I ruined everything.

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« Freyja? Tout vas bien? » J'ai ouvert les yeux avec une douce voix coller à mon oreille. La douce et fine voix d'Elektre qui caresser ma joue tendrement. Je l'ai regardé alors qu'elle déposa un faible sourire sur ses lèvres. Elle m'a enlacé en caressant mon dos.
« Par l'amour des dieux, tu as ouvert les yeux.
—Depuis combien de temps je suis dans cet état ?
—Depuis environs deux jours, Georg t'a mit une sonde pour t'alimentait. Tu ne sais pas comment j'ai pu avoir peur.
—Deux jours ? Que c'est-il passé ?
—Tu ne te souviens de rien?
—Vaguement »

J'ai eu un flash en ressentant les coups de batte sur mon ventre, où Bill me frapper sans aucune pitié. Je me suis redressé en regardant Elektre d'un air paniqué. Me souviennent de la dernière chose que j'avais vu avant de perdre connaissance. Ce sang qui couler à flot entre mes jambes.

« Elektre, je t'en supplie, dit-moi ce que j'ai eu ce jour là.
—De quoi tu me parles ?
—Le sang. La flaque de sang.
—Oh... Georg m'a dit que c'était peut-être trop tôt de te le dire, tu risques de faire une crise d'angoisse...
—Dit le moi Elektre.
—Je suis tout aussi choquée que toi Freyja. Je te le dirais plus tard, je n'ai pas les mots... »

Mes mains sont retombées, lourdes comme pierres sur mes jambes en laissant passer un soupire d'exaspération. J'ai retiré la seringue qui me relier à la songe en enlevant tous mes pansements. A l'encontre des mots de mon amie. Je suis sortie de la chambre en ne courant pas droit. Mais je voulais voir Georg de moi-même. Pour qu'il me dise en face ce qu'il s'était passé.

« Georg Listing ! »

J'ai crié depuis les escaliers, en le voyant en train de discuter avec Gustav, encore ivre. Il s'est retourné en me regardant, ses yeux se sont écarquillés alors qu'il se dirigeait vers moi, en posant ses mains sur mes épaules.

« Bordel Freyja. Tu vas bien ? Pourquoi tu es sorties comme ça de la chambre ? Tu aurais du demander à Elektre-
—Elektre n'est pas dans le sujet, dit-moi ce qu'il sait passer.
—Non Freyja, c'est trop tôt. Tu as dormis pendant deux jours, j'ai pas envie de te remettre une sonde pour deux autres jours.
—Où est Bill alors ?
—Je suis là, Freyja. »

Je me suis retourné alors qu'il était en train d'essuyer un verre propre entre ses mains, je me suis avancé en le bousculant légèrement avec ma main, ne le lâchant pas du regard.

« Qu'est-ce que tu m'as fait ? Pourquoi autant de sang sortait de mon corps ?
—Freyja, je m'en veut à mourir.
—C'est ce que tu dis à chaque fois! À CHAQUE FOIS Bill ! Bordel!
—Freyja, j'étais en crise-
—Je m'en fiche maintenant ! Tu ne peux pas justifier toutes tes actes sur tes crises ! Grandit un peu, tu as plus de vingt ans je me trompe ? On dirait un enfant qui s'excuse après avoir taper sa soeur !
—Freyja, ne compare pas le mentale de Bill à un enfant -Avait commencé Tom.
—Je compare le comparable ! Tu es juste un retarder mentale et un psychopathe assoiffé de sang ! Tu ne cherches qu'à faire du mal aux autres, même à la fille que tu es "sensé" être amoureux depuis tes huit ans je le trompe ? Non!
—Freyja.
—Tu n'es qu'un lâche Bill Kaulitz. Pourquoi ai-je croisé votre chemin, je vais vraiment finir par croire les mots de Tom à force. Je suis vraiment un poids dans vos vies. N'est-ce pas ? C'est de ma faute que tu sois malade mentalement en plus. On s'est séparés, et je n'ai rien eu pourtant. Pas un truc de schizophrénie mes couilles. Arrêter de vouloir nous retourner le cerveau avec Elektre !
—Freyja, ça suffit. »

Tom s'est approché de moi en levant la main. Ma joue le picoter, le coup était assez violent pour faire basculer ma tête. Je l'ai regardé en voyant que Georg l'éloigner de moi. Bill ne bouger plus. Il a doucement posé le verre et est partie se réfugier à l'étage.

« Tu vois Tom ? Un enfant !
—Putain Freyja ferme ta gueule un instant tu veux ? Bill est réellement malade ! Bordel au collège il était certains de te voir et de t'entendre lui parler ! On partageait la même chambre, il m'arrivait de le voir parler tout seul en croyant que tu étais en face de lui! Tu ne sais pas sa situation Freyja, il est VRAIMENT malade, on n'invente pas de maladie sur un sujet hyper sérieux. Putain il l'a été diagnostiqué ! On a encore le papier !
—Qu'est-ce que j'en ai a faire Tom ! Rien du tout !
—Bordel Freyja, si tu ne la ferme pas, tu vas redormir pour deux jours.
—Tom. Calme toi. Freyja, c'est assez, retourne voir Elektre. Bill a du s'enfermer dans la chambre de Tom. »

Crépuscule ou l'humeur du soir [B.Kaulitz]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant