blanc aveuglé par le noir...

/chapitre 16/

As-salam aleykoum wa rahmatuLlah wa barakatuh.

2017 , Marseille **

BismiLlah..

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Iyed : ya ALlah donne moi la patience, elle va me rendre fou.

Moi : tu pouvais pas venir chercher cte clé usb demain ?!

Il n'a même pas pris la peine de me répondre et il est rentré.

Moi : doucement zbi !

Ai-je dis en chuchotant.

Iyed : elle est où ?

Je ne lui ai pas répondu. Je me suis seulement dirigé vers ma chambre, suivis de près par Iyed. J'étais déçu de lui la rendre sans avoir découvert quoi que ce soit. Mais j'avais une nouvelle résolution ; me tenir loin de lui. Plus il est loin , mieux je me porte.

J'ai pris la boîte où se trouvait sa clé usb , je l'ai prise et j'allais lui la tendre quand d'un coup , un vibrement s'est fait entendre.

Mon téléphone.

C'était mon téléphone qui sonnait , un numéro masqué.. c'était rare que je reçoive des appels comme ça et curieuse que je suis , j'ai toujours répondu...

Iyed a arqué un sourcil en voyant « numéro masqué » s'afficher sur mon téléphone. C'était très louche... il était tard , qui appel a des heures aussi tardive et en anonyme en plus.

J'ai posé la boîte sur mon lit et j'ai pris mon téléphone en main , tout ça sous le regard attentif d'Iyed.

J'ai pas hésité une seule seconde et j'ai répondu, pour moi il ne s'agissait qu'une blague des ptits du quartier.

Moi : Allô ?

Une respiration se faisait entendre. Le son était fort , donc Iyed pouvait entendre.

J'ai attendu quelques secondes afin que quelqu'un parle mais en vin , aucun son ne se faisait entendre a part cette respiration.

Je m'apprêtais à raccroché lorsque la personne au bout du fil se décida enfin a parler...

...: alors... il s'en est remis du coup de shlass ton petit Iyed ?

J'ai directement compris de qui il s'agissait au bout du fil , je le visualisais en tout cas. C'était l'homme qui avait blessé Iyed au bas du ventre , le soir où il était venu me chercher.

Iyed s'est emparé du téléphone une fois qu'il a entendu ça.

Iyed : tu veux quoi ?

A-t-il dit d'un ton aggressive.

L'homme : oh... je savais pas que mes suppositions étaient justes..

Il avait un air moqueur.

Iyed n'a rien dit.

L'homme : t'as enfin décidé de te poser alors ?

Iyed : on est pas ensemble elle et moi.

L'homme : ouais... c'est pour ça que vous êtes ensemble a 3h du sbah.