51

912 48 1
                                    

(TW: VIOLENCE/SANG)

Neïla

Je sortais de la chambre, rayonnante, accompagnée d'Anna.

Mes boucles étaient somptueusement définies, et tombaient sur mes épaules.

Je posais mon regard sur Anna, et une cloche sonna dans ma tête.

« De quoi parlais-tu avec Tonton Ezio ? » lui demandais-je.

Elle survola le couloir autour d'elle, puis me fit signe de me rapprocher.

« Tonton Ezio veut que tu deviennes son amoureuse. » chuchota-t-elle.

Un rire quitta mes lèvres et je me redressais.

Anna partit en courant en direction de sa chambre quand elle vit Ezio arriver.

« Neïla, il faut qu'on parle, c'est urgent. » expliqua-t-il.

Nous nous dirigeâmes alors vers son bureau, et il ferma la porte derrière lui.

« Ta sœur adoptive a été enlevée. » commença-t-il.

« Et qu'est-ce que je suis censé faire de cette information ? » demandais-je.

Il paraissait d'abord surpris, mais il avait l'air de se remémorer tout ce que je lui avais dit à son sujet.

« Tu ne veux pas la libérer ? »

« Non, je ne ressens pas le besoin de le faire, et c'est sûrement un piège, elle aime ruiner ma vie. » rétorquais-je

Il hocha la tête, signe qu'il avait compris mon choix.

Je sortais alors de son bureau, et je me dirigeais dans ma chambre.

La douleur au niveau des côtes s'estompait au fur et à mesure, même s'il m'était encore difficile de faire certain mouvement.

Je m'allongeais sur mon lit, une petite sieste ne me ferait que le plus grand bien.

18h30

Je me réveillais, et le soleil était en train de se coucher.

Et moi qui avais parlé d'une "petite sieste".

Je m'étirais avant d'attraper mon téléphone posé sur la table de chevet.

J'avais reçu un message d'un numéro inconnu, avec précaution, je l'ouvris.

C'était une photo d'Eléonore et de son petit ami, attaché sur des chaises.

Eléonore avait une petite entaille au niveau du cou.

Tandis que son petit ami avait le nez cassé et un œil gonflé.

Pour une fois, je sentais que ce n'était pas un piège.

Le bras robotique d'Eléonore est un bras venant de Chine, incluant une nouvelle technologie.

Elle lui permet de bouger son bras grâce à des capteurs reliés à son cerveau.

𝐋𝐚 𝐕𝐨𝐥𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐃𝐞́𝐜𝐡𝐮𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant