Les relations hors-mariage.

4.

Elle rentrait chez elle pour se doucher, et prier. Prier car elle ne s'était jamais senti aussi mal de sa vie. Dès qu'elle franchit la porte de chez elle, elle entendit des rires.

Des rires d'hommes, elle parvenait à reconnaître le rire de son père et l'autre, non. Elle entrait alors dans le salon, et elle vit Youssef, assis avec son père.

- Regarde Zaïna, c'est Youssef, un très bel homme, un très bon homme, il prie, il jeune son mois de ramadan, il maîtrise sa religion, et il t'aime vraiment. Tu te mariera avec lui.

- Khali tu sais tu peux pas la forcer à se marier avec moi, c'est contradictoire.

- Oui wouldi ne t'inquiète pas.

- Je veux bien me marier avec Youssef.

Youssef était l'homme le plus heureux du monde. C'est là qu'ils organisaient plusieurs muqabala, pour qu'ils apprennent à se connaître, en présence d'un mahram bien sûr.

Au final, ils s'étaient mariés, et Zaïna a enfin compris que les relations hors mariage ne servaient à rien, et qu'il y avait une manière de se marier. Et que c'était bien mieux comme ça, même si elle est un peu traumatisée.

« Allah a décrété pour chaque être humain sa part de fornication qu’il atteindra sans pouvoir s’y soustraire. La fornication de l’œil est le regard. Celle de la langue est la parole. Celle des pieds et des pas qui l’y mène. Celle de la main est le toucher. L’âme espère et désire, et le sexe vient confirmer tout cela ou l’infirmer ». [Abu Hurayrah].