●Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 27●

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At the edge of the world,
世界のふちで 銀河に耳を澄ませて
We strain our ears to hear the galaxy
そよ風 踝に光るリンドウ

Tard dans la nuit, la porte d'entrée s'ouvrit sur une silhouette vêtue d'une veste de costard. Alors que cette personne retirait ses chaussures, une voix se fit entendre de l'étage.

— Chéri, enfin !

La quarantenaire dévalait les escaliers à toute allure avant de se jeter dans les bras de son mari. Ce dernier lui rendit vaguement son étreinte. Ryoba lui prit sa veste et la rangea sur le porte-manteau. Elle revint ensuite lui prendre sa mallette pour l'alléger.

— Je t'ai laissé une assiette ! Tu dois avoir tellement faim, mon pauvre.

Jokichi se dirigea machinalement en direction de sa cuisine, qu'il n'avait pas vue depuis des lustres. Il saisit l'assiette posée spécialement pour lui sur le plan de travail, ainsi que des couverts. Alors qu'il s'apprêtait à manger, l'homme remarqua que Ryoba était assise en face de lui, le fixant avec un regard qu'il connaissait. Le même regard amoureux, qui le recouvrait depuis des années.

La femme répondait à sa question silencieuse :

— Je vais t'attendre. Je retournerais dormir après.

Jokichi se mit donc à manger. Seul le bruit des couverts, raclant l'assiette de faisait entendre. Dès que son festin fut terminé, il débarrassa sa vaisselle et s'en alla dans la salle de bain.

Une question trottait dans sa tête, un sujet que Ryoba n'avait pas abordé depuis son arrivé.
Et pour vérifier ses craintes, lorsqu'il sortir de la pièce, il vit son épouse l'attendre quelques mètres plus loin. Elle lui offrit un grand sourire, et, depuis qu'il avait mis les pieds ici, le quarantenaire décrocha enfin ses premiers mots.

— Où est Ayano ? Elle descend toujours me saluer, d'habitude.

La brune ne se décomposait pas. Elle ne bougeait pas le moindre muscle.

— Elle dort. Les cours la fatiguent beaucoup en ce moment.

— Je devrais aller la voir alors. Ça lui fera du bien qu'on discute-

— Non.

Ryoba l'avait coupé d'une voix ferme, qui en faisait presque trembler les murs. Son visage semblait se fermer et se serrer. Ses muscles se tendaient.
Jokichi remarqua tous ces détails.

— Il faut qu'on la laisse seule et gérer. Il est trop tard pour ça. Continua la femme aux cheveux sombres.

Elle partit en direction de leur chambre, tandis que son mari avait toujours les yeux rivés sur la porte de la chambre de sa fille. Maintenant, il en était sûr.

— Tu viens ? Lui demanda à nouveau sa femme, même si cela ressemblait énormément à un ordre.

Elle lui mentait délibérément.

Elle lui mentait délibérément

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 17 ⏰

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