Les tournants de la vie

Chapitre 2: Tout arrive pour une raison

Nous étions déjà au mois d'Août. La rentrée approchait à grand pas. J'étais toute heureuse d'entrer en classe de cinquième. Comme à l'accoutumée je m'attendais à ce que mes parents apprêtent notre rentrée mais les choses ne seraient plus comme avant.
Mon oncle rentra le soir avec les fournitures scolaires, les sacs à dos et autres. Il partagea les affaires et je ne reçu rien. Je restais tranquille me disant qu'il payeront les miens plus tard .
Quelques semaines avant la rentrée, mon oncle et ma tante m'appelèrent; ils me firent assis et lancèrent la discussion:
-Ma tante: Leila cette année il n'y a pas d'argent pour t'envoyer à l'école
( je resta perplexe sans savoir quoi dire)
-Moi: comment ça maman ?? Comment vais je aller à l'école cette année ??
-Mon oncle: malheureusement tu ne fréquenteras pas cette année. Nous n'avons pas d'argent pour toi.
-Ma tante: ou alors tu devras trouver un petit travail. Tu travailleras même un an et tu iras à l'école l'an prochain.
-Moi: quoi?? Et mon nouvel établissement ?? Le papier que j'ai signé pour mon entrée dans ce collège??
-Ma tante: arrête avec les questions. Tu travailleras cette année pour réserver ton argent de scolarité de l'an prochain, je t'ai trouvée un job de ménagère chez l'un de mes amis riches.
-Moi: Mais?? Mais??
-Mon oncle: tais toi. Tu travailleras et point final.
Ils se levèrent et partirent. Je restais au salon, toute glacée ne sachant quoi dire. Je me mît à pleurer. J'alla dans la chambre et je m'enferma. Ce fût une nuit pénible.

Les classes débutèrent. Pendant que mes frères et sœurs allaient à l'école moi j'allais travailler. J'étais devenu la petite Binoche de la maison. Je m'occupais de toute les taches ménagères. Je faisais la vaisselle, la lessive et cuisinais avant de sortir de la maison.
Mon travail débutait à huit heures. Je travaillais chez un homme non marié de la cinquantaine: Mr LEWIS. C'était un monsieur plein aux as: une belle maison avec piscine et un grand parking. Divorcé depuis près de dix ans il avait deux enfants qui vivaient eux en Europe.
Ma paye était de cinquante mille le mois et était versé chez ma tante.

Cela faisait nettement deux mois que je travaillais dans cette maison. Un soir à mon retour ma tante m'a copieusement battu parce que je lui avait demandé une somme de cinq mille francs pour m'acheter de nouvelles chaussures. De jour en jour ma haine envers cette femme grandissait. Entre ses enfants et son mari qui me torturais et elle qui m'en faisait voir de toute j'étais à bout.

J'étais au boulot un matin lorsque mon patron sortait. J'étais courbée je faisais la lessive il passa sa main sur mes fesses et me lança un sourire. J'avais remarqué qu'il me lançait des regards de temps à autre mais j'ignorais tout ça.
A son retour le soir j'avais déjà mis la table..j'avais cuisiné du couscous manioc avec de la sauce pistache accompagné de viandes de bœufs. Il monta se changer et se mit à table.
Lorsqu'il fini de manger il me remercia pour le dîner qui était délicieux je répondait juste par un léger sourire. J'étais sur le point de m'en aller quand il me demanda de lui tenir compagnie quelque minutes car il voulait qu'on parle. Je refusa au début lui disant que ma tante se fâcherait si je rentrais tard mais il me dit de pas m'inquiéter et passa un appel à cette dernière qui ne s'opposa pas.. comment pourrais t'elle ?? C'était un homme puissant qui l'a dépannait de temps à autre.

Il me demanda:
-Mr Lewis: Leila, tu es une jeune femme très belle et avec de belles formes. Quel âge as tu?
-Moi: quatorze ans
-Lui: tu fais pas ton âge.. tu fais physiquement dix huit ans. Je sais que tu trouveras ça bizarre mais tu me plait bien
-Moi: euh monsieur...je ne comprends pas
-Lui: si tu comprends.. il afficha un léger sourire et dit: j'aimerais avoir une relation avec toi...rien de focus juste une relation tranquille entre nous.
-Moi : je sais quoi vous répondre. Ma tante me tuerait si elle apprenait ça.
-Lui: je ne te presse pas prends ton temps et penses y, okay??
-Moi: d'accord mr. Au revoir
A peine son au revoir sorti de sa bouche que j'étais déjà partie. Je décida de marcher ce jour là histoire de mieux réfléchir par rapport à tout ça. Que devrais je faire?? A qui pourrait je en parler?? J'avais besoin de converser avec quelqu'un par rapport à tout ça.
Et puis je me souvins qu'il y avait mon voisin Jordan. Il me faisait des avances mais on s'entendait plutôt bien tout les deux. Je pris la décision de l'appeler plus tard.
Le lendemain à mon boulot, après le départ de mon patron je fit appel à Jordan. Il me rejoignait une heure plus tard à la maison.
Je lança la conversation:
-Moi: Merci d'être venu. Je ne sais pas quoi faire.
-Lui: comment ça ?? Qu'est-ce qu'il y'a ??
-Moi: mon patron me fait des avances.
-Lui: avances?? Ce vieux type voudrait sortir avec toi??
-Moi: bah oui.
-Lui: non mais tu n'as que quatorze ans. Cet homme pourrait être ton père
-Moi: ouais c'est vrai; mais qu'est-ce que cela changerait ?? Je vis chez ma tante comme un esclave. Son mari et elle ont carrément dilapidés mes biens. Cet homme pourrait m'offrir une vie de rêve. Autant en profiter.
-Lui: non mais tu t'entends là?? Tu racontes quoi là?? Qu'es ce qui t'arrive??
-Moi: j'en ai assez de cette vie de misère. Tout dois changer et cet homme semble être ce sauveur que j'attendais.
-Lui: moi je t'aime. Qu'es ce que tu en fais??
-Moi: c'est pas suffisant. Moi je veux mener une vie qui me ressemble. Et toi tu ne peux pas me la donner tu n'as pas grand chose malheureusement.
-Lui: tu es devenue une fille opportuniste.. je ne te reconnais pas
-Moi: la vie ma rendu ainsi. Désolé Jordan
-Lui: pufff je te laisse tu me déçois
Il se retourna et s'en alla. J'étais nerveuse et gênée du fait qu'il me voit comme cette jeune fille que je suis devenue. Mais j'étais décidé. J'allais mener cette vie de femme riche dont la vie m'avait privée.
Serait je entrain de faire le mauvais choix?? Suis je sur le mauvais chemin?? Cette idée de vouloir avoir une vie de rêve ne serait t'elle pas la source d'une vengeance qui me détruira petit à petit?? Mais ce qui est sure quelque soit ce qui arrivera, pour le moment j'y suis à fond.