Les Chroniques d'une femme de militaire

Chapitre 3 : Le face à face

A mon tour je prenais mon bus qui me ramènerais dans mon petit village provençale, les souvenirs pleins la tête et les yeux pleins d'étoiles. Il m'avait charmé mais une question me taraudait l'esprit, quand est-ce que nous nous reverrons.  Une fois arrivé chez moi, je devais faire semblant de ne pas avoir passé la meilleure après-midi depuis bien longtemps. Mais ce satané sourire ne voulait pas quitter mon visage. Seulement après quelques jours ce sentiment de planitude me quitta peu à peu, j'avais des nouvelles tous les jours seulement nous n'avions pas prévu de nous revoir. Mes pires craintes montraient le bout de leur nez. à la fin du mois de juillet alors que nos conversations duraient toujours, il me proposait un autre rendez-vous mais cette fois sur ma terre natale. J'hésitais longuement avant de lui donner une réponse, finalement mon envie de le revoir était trop forte et au moins je serais fixé. Monsieur le militaire prit le train puis le bus pour se rendre dans mon petit village. Pour ma part je devais inventé un quelconque mensonge car je devais découcher pour la nuit mais ma mère qui me connaissait mieux que moi même ne me crut pas une seconde quand je lui annonçais que je devais passer la nuit avec des amies. Mais qu'importe je n'avais qu'une envie celle de le revoir.

Stressée et nerveuse de revoir Monsieur L, mon cœur aurait pu sortir de ma poitrine. Finalement je le vis sortir son sac militaire était reconnaissable entre tous. Nos premiers échanges étranges, il m'embrassa mais je n'étais pas très à l'aise, cette sensation était pour moi étrange et surtout nouvelle. Sur le chemin qui menait à notre petite chambre nous nous chamaillons comme des enfants et finalement nos rires désamorça la situation. 
Je me souviens de cette attention qui me marque toujours à l'heure actuelle, il ne me laissait pas marcher du côté route et préféra s'y mettre lui. Cette petite action aussi insignifiante pour le commun des mortels mais qui voulait dire beaucoup pour moi. Cet aspect protecteur me plaisait beaucoup. On montait les escaliers qui nous menait à la chambre, il me laissait passer devant, Monsieur L avait les clés en mains et ouvrit la porte encore une fois en me laissant pénétrer à l'intérieur la première. Je déposais mon sac sur le lit tandis qu'il fit de même. 

Il s'approchait de moi et passa ses bras autour de mon corps, après m'avoir embrassé sur le bout du nez, Monsieur L m'informa qu'il se rendait à la douche afin de se rafraîchir. Il était frais qu'il faisait extrêmement chaud et il n'avait pas envie de rester une minute de plus tout transpirant. C'est ainsi qu'il se dirigea dans la salle de bain tandis que je restais seule dans la chambre, je me posais tellement de questions. Cet homme au centaines de conquêtes était-il vraiment sincère avec moi. J'étais une femme qui vivait à des kilomètres de lui et qui n'avait pas d'expérience comparé aux nombreuses conquêtes qu'il avait sur son tableau de chasse. De l'air, j'avais besoin d'air de l'extérieur. J'ouvrais la porte fenêtre du balcon et y vit une petite table avec deux chaises. Je m'y assis pour observer le paysage qui s'offrait à moi, paysage très urbain avec ces immeubles et sa route mais j'y retrouvais un peu de verdure qui faisait du bien dans cette atmosphère bétonné. J'essayais de chasser mes pensées négatives, celle qui me criait de partir qui me disait à quel point j'étais folle de rester dans cette chambre d'hôtel avec ce garçon que je connaissais à peine. Mais n'y avait-il pas une part de vérité ? J'étais perdue, voilà la vérité.

J'entendis une porte s'ouvrir et sa voix qui prononçait mon prénom, sa voix grave et masculine, mon prénom avait une toute autre saveur dans sa bouche. En quelques pas il était à mes côtés et je souris maladroitement, je n'y pouvais rien j'étais gênée. Lorsque je me levais pour le rejoindre, je ne put m'empêcher de me mordre la lèvre inférieur.
Il était là devant moi seulement vêtu d'une serviette qui entourait sa taille, ses cheveux mouillés et sa gueule d'ange. Tout était propice pour que je cède. Je fouillais à l'intérieur de mon sac pour que je puisse à mon tour prendre une douche mais alors que je m'y dirigeais il m'intercepta en me retenant par le poignet. Je me retrouvais face à lui et son regard marron.

- Je suis toute transpirante, lui dis-je. 
- C'est pas grave, répondit le soldat. 

Il caressa ma joue puis de moi-même je l'embrassais,  Monsieur L répondit à mon baiser avec beaucoup d'entrain. Il savait y faire et nous étions chacun sous l'emprise l'un de l'autre. Je quittais ses bras pour prendre une douche, 

- Je te pique ton gel douche, prononçais-je.

Je ne le laissa pas le temps de répondre que je m'étais déjà enfermé dans la salle de bain, j'essayais de reprendre mes esprits. Je me regardais dans le miroir, j'avais l'impression de changé, de tomber amoureuse de ce soldat aux allures de bad boy. Je me déshabillais afin de laisser l'eau ruisselait sur mon corps, son savon sentait l'homme, ça sentait lui. Avant de sortir de la salle de bain je m'habillais d'un short et d'un haut et le voilà qu'il m'attendait sur le lit avec son ordinateur. Nous avions prévu une soirée film...

Il m'avait dit de prendre une de mes sagas préférés, c'est donc sur le premier volet d'Harry Potter que notre soirée démarra. Mais durant cette soirée, le film n'était qu'un moyen d'être proche l'un de l'autre. Nous nous faisions un peu plus tactile, il découvrait mon corps tandis que je découvrais le sien. Le premier corps masculin que je touchais de ma vie et j'adorais ça. Il fallait dire la vérité, Monsieur L était très bien fais, son corps me rendait dingue. Ses mains sur mon corps étaient à la bonne place, tout ce temps je l'avais attendu. La tension sexuelle entre nous était palpable, le premier volet de la sage venait de terminer. Afin de respirer un peu et d'évacuer la tension avec nous, je lui avais proposé de faire un tour dans ma ville natale. C'est mains dans la mains que nous étions partis de notre hôtel, nous sentions le nouveau couple. Grand sourire sur le visage, rire et tactile l'un avec l'autre, je n'avais jamais été aussi heureuse. Nous avions prit une glace au glacier du coin et nous nous étions arrêter