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Narratrice

Stacy profita du silence apaisant des vestiaires, saluant les dernières filles qui quittaient les lieux. Elle sortit ses affaires de rechange, hésitant à se déshabiller de peur que les autres ne remarquent les marques encore visibles sur son dos. Le week-end avait laissé des traces indélébiles, souvenirs d'une soirée intense.

Face à son casier, Stacy retira son maillot, ses yeux rivés sur son reflet. Elle revivait la douleur des morsures sur sa peau, les picotements des mains qui avaient serré ses poignets, les frissons laissés par les lèvres d'Oriella sur sa marque. Jamais personne ne l'avait fait vibrer ainsi, au point de la rendre accro à ce mélange de plaisir et de douleur.

À cet instant, elle ressentait presque la présence d'Oriella, comme si elle pouvait apprécier ses mains sur sa taille, entendre sa respiration douce au creux de ses oreillers. La sensation était si vive, si réelle... Trop réelle.

— Putain !

Oriella

Elle m'a repoussée. Sans doute a-t-elle ressenti la peur. J'assumerai mes responsabilités, bien sûr ! Mais c'est plus fort que moi. Elle hante mes pensées, insatiable. Je ne l'ai pas vue sortir avec les autres, ce qui m'a inquiétée. Maintenant qu'elle se tient nue devant moi, je ne peux m'empêcher de la trouver si... parfaite. Ses gestes sont gracieusement calculés, sa voix mielleusement envoûtante, et ses regards d'une beauté captivante.

Je désire la sentir à nouveau contre moi, peau contre peau, cœur contre cœur.

— Est-ce que je peux te torcher ?

— Oui, murmura-t-elle langoureusement.

Ses paroles résonnent en moi comme une douce mélodie. Elle me témoigne une confiance si grande que je ne peux que rester à ses côtés et la protéger.

Par AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant