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Flashback.

( TW:VIOLENCES SEXUELLES)

Neïla

Campement militaire, Florence
18h03

Après cette longue journée, je me dirigeais, vers les dortoirs, quand, Isabella, une collègue, m'interpella :
« Le chef veut te voir, il t'attend dans son bureau »

Je lui fis un signe, de la tête, pour la remercier, avant de le diriger vers le bureau du chef.

Arrivée devant celui-ci, je toquais à la porte quand sa voix se fit entendre :
« Entrez ! »

J'ouvris la porte, et, d'un coup de tête, le saluant par la même occasion.
Je fermai la porte derrière moi, restant debout, attendant l'autorisation pour s'assoir.

« Installez-vous, voyons » dit-il en pointant la chaise du doigt.

Ce que je fis instantanément.

« Vous avez demandé, à me voir, chef ? Puis-je, vous aidez en quoi que ce soit ? » dis-je en arborant, le sourire le plus chaleureux possible.

« J'aimerais bien, oui, que tu m'aides. »

« Que puis-je, faire pour vous ? »

« J'aimerais, que tu le fasses avec moi. »

J'avais très bien compris de quoi il parlait, mais je feignais, l'incompréhension sur mon visage.

« Excusez-moi, mais, faire quoi avec vous ? » demandais-je en feignant l'ignorance.

« Je veux, qu'on fasse l'amour ! Tout simplement. » déclare-t-il, comme si, c'était normal de demander ça, à une femme de 19 ans, quand on en a 45 ! « Ton corps, est bien garni, et j'aimerais bien y goûter. »

« Monsieur ! Je vais faire, comme si rien ne s'était passé ! » dis-je en me levant, pour regagner la sortie, mais, sa main attrapa mon bras, et il vint me plaquer contre la porte.

« Je ne te laisse, tout simplement, pas le choix, on va le faire, que tu le veuilles ou non ! »

Son corps, sur moi, m'empêchait tout mouvement.

Sa main s'approchait dangereusement de mon intimité tandis, qu'il embrassait mon cou.

Des frissons de dégoût me prirent quand sa main rentra en contact avec mon intimité.

Mes yeux s'ouvrirent, paniqués, je me redressais, des perles de sueur coulant sur mon front, quand Aurora posa sa main sur mon épaule

Mon corps frémit, et ma main, la repoussa.

« Désolé, je suis un peu sur les nerfs. »

« Est-ce que tu veux en parler ? »

« Non, pas maintenant... » dis-je en fixant mes mains tremblantes.

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant