My dear Nemesis

Chapitre 6

Hello, important, ce chapitre aborde des sujets compliqué comme de la violence et la mort.                      Si vous êtes sensible de près où de loin à ce sujet évitez.                                                                            Pour les autres, qui continuent,

Bonne Lecture !

Saint Clément Nord, Le Phénix

Mérida

Darius me regarde. Il semble hésiter. Il s'assoit finalement au bureau en face de moi.

- Tu veux bien t'asseoir ? demande t-il en m'indiquant le fauteuil face à lui.

Je reste bloquée. Admirative devant lui. Il est tellement imposant. Même si cela semble être le bureau du patron de la boîte, il fait comme s'il était chez lui. Darius dégage une confiance inébranlable.
Il semble invincible. Dans ses expressions faciales, on peut lire une grande détermination. Il est imposant. Trop imposant. Je baisse la tête. Je suis tellement jalouse. À côté de lui, je me sens comme insignifiante. J'ai le nez qui coule, mes larmes ont du mal à s'arrêter et j'ai le moral à zéro. Je veux être maîtresse de ce qui m'arrive et d'arrêter de subir ce que la vie et les autres m'imposent.

Au lieu de me comparer, il faut que je m'en inspire. Comme lui, j'aimerais être une personne qui soit capable de surpasser ses peurs.

Je ravale mes larmes.

Il faut que je me canalise. J'inspire longuement et ferme les yeux.

Quand je les rouvre, je me dirige enfin vers le fauteuil indiqué. Je suis neutre. Je prends tout mon courage à deux mains et lève la tête vers Darius. Ses yeux perçants parcourent mon visage. Tout d'un coup, je ressens une bouffée de chaleur. Je suis mal à l'aise. Il m'analyse tellement que j'ai peur qu'il puisse lire dans mes pensées. Je décide de prendre les devants et de briser le silence.

- Merci, sans vous, je ne serais pas comment j'aurais fini la soirée.

- Ne t'inquiète surtout pas, c'est normal. Employée ou pas aucun être vivant ne mérite de passer par la violence. Il se lève. Reste assise, je souhaite te ramener quelque chose.

Il se dirige vers le fond de la pièce. Il prépare quelque chose. Il revient vers moi la mâchoire serrée et me pose une tasse sur les genoux. Du chocolat chaud ! Quel hasard, si seulement il savait ce que ça représente pour moi. J'en prends souvent dans les coups de mou. Il me rappelle ma maison, l'endroit où je me sens le plus en sécurité.

- Merci. Je lui souris et soufflai sur la tasse brûlante. Je sens son attention porter sur moi. Il attend que je boive. Même si la boisson est encore brûlante, je ne peux plus supporter cette présence oppressante derrière mon dos. Je sens mon cou se rougir et ma chaleur corporelle augmenter. Sans réfléchir, je porte la tasse à mes lèvres. À la seconde où le liquide touche ma langue, je crache. Bon sang, c'est vraiment brûlant ! Darius se met à rire. Le rouge s'amplifie et me monte à la tête. La honte, je viens tout juste de cracher, devant un inconnu en plus. Ça n'aurait pas pu être pire, je suis dans le bureau du patron, je n'imagine pas sa réaction lorsqu'il va découvrir que quelqu'un a sali son super beau fauteuil.

Mon interlocuteur ramène des serviettes en vitesse.
- Je suis vraiment désolé ! Je voulais vous faire plaisir en essayant de vous montrer que j'apprécie votre geste. Mince, je suis stupide. Donnez-moi ces serviettes, je vais nettoyer le sol ! Il ne me donne pas les serviettes.