit grands les yeux et je mordis ma lèvre. Les deux hommes de devant pouffèrent. Qu'ils continuent de comparées les vagins de leurs maîtresses sans nous prêter d'attention, c'était très bien ainsi.

— Je ne suis pas enceinte.

— Tu as trompé ton ex ?

— Non. Et dans touts les cas, ma vie ne te regarde pas ! Compris Hector ?

Il ne répondit pas, mais oui, il avait compris au vu de son silence. J'en avais bien trop marre que l'on me parle d'une soi disant grossesse.

Mon téléphone vibra et je regardai le message que je venais de recevoir de la part de Lucas :

« Zéro message de ta part si je n'avais pas un homme à tes trousses je commencerai à me dire que tu es morte Hazel »

Un frisson me parcourut, j'avais mal lu ? Par pitié ?

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